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DIVISION C LE CORPS ETHERIQUE ET LE PRANA - Partie 1

DIVISION C

LE CORPS ETHERIQUE ET LE PRANA

Voir [1]

I. LA NATURE DU CORPS ETHERIQUE

Notre étude des feux internes du système sera d'un intérêt très [78] réel pour la prochaine génération de penseurs, et ceci pour trois raisons que l'on pourrait énumérer comme suit :

1. Son objet et sa description

I. Dans l'étude du corps éthérique demeure cachée (pour les savants et pour la profession médicale) une meilleure compréhension des lois de la matière et des lois de la santé. Le mot santé a été trop circonscrit dans le passé, et sa signification se limitait à la santé du corps physique, à l'action coopérative des atomes du corps physique de l'homme, et à la pleine expression des pouvoirs de l'élémental physique. À l'avenir, on s'apercevra que la santé de l'homme dépend de la santé de toutes les évolutions apparentées, ainsi que de la coopération active et de la pleine expression de la matière planétaire et de l'élémental planétaire, qui est lui-même la manifestation composite des élémentaux physiques de toute la nature manifestée.

II. Dans l'étude du corps éthérique et du prana, gît la révélation des effets de ces rayons solaires (que faute d'un terme meilleur) nous appellerons "émanations praniques solaires". Ces émanations praniques solaires sont l'effet produit par la chaleur centrale du soleil lorsqu'elle vient au contact d'autres corps, à l'intérieur du système solaire, par l'un des trois principaux canaux de contact, déterminant chez les corps contactés, des effets produits par d'autres émanations. On pourrait dire que ces effets sont nettement stimulants et constructifs, et (grâce à leur qualité essentielle) produisent des conditions favorisant la croissance de la matière cellulaire, et son adaptation aux conditions environnantes ; ils sont aussi en rapport avec la santé interne (se manifestant en chaleur et activité subséquente dans l'atome) et l'uniformité de l'évolution de la forme, dont cet atome particulier de matière est partie constituante. L'émanation pranique a peu de rapport avec la construction des formes ; ce n'est pas son [79] domaine, mais elle entretient la forme, en maintenant la santé de ses parties constituantes. D'autres rayons du soleil agissent différemment sur les formes et leur substance. Certains jouent le rôle de Destructeur des formes, et d'autres effectuent le travail de cohésion et d'attraction ; le travail du Destructeur, et celui du Préservateur sont exécutés selon la Loi d'Attraction et de Répulsion. Certains rayons produisent nettement l'accélération du mouvement, d'autres le ralentissement. Ceux dont nous traitons ici – les émanations praniques solaires – agissent au niveau des quatre éthers, cette matière qui (bien que physique) n'est pas encore objectivement visible pour l'œil humain. Ils sont la base de toute vie du plan physique, envisagée uniquement dans ses rapports avec la vie des atomes de matière du plan physique, leur chaleur inhérente et leur mouvement rotatoire. Ces émanations sont la base du "feu par friction", qui se manifeste en activité de la matière.

III. Par l'étude du corps éthérique et du prana, on parvient à la compréhension de la méthode de manifestation logoïque, ce qui présente beaucoup d'intérêt pour le métaphysicien, et pour tous les penseurs abstraits. Le corps éthérique de l'homme tient caché le secret de son objectivité. Il a sa correspondance sur le plan des archétypes – le plan que nous nommons celui de la manifestation divine, le premier plan de notre système solaire, le plan Adi. La matière de ce plan supérieur est souvent appelée "mer de feu" et c'est la racine de l'akasha, terme appliqué à la substance du second plan de manifestation. Essayons de suivre plus en détail cette analogie, dont la juste compréhension fournira matière à beaucoup d'illumination, et à l'élucidation de problèmes macrocosmiques et microcosmiques. Commençons par l'homme et son corps éthérique.

Le corps éthérique a été décrit comme un lacis pénétré de feu, ou un réseau animé de lumière dorée. Dans la Bible on l'appelle le "Bol [80] d'or". Il est composé de cette matière du plan physique, que nous nommons éthérique et sa forme est obtenue par un délicat entrecroisement de fils de cette matière, que les Bâtisseurs inférieurs construisent selon la forme ou modèle, et qui plus tard servira à mouler le corps physique dense. Selon la Loi d'Attraction, ils font adhérer la matière plus dense du plan physique à cette forme vitalisée, ils édifient progressivement cette matière tout autour de la forme, et à l'intérieur, jusqu'à ce que l'interpénétration soit si complète que les deux formes ne constituent plus qu'une seule unité ; les émanations praniques du corps éthérique jouent sur le corps physique dense, de la même manière que les émanations praniques du soleil jouent sur le corps éthérique. Il s'agit d'un vaste système de transmission et d'interdépendance à l'intérieur du système. Tous reçoivent afin de donner, et de transmettre à ce qui est inférieur ou moins évolué. Ce processus existe sur tous les plans.

Ainsi le corps éthérique représente le plan archétypal par rapport au corps physique dense. Le penseur sur son propre plan se trouve placé par rapport au plan physique, comme le Logos par rapport à Son système. La synthèse de cette pensée peut s'exprimer ainsi : Le Penseur sur le plan astral, plan de désir et de nécessité, se trouve placé, vis-à-vis du corps physique, comme le Logos sur le plan astral cosmique, vis-à-vis de Son Système.

