Taureau

Pleine Lune du Taureau 2023
Mardi 23 avril 2024 à 19h48 (New York)
Mercredi 24 avril 2024 à 0h48 (Londres)
Mercredi 24 avril 2024 à 1h48 (Genève)

NOTE CLÉ : "JE VOIS ET QUAND L'OEIL EST OUVERT TOUT EST ILLUMINÉ."

La fête de Wesak est la fête du Bouddha, intermédiaire spirituel entre le Centre spirituel suprême, Shamballa, et la Hiérarchie. Le Bouddha est l'expression de la Sagesse de Dieu, l'Incarnation de la Lumière et l'Indicateur du dessein divin. Cette fête sera fixée annuellement par rapport à la Pleine Lune de mai, comme c'est actuellement le cas. C'est la grande fête de l'Orient.

Les Forces d'Illumination sont seulement actives durant cette période de Fête. Elles ont pour origine le centre du coeur et relient à la compréhension et à la sagesse divine. Le Bouddha et le Christ sont pour l'instant les deux expressions marquantes de cette énergie d'amour-sagesse. Les Forces d'Illumination affectent particulièrement les grands mouvements éducatifs et les forums dans tous les pays. Elles affectent également la qualité des valeurs qui se développent à travers les médias de communications. Cette énergie qui rayonne dans le mental affecte toutes les formes de communications publiques, orateurs, écrivains, commentateurs et travailleurs sociaux. La conscience humaine, elle-même, est la bénéficiaire des énergies d'illumination qui lui amènent de nouvelles idées et influencent les affaires humaines en général.

Allocution - Pleine Lune du Taureau

Genève - Mardi 23 avril 2024

Chères amies et chers amis,

C’est une joie d’être réunis, ici à Genève et aussi par Zoom, pour cette réunion de méditation, Wesak, pleine lune du Taureau 2024.

L’allocution de ce jour s’inspirera du message du Bouddha ainsi que de la note clé. C’est une allocution qui souhaite attirer notre attention sur l’esprit du juste effort, sur la valeur du service, sur le rôle du sens commun. Avant d’entrer dans le vif du sujet, unissons nos esprits, où que nous soyons, donnons un instant au silence, puis nous prononcerons ensemble le mantra de l’unification.

MANTRAM D’UNIFICATION
Les fils des hommes sont un, et je suis un avec
Je cherche à aimer, non à haïr.
Je cherche à servir et non à exiger le service dû.
Je cherche à guérir et non à blesser.
Puisse la souffrance apporter sa juste récompense de lumière et d’amour.
Puisse l’âme dominer la forme extérieure, et la vie, et toute circonstance.
Et révéler l’amour qui demeure sous les événements du temps.
Que la vision et l’intuition viennent
Puisse le futur se révéler.
Puisse l’union intérieure triompher.
Et les divisions extérieures cesser
Puisse l’amour prévaloir
Et tous les hommes aimer.
OM

Les enseignements spirituels ont vocation à communiquer le sujet d’un domaine inconnu. Ils affirment des vérités qui pour certaines sont compréhensibles alors que d’autres sont hors d’atteinte de notre expérience directe.

Dans l’ère moderne, deux instructeurs se sont démarqués par la profondeur et l’inclusivité de leur enseignements ce sont le Bouddha, en la personne du Bouddha Gautama voici quelques 2500 ans, et le Christ en la personne de Jésus Christ voici quelques 2000 ans.

La vision spirituelle est nécessaire car « Là où il n’y a pas de vision le peuple périt[1] », et pour autant l’exercice consistant à prodiguer un accroissement de cette vision doit immanquablement être contenu et présenté en de justes proportions pour qu’il soit sujet à notre appréhension psychique et pour pouvoir être intégré dans l’expérience à travers un profond sens commun.

Il a fallu de tout temps rendre intelligible ce qui, sinon, resterait hors de portée cognitive et expérientielle. Nous trouvons un exemple chrétien de cette idée dans la première épître aux Corinthiens troisième chapitre second verset, où il est rapporté de Jésus qu’il eut dit : « Je vous ai donné du lait, non de la nourriture solide, car vous ne pouviez pas la supporter ; et vous ne le pouvez pas même à présent »[2].

Prenons un instant pour cerner l’idée que des enseignements profonds peuvent être discutés en termes infiniment simples. Partant du monde des causes vers le monde des effets, ce thème est celui de la précipitation, qui rend tangible et objectif, ce qui est de nature intangible et subjectif pour la pensée concrète. Ce thème est celui des voiles de la substance qui seuls rendent palpable les thèmes de nos débats les plus abstraits.

Partant du monde des effets vers celui des causes, ce thème est celui du symbolisme. C’est le thème de la lecture spirituelle qui nous ouvre l’oeil de l’âme. Ces deux leviers ont de tout temps permis la quête spirituelle en la mettant à portée de l’humanité. Et l’humanité à de tout temps eu comme défi d’échapper à la fascination pour les vérités représentées. Notre défi aujourd’hui n’est pas différent et requière l’apprentissage de l’ouverture de l’oeil spirituel, cet ‘oeil du service’ qui, voyant l’indivisible, guide le processus créateur pour ‘qu’il en soit en bas comme il en est en haut’. Notre défi requiert inlassablement l’apprentissage de l’art de la lecture spirituelle, de l’approfondissement de la vision. Nous avons le potentiel pour voir au-delà des formes et pour faire tendre notre regard vers l’horizon de la Vie d’où toute chose provient. Voilà un défi couronnant le règne humain.

