L'une des principales convictions qui inspire les travaux de la Bonne Volonté Mondiale est que ce n'est que par la persistance de l'application du principe de la bonne volonté que nous pouvons avancer vers un monde régi par de justes relations humaines. Tout comme «bonne volonté», «justes relations humaines» est un concept qui n'a pas encore reçu toute l’attention dont il a urgemment besoin, car il exige une révolution d’esprit et de coeur presque complète. Les différentes crises qui continuent de nous affliger, sur le racisme, l'inégalité économique, la dévastation écologique, etc…, sont manifestement de tels exemples de relations humaines injustes, qu’il devrait être évident que pratiquer de justes relations humaines devient indispensable, au plan individuel, collectif, national, et planétaire. Nous avons la chance que tant de gens de bonne volonté relèvent le défi d’appliquer la bonne volonté dans une grande diversité de situations, comme on l'a vu dans le dernier numéro de ce bulletin. Comme Alice Bailey le fait remarquer, «un aspect intéressant de la bonne volonté est que, tandis qu’elle se développe dans la conscience humaine, elle apporte tout d'abord une révélation de l’existence des clivages qui caractérisent la vie politique, religieuse, sociale et économique de tous les peuples. La révélation d'un clivage est toujours accompagnée (car telle est la beauté de l'esprit humain) des efforts en tous sens pour les combler ou y remédier. "( Les Rayons et les Initiations, p.750)

Néanmoins, il se pourrait que certains ressentent le besoin d’ergoter sur l’expression « justes relations humaines », plus précisément sur le terme central « humaines ». À un moment de l'histoire de la Terre où certains conservatistes nous avertissent d'une sixième grande vague d'extinction d’espèces, une vague qui, pour la première fois, semble directement imputable à l'action de l'homme, quid des justes relations avec les autres règnes de la nature? La réponse réside dans le fait que l'application de la bonne volonté n'est pas limitée à un seul aspect de la création, mais représente un rayonnement universel qui englobe tous les êtres. Ainsi, en même temps qu’elle répare les clivages entre les humains, elle corrige parfois aussi les relations difficiles que nous entretenons avec nos semblables. Donc, les justes relations avec les autres règnes de la nature évoluent en parallèle avec les justes relations humaines.

Cependant, on ne se pose certainement pas la question de savoir si nous avons encore beaucoup à faire pour établir des relations qui puissent véritablement être qualifiées de « justes » avec les animaux, les plantes et même le règne minéral qui, comme nous le faisons pour ce qui concerne l’humain. Donc, cela vaut la peine de s’arrêter pour considérer où nous en sommes, et réfléchir sur certaines des initiatives en herbe, conduites par des individus et des groupes, afin de remédier aux clivages existant entre nous et les autres êtres sensibles.

La Bonne Volonté EST ... le pont qui unit les royaumes de la nature dans la globalité.

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