À mesure que nous poursuivrons cette étude, nous mettrons en évidence la correspondance entre le cosmos, le système et les trois mondes, car il faut se souvenir que l'analogie doit être parfaite.

1. L'Homme, le Microcosme, la Monade manifestée, l'Individu.

2. L'Homme céleste, le Logos planétaire, ou groupe manifesté.

3. Le Grand Homme céleste, le Macrocosme, le Logos solaire, manifestation de tous les groupes et toutes les évolutions constituant son corps, le système solaire. [81]

Tous ces corps – le corps de l'homme, celui d'un Logos Planétaire, celui d'un Logos solaire – sont le produit du désir ayant sa source sur le plan du mental abstrait, qu'il soit cosmique, systémique, ou le mental dans les trois mondes – qu'il s'agisse de l'astral-mental cosmique ou de l'astral-mental humain – tous ces corps sont "Fils de Nécessité", ainsi qu'H.P.B. l'a exprimé avec bonheur[2], [3].

2. Huit Affirmations

C'est du corps éthérique de tous que nous traitons, de sa vitalisation par le prana (cosmique, solaire, planétaire ou humain), des organes de réception, et de la source des émanations. Nous pouvons donc arriver à certaines affirmations, concernant le corps éthérique, que pour plus de clarté, nous allons énumérer :

1. Le corps éthérique est le moule du corps physique.

2. Le corps éthérique est l'archétype sur lequel la forme [82] physique dense est construite, qu'il s'agisse de la forme d'un système solaire, ou d'un corps humain dans une quelconque incarnation.

3. Le corps éthérique est un réseau de fins canaux entrelacés, constitués de la matière des quatre éthers, et agencés selon une forme spécifique. Il constitue un point focal pour certaines émanations radiantes qui vivifient, stimulent et produisent le mouvement rotatoire de la matière.

4. Ces émanations praniques lorsqu'elles sont focalisées et reçues, réagissent sur la matière dense construite sur le bâti ou cadre éthérique.

5. Ce réseau éthérique, pendant l'incarnation, forme une barrière entre les plans physique et astral, qui ne peut être transcendée que lorsque la conscience est suffisamment développée pour lui permettre de s'échapper. Il en est ainsi dans le microcosme et dans le macrocosme. Quand un homme, par la méditation et la concentration, a développé sa conscience jusqu'à un certain point, il lui est possible d'y inclure les plans plus subtils, et de s'échapper au-delà des limites du réseau de séparation.

Sous-plans physiques

Plans du système solaire

1. Premier éther. Plan

 Atomique.

Adi. Divin. Mer de Feu.

Premier éther cosmique.

2. Deuxième éther. Sous-

Atomique.

Anupadaka. Plan Monadique.

 Akasha. Deuxième éther

cosmique.

3. Troisième éther. Super-

éthérique.

Atmique. Plan spirituel.

Æther. Troisième éther

cosmique.

4. Quatrième éther. Super-

gazeux.

Bouddhique. Plan de

 l'Intuition. Air. Quatrième

éther cosmique.

Plan physique dense

Plans de l'humanité

1. Gazeux. Sous-éthérique

Mental. Feu. Plan gazeux

 Cosmique

2. Liquide.

Astral. Plan de l'Émotion. Eau.

 Plan liquide cosmique.

3. Terrestre. Dense.

Plan physique. Terre. Plan

dense cosmique.

 

 

 

[83]

Quand un Logos a développé Sa conscience sur les niveaux cosmiques, Il peut alors transcender le réseau éthérique logoïque, et s'échapper au-delà du cercle infranchissable de Sa manifestation objective. En réfléchissant à cette analogie, il faut garder présent à l'esprit le fait que les sept plans majeurs de notre système solaire sont les sept sous-plans du plan cosmique physique, ou plan cosmique le plus bas.

Nous pourrions noter ici que la correspondance dans la matière s'avère exacte, et que la correspondance des radiations est exacte également.

6. Dans les trois corps – humain, planétaire, systémique ou logoïque – se trouve un organe important au sein de l'organisme, dont le rôle est de recevoir le prana. Cet organe a sa manifestation éthérique et sa correspondance physique dense.

Dans le système. Dans le système, l'organe du prana cosmique, de la force qui vitalise la matière, est le soleil central qui est le récepteur et dispensateur direct de la radiation cosmique. C'est une des trois divisions du Rayon Primordial d'intelligence active. Chacun des Rayons cosmiques est, dans son essence, triple, fait souvent négligé, bien que logiquement évident ; chaque Rayon est le véhicule d'une Entité cosmique, et toute existence est nécessairement triple dans sa manifestation. Le Soleil central a dans sa périphérie un centre de

réception et une radiation de surface.

Dans la planète. Dans le corps éthérique planétaire on trouvera un organe similaire de réception, dont l'emplacement ne peut être publié exotériquement, donc ne peut pas être révélé. Il est en relation avec la position des deux pôles, nord et sud, et c'est le centre autour duquel le globe tourne ; il est à l'origine de la légende d'une terre sacrée fertile, située dans la sphère d'influence des pôles. Ce pays mythique de fertilité [84] extrême, de grande luxuriance, de croissance phénoménale, qu'il s'agisse de végétaux, d'animaux ou d'humains, se situerait naturellement là où le prana est reçu. C'est l'Éden ésotérique, le pays de la perfection physique. La radiation de surface se manifeste après distribution, en prana planétaire.

