La Bonne Volonté Mondiale a repris récemment ses interviews de ceux qui servent. Les enregistrements qui en sont issus, sont disponibles en ligne, sous forme de MP3 à : http://www.worldgoodwill.org/meetings_interviews. Retrouvons ici, un de nos interlocuteurs précédents, John Bunzl, qui va nous rappeler en quoi consiste le travail de l'Organisation pour la Politique Simultanée (Simultaneous Policy Organisation), et quelle est sa pertinence face aux défis mondiaux.

John Bunzl résuma le principe de la politique simultanée comme un moyen par lequel, les citoyens des pays démocratiques, peuvent utiliser leurs votes d'une façon nouvelle dans le but d'amener les politiciens et les gouvernements, à s'attaquer à certains des problèmes les plus urgents qui nous menacent aujourd'hui - comme le changement climatique , le chaos des marchés financiers et autres - expliquant que la concurrence internationale fait habituellement obstacle à ce que des gouvernements s'y attaquent, John indiqua que la solution est dans la création d'un processus qui rende simultanées, les actions de tous ces gouvernements. C'est ce à quoi, vise la politique simultanée, cherchant à donner aux électeurs, un moyen d'y parvenir. L'idée sous-jacente est de réussir à déplacer la conscience vers une perspective plus globale. John fit remarquer le fait, que si des efforts sérieux ne sont pas entrepris pour s'attaquer aux problèmes du monde maintenant, et par des moyens démocratiques, un danger existe de nous voir glisser vers un autoritarisme qui sera encore plus soumis à celui des entreprises. La discussion se déroula également, à propos de la difficulté des ONG à générer des réponses cohérentes aux problèmes du monde et des facteurs qui handicapent en la matière, les actions de l'ONU. John cita Ken Wilber, montrant que le côté matériel de la mondialisation - technologie et économie - s'est trouvé évoluer plus vite que la conscience des gens, et que nous avons maintenant, du mal à faire face aux conséquences.

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Le but de toute parole n'est-il pas d'habiller la pensée et donc de rendre disponibles nos pensées aux autres ? Lorsque nous parlons, nous évoquons une pensée et la rendons présente, et nous apportons dans une expression audible, ce qui est caché en nous. Le discours est révélateur, la parole juste peut créer une forme à l'effet bienfaisant, de la même manière qu'une parole fausse produira une forme néfaste. C'est pourtant sans en être conscients, que sans cesse, journellement et de manière irresponsable, nous produisons de la parole ; nous utilisons des mots, multiplions les sons, et nous nous entourons d'un monde peuplé des formes de notre propre création. N'est-il donc pas essentiel, qu'avant de prendre la parole, nous devions penser, nous rappelant l'injonction : « Vous devez parvenir à la connaissance, avant de devenir capables de parler » ? Ayant généré des pensées, nous choisissons alors, les mots adéquats pour en exprimer la justesse, en essayant de prononcer et d'articuler comme il se doit, et d'attribuer une véritable qualité sonore à chaque mot que nous prononçons.

C'est ainsi que notre parole créera une forme pensée qui incarnera l'idée que nous avons à l'esprit. Et nos mots qui ne véhiculent pas la discorde, ajouteront leur partition au vaste chœur harmonique, construisant ce mot qui unifie dont la prononciation est la fonction ultime de l'humanité. Le discours faux, lui, sépare ; et il est intéressant de garder à l'esprit qu'est divin, le mot qui symbolise l'unité, alors que la parole, dans ses nombreuses variantes est humaine.

À mesure que l'évolution se poursuivra, et que la famille humaine s'élèvera pour regagner sa véritable place dans le grand plan de l'univers, la parole juste et correcte sera de plus en plus cultivée, parce que nous réfléchirons davantage avant de prononcer les mots, ou, comme un grand instructeur l'a dit : « à travers la méditation, nous rectifierons les erreurs du mauvais discours » ; ce faisant, l'importance formelle sera de plus en plus observée, des mots, des sons, vrais et corrects et de la qualité vocale.

Alice Bailey, Traité sur la Magie Blanche

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