Chaque année, La Bonne Volonté Mondiale tient une réunion à propos d'un thème d'intérêt mondial, à Londres, à Genève et à New York.

L'objectif d'une telle réunion sera, dans la mesure du possible, de mettre en évidence que ce thème représente un mouvement qui est l'expression extérieure de causes qui sont intérieures, mouvement qui, si nous faisons sur lui le plus de lumière possible, nous révèlera l'ample déroulement extérieur de la Volonté-de-Bien qui réside autrement au sein des affaires humaines. En tant que représentation supérieure de la bonne volonté, la Volonté-de-Bien est cette intention d'Amour dynamique qui anime tous ceux qui servent l'Humanité, en leur donnant l'inspiration et en les guidant à accomplir la bonne volonté dans leur travail. Des conférenciers invités qui participent à des initiatives de tous ordres, sont invités à partager avec l'auditoire, toutes leurs idées et leurs expériences en matière de service.

Le thème de cette année est intitulé : « Liberté et Sécurité spirituelle », vaste et très profond sujet qui inspira un large éventail de contributions. Lors de sa réunion à Londres, la Bonne Volonté Mondiale fut particulièrement heureuse d'accueillir le Dr Corinne Kumar, Secrétaire générale de l'ONG « El Taller International », basée en Tunisie. Le Dr Kumar a fait en sorte de présenter une perspective de première main sur le Printemps arabe, l'une des plus récentes manifestations au sein de l'Humanité qui fait partie de ces luttes incessantes destinées à faire comprendre au Monde, le sens de la liberté. L'autre conférencier invité à Londres, le Révérend Peter van Breda, nous fit part de sa réflexion sur les implications psychologiques et spirituelles de la lutte pour la liberté, telles que les traversa l'homme, de la période de la Renaissance à l'époque actuelle, illustrant son propos par des références à Shakespeare, Copernic et Machiavel.

Lors de la réunion qui eut lieu à Genève, le physicien Hollandais Mintze van der Velde discuta de la manière dont la science libre constitue une aide pour l'humanité. Également, Monsieur Rudolf Schneider, Secrétaire Général de l'ONG « Institute for Planetary Synthesis », se donna pour tâche d'inviter chacun dans le public, à réorganiser sa vie afin de pouvoir travailler dans un monde de liberté en expansion. Du temps fut également consacré à des discussions en groupes, au cours desquelles un certain nombre d'idées furent partagées, sur le thème en relation avec les fameuses Quatre Libertés du Président Roosevelt.

A New York, Madame Vanessa Tucker de l'ONG « Freedom House » partagea avec l'auditoire, ses réflexions sur certains des défis institutionnels qui attendent les pays touchés par le Printemps arabe et nota que le développement de l'identité nationale est lié au mélange, qui se fera d'une manière particulière dans chaque pays, entre la spiritualité et la psychologie. Finalement, trois collaborateurs de la Bonne Volonté Mondiale ont donné leur point de vue sur la liberté, y compris la question de savoir comment donner à ceux qui ont commis des crimes, la possibilité de se réinsérer dans la société, ensuite sur l'importance du travail des Nations Unies sur la prévention des génocides, et pour finir, pour éveiller l'attention à propos de l'inspirante vision de la liberté qui est offerte par la
Bhagavad Gita. Dans les trois centres de la Bonne Volonté Mondiale, les travailleurs soulignèrent tous, l'importance de la culture des valeurs de l'âme et l'impact significatif que la méditation peut apporter pour aider à activer les nouveaux idéaux émergeant par nécessité, dans un monde en transition où des citoyens libres contribuent à assurer un avenir spirituel à l'humanité.

Séminaire/Rapport du Symposium

Dans le discours d'ouverture de Londres, il a été proposé que l'expression « la sécurité spirituelle » signifie la plus haute conception individuelle du « comment vivre », politiquement, religieusement et culturellement, qui puisse être assurée : en d'autres termes, qu'existe, au moins en principe, la possibilité d'avoir accès à cette conception. Toutefois, il a été noté que, dans la pratique, cette ambition dépend essentiellement du degré de liberté existant au sein de la société où vit l'individu. Il convient de se demander si, dans nos pays démocratiques, nous ne prenons pas un peu notre liberté pour un fait acquis. Comme le dit Aung San Suu Kyi, les dissidents birmans considèrent la liberté non pas comme un idéal philosophique, mais comme « quelque chose de concret qui doit être acquis par la pratique ».

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