Chez l'homme. L'organe de réception est la rate par l'intermédiaire de sa contrepartie éthérique. Après distribution dans tout le corps via le réseau éthérique, le prana se manifeste par la radiation de surface, en tant qu'aura de santé.

7. Ainsi, dans les trois corps, on percevra nettement la ressemblance, et la correspondance parfaite est facile à démontrer :

PRANA DU SYSTEME SOLAIRE

Le système solaire

Entité en manifestation

Le Logos solaire

Corps de manifestation

Le système solaire

Centre de Réception

Pôle du Soleil central

Radiation ou émanation de surface

Prana solaire

Mouvement produit

Rotation systémique

Effet distributif

Radiation éthérique solaire

(ressentie cosmiquement)

La Planète

Entité en manifestation

Un Logos planétaire

Corps de manifestation

Une planète

Centre de Réception

Pôle planétaire

Radiation ou émanation de surface

Prana planétaire

Mouvement produit

Rotation planétaire

Effet distributif

Radiation éthérique planétaire

(ressentie dans le système)

Un être humain

Entité en manifestation

Le penseur, un Dhyan Chohan

Corps de manifestation

Corps physique

Centre de Réception

La rate

Radiation ou émanation de surface

L'aura de santé

Mouvement produit

Rotation atomique

L'atome de matière [85]

Entité en manifestation

Une vie élémentaire

Corps de manifestation

La sphère atomique

Centre de Réception

Le Pôle de l'atome

Radiation ou émanation de surface

Contribution de l'atome à l'aura unifiée de santé

Mouvement produit

Rotation atomique

Effet distributif

Radiation éthérique atomique

(ressentie dans le corps physique)

8. Quand la "volonté de vivre" disparaît, alors cesse la manifestation objective des "Fils de Nécessité". Ceci est logiquement inévitable, et l'on peut observer ce processus dans tous les cas d'entités objectives.

Quand le Penseur sur son propre plan détourne son attention de son petit système dans les trois mondes, et qu'il rassemble en lui-même toutes ses forces, alors l'existence du plan physique prend fin, et tout fait retour à la conscience causale ; pour le Penseur dans les trois mondes c'est une abstraction au même titre que l'est l'Absolu dans le triple système solaire du Logos. Sur le plan physique cela se manifeste par le retrait du corps éthérique radiant par le haut de la tête, et la désintégration subséquente du corps physique. La charpente s'en va et le corps physique dense se désintègre ; la vie pranique s'est retirée corporellement du véhicule dense, et la stimulation des feux de la matière n'existe plus. Le feu latent de l'atome demeure ; il est inhérent à la matière, mais la forme est construite par l'action des deux feux de la matière – actif et latent, radiant et inhérent – aidés par le feu du deuxième Logos, et quand ils sont séparés la forme se désintègre. C'est en miniature l'image de la dualité essentielle de toutes les choses sur lesquelles Fohat agit. [86]

Il y a une relation étroite entre la rate et le sommet de la tête, en ce qui concerne le corps éthérique. L'organe de la rate a une correspondance intéressante avec le cordon ombilical qui relie la mère et l'enfant afin d'alimenter ce dernier, et qui est rompu à la naissance. Lorsque l'homme commence à vivre sa propre vie de désir conscient, quand l'homme naît à un monde nouveau, à un mode de vie plus subtil, cette corde tressée de matière éthérique (qui l'avait uni au corps physique) est rompue ; la "corde d'argent est détachée" et l'homme se sépare du corps physique dense, s'échappe par le centre le plus élevé du corps, au lieu que ce soit par le plus bas, vers une vie dans un monde supérieur, et vers une autre dimension. Il en est ainsi pour tous les corps ou véhicules du microcosme, car l'analogie demeure sur tous les plans, pendant la manifestation. Quand la connaissance scientifique sera plus étendue, on s'apercevra que le même processus existe, sur une plus grande échelle, dans la manifestation planétaire. Une planète n'est autre que le corps d'un Logos planétaire, ce corps étant éthérique, et le Logos s'exprimant par lui ; et construisant sur la charpente éthérique, un véhicule de manifestation. La Lune a été le corps d'expression de l'un des Logoï ; maintenant c'est la Terre, et les cycles changent continuellement. Le centre par lequel s'échappe le corps éthérique existe aussi dans une planète physique, et la corde d'argent planétaire est détachée au moment voulu ; mais les durées et les cycles, leur début et leur fin sont celés dans les mystères de l'Initiation. et ne nous concernent pas. De même dans le système solaire une action similaire surviendra à la fin d'un Mahamanvantara. Le Logos effectuera un retrait en lui-même, et l'abstraction de ses trois principes majeurs[4]. Son corps de manifestation – le Soleil et les [87] sept Planètes sacrées, existant toutes en matière éthérique – se retireront de l'objectivité et entreront en obscuration. Du point de vue physique habituel, la lumière du système disparaîtra. À cela succédera une inhalation progressive, jusqu'à ce qu'Il ait tout rassemblé en Lui-même ; l'éthérique cessera d'exister, et le réseau disparaîtra. La pleine conscience sera obtenue, et au moment où ce but sera atteint, l'existence, ou la manifestation en tant qu'entité, cessera. Tout sera réabsorbé dans l'Absolu ; le pralaya [5] ou Ciel du repos cosmique s'ensuivra, et l'on n'entendra plus la Voix du Silence. Les répercussions du MOT s'évanouiront, et le "Silence des Hauts Lieux" régnera suprême.

II. LA NATURE DU PRANA

En traitant le sujet du corps éthérique et de ses fonctions d'assimilateur et distributeur du prana, nous l'avons étudié du point de vue de sa place dans l'ordre des choses. Nous avons envisagé cette question de l'éthérique sous l'angle des correspondances, et nous avons noté les analogies entre le système, la planète, et l'homme. Nous avons vu qu'il formait la base de la forme physique dense, et constituait en lui-même, un lien des plus importants entre :

a. L'homme physique, et le plan émotionnel ou astral.

b. L'homme planétaire, et la qualité émotionnelle essentielle.

c. Le Logos, le Grand Homme Céleste, et le plan astral cosmique.

Nous pourrions maintenant réduire notre sujet à l'étude du corps éthérique de l'être humain sans parler des correspondances systémiques ou cosmiques, bien qu'il soit nécessaire de se souvenir que, pour l'étudiant sérieux, la discipline qui le mènera à la sagesse est [88] celle de l'interprétation ; celui qui se connaît (dans sa manifestation objective, sa qualité essentielle, et son développement général) connaît aussi le Seigneur de son Rayon, et le Logos de son système. Il ne s'agit plus ensuite que de mettre en application, d'étendre sa conscience, d'interpréter intelligemment, tout en s'abstenant sagement d'assertions dogmatiques, et en saisissant que la correspondance existe dans la qualité et la méthode, plus que dans la conformité de détail de telle action spécifique, à tel ou tel moment de l'évolution.

Tout ce qui est possible ici est de fournir matière à de profondes réflexions qui peuvent conduire à une vie pratique plus intelligente dans le sens occulte du terme "vie" ; si l'étude est poursuivie sous l'angle scientifique, religieux et philosophique, cela peut aider à atteindre le but du processus évolutionnaire dans le petit cycle du futur immédiat. Notre objet est donc de rendre le corps secondaire de l'homme plus réel, d'indiquer certaines de ses fonctions et la manière dont on pourra l'amener consciemment un jour, dans le champ de la compréhension mentale.

La Science, nous le savons, va rapidement atteindre un point où elle sera obligée d'admettre l'existence du corps éthérique, car refuser de le reconnaître entraînera des difficultés beaucoup plus insurmontables que d'admettre son existence. Les savants reconnaissent déjà le fait de la matière éthérique ; le succès des tentatives photographiques a démontré la réalité de ce qui, jusqu'ici a été considéré comme non réel, car (du point de vue physique) intangible. Des phénomènes se produisent tout le temps, qui restent dans le domaine du surnaturel à moins qu'on ne puisse en rendre compte par le moyen du corps éthérique, et, dans leur désir de prouver que les spirites avaient tort, les savants ont aidé la cause d'un spiritisme plus vrai et plus élevé, en retombant sur la réalité, et sur l'existence du corps éthérique, même s'ils le considèrent comme un corps d'émanation et de rayonnement – [89] s'attachant à l'effet et n'ayant pas encore établi la cause. Des médecins commencent à étudier (encore à l'aveuglette) la question de la vitalité, l'effet des rayons solaires sur l'organisme physique, et les lois sous-jacentes à la chaleur radiante et inhérente. Ils commencent à attribuer à la rate, des fonctions jusque-là non reconnues, à étudier l'effet de l'action des glandes, et leur relation avec l'assimilation, par le corps physique, des essences vitales. Ils sont sur la bonne voie, et avant longtemps, (peut-être avant la fin du siècle) le FAIT du corps éthérique et sa fonction fondamentale seront établis au-delà de toute controverse, et tous les efforts de la médecine préventive et curative passeront sur un plan plus élevé. Tout ce que nous pouvons faire ici est de donner simplement, et sous forme condensée, quelques faits qui pourront hâter le jour de la reconnaissance, et stimuler l'intérêt du vrai chercheur. Indiquons donc brièvement, ce que nous allons étudier dans les trois points qui restent à traiter :

Les fonctions du corps éthérique.

Sa relation avec le corps physique pendant la vie. Les maladies ou affections du corps éthérique.

Son état après la mort.

Cela représentera tout ce qui, actuellement, est d'utilité pratique. Il se peut que, plus tard, d'autres données nous soient fournies afin de nous aider, si ce qui est déjà présenté au public est suivi avec intérêt, et si les chercheurs étudient avec sagesse, bon sens, et largeur de vue cette importante question.

À mesure que la nature et les fonctions du corps éthérique de l'homme prendront leur juste place dans la pensée du monde, et que l'on comprendra que des deux corps physiques, l'éthérique est le plus important, l'homme sera amené à un contact conscient plus étroit avec [90] d'autres évolutions qui évoluent dans la matière éthérique, ainsi qu'il le fait dans le corps physique dense. Il existe certains groupes importants de dévas, appelés les "dévas de l'ombre", ou les dévas violets, qui ont un lien étroit avec le développement évolutionnaire du corps éthérique de l'homme, et qui lui transmettent les radiations solaires et planétaires. Le corps éthérique de l'homme reçoit différentes sortes de prana, de différentes manières, et cela le met en contact avec diverses entités.

1. Prana solaire

C'est ce fluide vital et magnétique qui émane du soleil, et qui est transmis au corps éthérique de l'homme par l'intermédiaire de certains dévas, d'un ordre très élevé, et de couleur dorée. Il passe à travers leurs corps, et en ressort sous forme de puissantes radiations, qui sont dirigées vers certains plexi de la partie supérieure du corps éthérique, la tête et les épaules, puis retransmises à la correspondance éthérique de l'organe physique, la rate, et qui de là pénètrent en force dans la rate. Ces entités praniques de couleur dorée, sont dans l'air, au- dessus de nous, et sont particulièrement actives dans certaines parties du monde, telle la Californie, ainsi que dans les régions tropicales où l'air est pur et sec, et où les rayons du soleil sont considérés comme spécialement bénéfiques. Les relations entre l'homme et ces dévas sont très étroites, mais encore très dangereuses pour l'homme. Ces dévas sont très puissants, et dans leur propre ligne évolutive ils sont plus évolués que les hommes. L'homme non protégé est à leur merci, et ce manque de protection ainsi que l'absence de compréhension des lois de résistance magnétique et de répulsion solaire, entraînent par exemple, la menace d'insolation. Lorsque le corps éthérique et ses processus d'assimilation seront compris scientifiquement, l'homme sera à l'abri des dangers de la radiation solaire. Il se protégera par l'application des lois gouvernant la répulsion et l'attraction magnétique, [91] et plus tellement en se couvrant et en se mettant à l'abri.

C'est beaucoup une question de polarisation. On peut ici donner une indication : Quand les hommes comprendront un peu mieux l'évolution des dévas, et reconnaîtront que, selon certaines lignes, leur travail est en relation avec le Soleil ; quand ils réaliseront que les dévas représentent le pôle féminin alors qu'eux-mêmes représentent le pôle masculin (la quatrième Hiérarchie

Créatrice étant masculine) [6]ils saisiront leur relation mutuelle, et la gouverneront selon la loi.

Ces dévas solaires reçoivent les rayons radiants du soleil, qui partent de son centre vers la périphérie le long des trois canaux d'approche, les font passer dans leur organisme, et les y focalisent. Ils agissent presque comme un miroir convergent. Les rayons sont réfléchis, transmis au corps éthérique de l'homme qui se les approprie et les assimile. Lorsque le corps éthérique est en bon état et fonctionne correctement, il absorbe assez de prana pour maintenir la forme organisée. C'est là tout l'objet du fonctionnement du corps éthérique, et c'est un point sur lequel on n'insistera jamais trop. Le surplus est rejeté sous forme de magnétisme physique ou radiation animale – termes qui expriment la même idée. L'homme répète donc, sur une moindre échelle, le travail des grands dévas solaires, et à son tour ajoute sa part d'émanations repolarisées, et remagnétisées à l'ensemble de l'aura de la planète.

2. Prana planétaire

C'est le fluide vital émanant de toute planète, qui constitue sa qualité ou coloration de base, et qui est produit par la répétition, au sein de la planète, du même processus déjà observé chez l'homme en [92] relation avec le prana solaire. La planète (la Terre, ou toute autre planète) absorbe le prana solaire, assimile ce qui est nécessaire, et restitue ce qui n'est pas essentiel à sa bonne condition sous forme de radiation planétaire. Le prana planétaire est donc le prana solaire, qui est passé dans la planète, a circulé dans le corps éthérique planétaire, a été transmis à la planète physique dense, et rejeté par elle sous forme de radiation douée du même caractère essentiel que le prana solaire, avec en plus, la qualité individuelle et spécifique de la planète en question. C'est la répétition du processus subi par le corps humain.

Les radiations physiques des hommes diffèrent selon la qualité de leur corps physique. Il en est ainsi pour une planète.

L'émanation pranique planétaire (ainsi que c'était le cas pour le prana solaire) est recueillie et transmise par un certain groupe de dévas, appelés "dévas de l'ombre" qui sont des dévas éthériques de couleur légèrement violette. Leurs corps sont composés de la matière de l'un ou l'autre des quatre éthers ; ils focalisent et concentrent les émanations de la planète et celles de toutes les formes se trouvant sur la planète. Ils sont en relation particulièrement étroite avec les humains, à cause de la ressemblance essentielle de leur substance corporelle avec la substance éthérique de l'homme, et aussi parce qu'ils lui transmettent le magnétisme de la "Terre nourricière" ainsi qu'on la nomme. Nous voyons donc qu'il y a deux groupes de dévas travaillant en relation avec l'homme :

a. Les dévas solaires qui transmettent le fluide vital, circulant dans le corps éthérique.

b. Les dévas planétaires de couleur violette, qui sont liés au corps éthérique de l'homme, et qui transmettent le prana terrestre, ou le prana de toute planète où l'homme fonctionne pendant une incarnation physique.

On pourrait poser ici une question très pertinente. et bien qu'il ne soit pas possible d'expliquer complètement ce mystère, certaines indications [93] suggestives peuvent être données. On pourrait demander : Quelle est la raison de l'aspect mort de la Lune ? Des dévas vivent-ils à sa surface ? Le prana solaire n'a-t-il pas d'effet sur la Lune ? Qu'est-ce qui constitue la différence entre la Lune apparemment morte, et une planète vivante telle que la Terre ? [7]

Ici nous touchons à un mystère tenu secret, dont la solution sera révélée à ceux qui cherchent, par le fait que les êtres humains et certains groupes de dévas ne se trouvent plus sur la Lune. L'homme n'a pas cessé d'exister sur la Lune parce qu'elle était morte, et ne pouvait donc plus entretenir sa vie, mais la Lune est morte parce que l'homme et certains groupes de dévas ont été retirés de sa surface et de sa sphère d'influence[8]. L'homme et les dévas agissent sur chaque planète comme intermédiaires, ou agents de transmission.

Là où ils ne sont plus, certaines grandes activités deviennent impossibles, et la désintégration s'installe. La raison de ce transfert se trouve dans la Loi de Cause à Effet. ou Karma cosmique, et dans le passé composite et pourtant individuel de celui des Hommes Célestes dont le corps était, à un moment donné, la Lune ou toute autre planète morte.

3. Le prana des formes [94]

DIAGRAMME II : LOGOS D'UN SYSTEME SOLAIRE

Il faut d'abord faire remarquer que les formes sont nécessairement de deux sortes, chacune ayant sa place particulière dans le schéma général :

Les formes résultant du travail du troisième et du deuxième Logos, et étant Leur vie unifiée. De telles formes constituent les unités des règnes végétal, animal et minéral.

Les formes résultant du travail des trois Logoï, et qui comprennent uniquement les formes des dévas et des hommes.

Il y a la forme encore plus simple incarnant la substance dont toutes [95] les autres formes sont faites. Cette matière est, à proprement parler, la matière atomique et moléculaire, animée par la vie ou énergie du troisième Logos.

En ce qui concerne ce premier groupe de formes, il faut noter que les émanations praniques émises par les unités du règne animal et végétal (après qu'elles aient absorbé le prana solaire et le prana planétaire) sont naturellement une combinaison des deux, et sont transmises par le moyen de la radiation de surface, comme pour le prana solaire et planétaire, à certains groupes de dévas d'un ordre peu élevé qui ont une relation curieuse et complexe avec l'âme groupe des animaux ou végétaux radiants. Cette question ne peut pas être traitée ici. Ces dévas sont aussi de nuance violette mais tellement pâles qu'ils en sont presque gris ; ils se trouvent dans un état transitoire, et se mêlent de manière confuse et embarrassante avec des groupes d'entités qui sont presque sur l'arc d'involution[9],[10] [96]

En ce qui concerne le second groupe, la forme humaine transmet ses émanations à un ordre de dévas beaucoup plus élevé. Ces dévas sont d'une teinte plus accentuée, et après assimilation des radiations humaines, les transmettent principalement au règne animal, ce qui prouve l'étroite relation entre les deux règnes. Si l'explication ci-dessus des interrelations complexes entre le soleil et les planètes, entre les planètes et les formes évoluant à leur surface, entre les formes elles-mêmes dans un ordre d'importance décroissant, n'a démontré rien d'autre, que la délicate interdépendance de toute existence, nous aurons déjà accompli beaucoup.

Un autre fait, qu'il faut mettre en lumière, c'est que toutes ces évolutions, depuis le soleil jusqu'à la plus humble violette, sont mises [97] en relation par l'évolution des dévas qui joue le rôle de force de transmission et de transmutation, dans tout le système.

Enfin tout œuvre avec le feu. Le feu interne, inhérent et latent, le feu radiant et émanant ; le feu engendré, assimilé et distribué – le feu vivifiant, stimulant et destructeur ; le feu transmis, réfléchi et absorbé ; le feu, base de la vie ; le feu, essence de toute existence ; le feu moyen de développement et impulsion donnée au processus évolutionnaire le feu qui est la source, le développement, le but ; le feu, qui bâtit, entretient, construit ; le feu qui purifie et consume. Le Dieu du Feu, et le feu de Dieu agissant l'un sur l'autre, jusqu'à ce que les feux se mêlent et s'enflamment, et que tout ce qui existe passe par le feu – d'une fourmi à un système solaire pour émerger ensuite en une perfection triple. Le feu passe alors au-delà du cercle infranchissable en tant qu'essence parfaite, essence issue du cercle infranchissable humain, planétaire ou solaire. La roue de feu tourne, et tout dans cette roue est soumis à la flamme triple, et finalement apparaît parfait.

III. LA FONCTION DU CORPS ETHERIQUE

Nous allons maintenant poursuivre notre étude du corps éthérique et examiner sa fonction et sa relation avec le corps physique.

On peut, avec raison, les examiner ensemble, car l'interrelation est si étroite qu'il n'est pas possible d'en parler séparément. Fondamentalement, les fonctions de corps éthérique sont au nombre de trois :

1. C'est le récepteur du prana.

2. L'assimilateur du prana.

3. Le transmetteur du prana.

1. Le récepteur du prana

On peut décrire le corps éthérique comme étant négatif ou réceptif en ce qui concerne les rayons du soleil, et positif et expulsif en [98] ce qui concerne le corps physique. La seconde fonction – celle de l'assimilation – est strictement interne et équilibrée. Ainsi qu'il a été dit plus haut, les émanations praniques du soleil sont absorbées par le corps éthérique, via certains centres situés principalement dans la partie supérieure du corps, d'où ils sont dirigés vers le bas jusqu'au centre appelé Centre éthérique de la rate, car il est, en matière éthérique. La contrepartie de cet organe. Le principal centre de réception du prana, actuellement, est le centre situé entre les omoplates. Un autre centre, situé légèrement au-dessus du plexus solaire, s'est partiellement assoupi chez l'homme à cause des abus de la prétendue civilisation. Dans la future race-racine, et de plus en plus dans celle-ci, on se rendra compte de la nécessité d'exposer ces deux centres aux rayons du soleil, ce qui correspondra à une amélioration de la vitalité et de l'adaptabilité physique. Ces trois centres,

1. entre les omoplates,

2. au-dessus du diaphragme,

3. de la rate, forment, si on pouvait le voir, un triangle éthérique radiant, qui est à l'origine de l'impulsion donnée à la circulation pranique dans tout le système. Le corps éthérique est en réalité un réseau de fins canaux, qui composent une corde fine, entrelacée – une partie de cette corde étant le lien magnétique, qui unit le corps physique au corps astral, et qui est rompu lorsque le corps éthérique s'est retiré du corps physique dense, au moment de la mort. La corde d'argent se détache, ainsi que l'exprime la Bible [11] et c'est la base de la légende de la Parque fatidique qui coupe le fil de la vie de ses ciseaux redoutés.

Le réseau éthérique est composé du tissage complexe de cette corde vitalisée, et en dehors des sept centres de ce réseau (qui [99] correspondent aux centres sacrés, la rate étant fréquemment considérée comme l'un deux) il existe les deux centres mentionnés ci-dessus, qui forment – avec la rate – un triangle d'activité. Le réseau éthérique du système solaire est de nature analogue, et comporte aussi trois centres de réception pour le prana cosmique. Cette mystérieuse bande dans les cieux, que nous appelons la Voie Lactée (D.S. II, 250) est en relation étroite avec le prana cosmique, ou vitalité et nourriture cosmique, qui vitalise le système solaire éthérique.

2. L'assimilateur du prana

Le processus d'assimilation s'effectue dans ce triangle, et le prana pénétrant par l'un ou l'autre centre, circule trois fois autour de ce triangle avant d'être transmis à toutes les parties du véhicule éthérique, et de là au corps physique dense. Le principal organe d'assimilation est la rate – centre éthérique et organe dense. L'essence vitale, venant du soleil, passe par le centre éthérique de la rate, où il est soumis à un processus d'intensification ou de dévitalisation, selon que l'organe est sain ou non. Si l'homme est en bonne condition physique, à l'émanation reçue s'ajoutera sa vibration individuelle, et le taux de vibration sera accéléré avant sa transmission à la rate physique dense ; ou bien il sera ralenti ou abaissé, si l'homme est en mauvaise condition physique.

Ces trois centres ont la même forme que les autres centres, celle de dépressions en forme de soucoupes, ressemblant à de petits tourbillons, qui attirent dans leur sphère d'influence les courants passant à leur portée.

On doit se représenter ces centres comme des tourbillons reliés entre eux par un canal triple, étroitement tissé, et formant un système circulatoire presque séparé. Il a son point de départ, pour le système [100] tout entier, à l'extrémité de la rate opposée à celle qui a reçu le prana. Le fluide vital circule dans ces centres et entre ces centres, trois fois, avant d'en sortir et de se diriger vers la périphérie du petit système. Cette phase finale de la circulation entraîne le prana, par les minces canaux entrelacés, vers toutes les parties du corps qui est entièrement imprégné par ces émanations, si on peut s'exprimer ainsi. Ces émanations sortent finalement du système éthérique par le moyen de la radiation de surface. L'essence pranique sort de la circonférence de son cercle infranchissable temporaire sous forme d'émanation humaine de prana, celui-ci étant le même que le prana reçu, auquel s'ajoute la qualité particulière que tel ou tel individu peut lui conférer pendant le transit circulatoire. L'essence s'échappe, avec en plus, la qualité individuelle.

Ici encore, on peut noter la correspondance avec l'émanation de toutes les essences qui s'échappent du cercle infranchissable, lorsque le cycle est terminé.

Cette question du corps éthérique est d'intérêt pratique ; quand son importance sera mieux comprise, les hommes prêteront plus d'attention à la distribution du prana dans le corps, et veilleront à ce que la vitalisation du corps se fasse sans obstacle, par les trois centres.

Ce sujet doit nécessairement être traité de manière superficielle ; seules les grandes lignes peuvent être données, et quelques indications significatives ici et là. Néanmoins, on s'apercevra, par une étude sérieuse de cet enseignement, qu'il apporte la connaissance de vérités dont le calibre et la portée se révéleront de valeur inestimable – vérités qui n'avaient pas encore été communiquées. Le rôle de séparation, ou de cercle infranchissable joué par le corps éthérique, ainsi que ses fonctions de récepteur et distributeur du prana, sont traités de manière plus large qu'auparavant, et ce sujet pourra être approfondi, par la suite.

 

[1] "Le Prana, ou principe vital, est la relation particulière d'Atma avec une certaine forme de matière qui, grâce à cette relation avec Atma, s'organise, se construit, afin d'acquérir l'expérience. Cette relation spéciale constitue le Prana individuel du corps individuel. Le Prana cosmique, qui pénètre tout, n'est pas le Prana dans son sens grossier, mais Brahman en tant qu'auteur du Prana individuel. Tous les êtres, qu'il s'agisse de Dévas d'hommes ou d'animaux, n'existent qu'autant que le Prana est présent dans leur corps. Il entretient la vie... Le Prana ou vitalité est la fonction commune du mental et de tous les sens". Serpent Power, pp. 94, 95.

[2] Doctrine Secrète, I, 74.

[3] Le système solaire, conçu comme un vaste mécanisme dont les parties sont ajustées avec une infinie précision dans tous les détails importants n'est que l'expression physique de Vishnu ou la substance éthérique de base, (dans la mesure où nous comprenons ce mot actuellement). Toute l'harmonie évidente du cosmos résulte de l'action harmonieuse d'énergies qui transforment l'éther en une manifestation, connue de nous. Toutes les planètes, les mondes, les êtres humains, etc... ne sont que des parties du corps qui fonctionnent en subordination de la loi régissant le corps tout entier. L'évolution. l'entretien et la destruction du monde est donc un vaste processus appelé Yagna, qui prend place dans le corps de Yagna Purusha, ou corps psychique de la nature. L'Humanité prise collectivement est le cœur et le cerveau de ce Purusha ; en conséquence tout le Karma généré par l'humanité, physique, mental ou spirituel, détermine en grande partie le caractère de ce processus Yagnique... Sri Krishna appelle donc processus Yagnique ce qu'il a donné à Arjuna comme

Yoga (ler Sloka 4ème Ch.). En fait Yoga et Yagna sont étroitement liés et même inséparables, bien qu'actuellement on semble disjoindre les deux. Yoga dérivé de la racine Yuj unir, signifie acte d'unir. Or, de même que le cœur est le grand centre de l'homme, de même le Yogi du cœur occupe une position centrale dans l'Univers, d'où son individualité. L'individualité ou Manas Supérieur étant le pivot de la constitution humaine, ou le centre autour duquel les deux hémisphères de l'existence supérieure et inférieure tournent, ainsi que je l'ai déjà dit, le Yogi du cœur a un dôme céleste au-dessus de lui et un abîme terrestre au-dessous de lui et, en conséquence, son Yoga devient double, il s'unit à ce qui est au-dessus par dhyana et à ce qui est au-dessous par l'action. Le mot yagna, dérivé de la racine Yaj – servir – signifie aussi service double, service rendu à ce qui est au-dessus, par le service rendu à sa manifestation inférieure". Some thoughts on the Gîta. pp. 18, 134.

 

[4] Principes : Les différenciations de base, les qualités essentielles ou types d'énergie sur lesquelles tout est construit, ils confèrent leur nature spécifique à toutes les formes.

[5] Pralaya... Période d'obscuration ou de repos – planétaire, systémique ou cosmique – intervalle entre deux périodes de manifestation.

[6] Doctrine Secrète, I, 232-238.

Le cosmos tout entier est guidé, contrôlé, animé, par une série presque infinie de Hiérarchies d'Êtres vivants, chacun ayant sa mission à remplir. Doctrine Secrète, I, 295.

Parmi elles, la Hiérarchie des Monades humaines a sa place.

[7] Doctrine Secrète, I, 170-180.

 

[8] Doctrine Secrète, I, 179.

[9] Arc Involutif est le terme appliqué à la première partie du processus évolutionnaire. Il couvre le "sentier de descente", où l'Esprit s'enfonce dans la matière de plus en plus dense, jusqu'à atteindre le point le plus bas, celui de la concrétion la plus dense. La deuxième partie du processus est appelé évolutif et marque l'ascension ou retour de l'Esprit à la source qui l'a émané, avec en plus, ce qu'il a acquis au cours de l'évolution.

[10] 1. La racine de la vie existait dans chaque goutte de l'océan d'immortalité. Chaque atome de matière était imprégné de la vie du Logos.

2. L'océan était lumière radieuse, qui était le Feu, la Chaleur, le Mouvement. Ces trois facteurs sont la vie subjective se manifestant objectivement. Le Feu : Essence du 1er Logos. Le Feu électrique : l'Esprit. La Chaleur : Dualité, Essence du 2ème Logos. Feu solaire : L'aspect du Fils, Conscience. Mouvement : Essence du 3ème Logos. Feu par friction : Matière.

LE MACROCOSME

Premier Logos

Feu

La volonté de vivre ou d'être. Électrique

Deuxième Logos

Chaleur

Dualité ou Amour entre deux. Solaire.

Troisième Logos

Mouvement

Feu du mental, relation entre Feu par friction

Ceci est l'expression subjective.

Le Soleil

Volonté ou pouvoir

Vénus-Mercure

Amour Sagesse

Saturne

Activité ou Intelligence

Ceci est l'expression objective

       

LE MICROCOSME

La Monade

Feu électrique

Volonté ou pouvoir

L'Égo

Feu solaire

Amour et Sagesse

La Personnalité

Feu par friction

Activité ou Intelligence

Ceci est l'expression subjective

Le corps mental

Volonté ou Pouvoir

Feu

Le corps astral

Amour Sagesse

Chaleur

Le corps physique

Intelligence Active

Mouvement

Mouvement

Ceci est l'expression objective

Corps physique

Le cerveau

Monade

Volonté ou pouvoir. Feu électrique

Le cœur

Égo

Amour Sagesse. Feu solaire

Les organes inférieurs

Personnalité

Intelligence active

 

[11] La Bible. Ecc : XII, 6.