Si les vérités profondes peuvent être présentées en termes simple, il est aussi remarquable que toute spéculation spirituelle, quand bien même elle serait possible, n’est pas nécessairement utile. Car c’est en tant qu’âme que l’être humain doit connaitre. C’est en tant qu’âme qu’il peut voir. C’est ainsi que l’éducation ne peut consister en une tendance vers la saturation de l’espace mental en connaissances mais doit permettre de mettre à portée de la conscience les clés permettant sa rectification morale et psychologique. De là la possibilité de son émancipation fondamentalement alignée et le déploiement naturel de la fleur de l’âme dans la lumière du Jour qui Est.

Ce problème existait évidemment du temps de Bouddha et il est rapporté que c’est par le refus de répondre à certaines questions que le Bouddha traitait ce problème. Refuser de répondre ou garder le silence, nous en conviendrons, est un enseignement en soi. Cela-dit, il est rapporté que l’insistance pour l’obtention de réponses à des questions métaphysiques donna finalement lieu à une parabole que nous allons partager ensemble.

Pour avoir à l’esprit quelles furent les questions posées avec insistance au Bouddha et auxquelles il refusait de répondre, celles-ci sont connues comme les dix questions indéterminées. Elles sont de l’ordre de savoir si l’univers est éternel ou s’il ne l’est pas ; de savoir si l’espace est infini ou s’il ne l’est pas, de savoir si l’être illuminé existe après la mort ou s’il n’existe pas, ou si à la fois il existe et n’existe pas ; ce sont ce genre de questions.

La parabole de la flèche empoisonnée[3] donne une répartie à ces lignes de pensées qui donc s’évadent et fuient, en quelque sorte, hors du champ de l’utile et de l’applicable dans l’instant et le lieu donné et, répondant au désir de connaitre ne contribuent pas à la cessation de la souffrance - que d’ailleurs les désirs alimentent.

Il est dit que le Bouddha, de façon résumée, exprima ceci :

« Supposons qu’un homme soit transpercé par une flèche empoisonnée : ses parents et ses amis s’uniraient certainement pour faire venir un chirurgien afin qu’il retire la flèche, soigne la blessure et combatte l’action du poison.

Supposons que le blessé s’y oppose en disant :

‘Attendez un peu ! Avant que vous retiriez cette flèche, je voudrais savoir qui me l’a lancée : est-ce un homme ou une femme ? Est-ce un noble ou un paysan ? De quoi l’arc était-il fait ? Était-ce un grand arc ou un petit qui a lancé la flèche ? Était-il en bois ou en bambou ? De quoi la corde de cet arc était-elle faite ? Était-elle en fibre ou en boyau ? La flèche était-elle en rotin ou en roseau ? Quelles plumes a-t-on utilisées ? Avant que vous retiriez cette flèche, je tiens à tout savoir sur ces questions’.

Dans ce cas, que va-t-il arriver ?[4] »

Et un commentaire d’être formulé : « Si un homme attend d’avoir trouvé une solution à ces questions pour se livrer à la recherche et à la pratique qui mènent à l’Illumination, il mourra avant d’avoir trouvé le chemin. »

Dans notre pratique, lecture et étude des enseignements, nous faisons attention à cela. Les écrits du Tibétain sont conceptuellement très vastes. Les écrits liés à l’astrologie, par exemple, se font le véhicule de certaines idées qu’il est fort improbable que nous comprenions réellement ou en profondeur ou dont nous puissions être amener à vérifier l’exactitude. Et à l’heure où les dérives religieuses existent de part et d’autre, à l’heure où la confusion sur la nature de la réalité semble plus apparente que jamais, à l’heure où il est toujours plus facile de peindre une apparence arbitraire en l’étiquetant du nom autoritaire de réalité, nous devons nous garder des connaissances qui flattent notre curiosité mentale, qui nous semblent satisfaisantes ou que nous recherchons par réaction au désir. Le paradoxe de l’enseignement spirituel n’est-il pas qu’il peut asservir plus que libérer ? Il apparait par suite de ces propos que l’accent des efforts spirituels devrait toujours reposer sur ce qui peut être mis en application et constituer tout à la fois l’incarnation d’une expérience et la transmutation d’un symbole de l’enseignement.

Le contexte mondial actuel d’un mental très développé et ayant conquis des connaissances expertes sur tant de sujets justifie certainement les enseignements présentés par Alice Bailey. Le cercle de contact direct des enseignements, à notre période, est très large. Il s’étend potentiellement à l’humanité toute entière. Mais de façon générale, les idées qui précèdent peuvent nous amener à poser à la fois une déduction et un constat. La déduction n’est pas centrale à notre discussion mais mérite d’être formulée. C’est que les non-dits ne signifient pas les non-existences. Par exemple, et ce n’est vraiment qu’un exemple, bien que l’on décrive souvent le Bouddhisme comme un système qui ne peut s’apparenter à une religion, car il y manquerait une déité centrale, cette observation peut être tempérée par l’essence de la parabole partagée – qui suggère que les sujets périphériques à la centralité des enseignements sont omis - le regard, libéré, peut se porter sur la considération positive de ce qu’est le bouddhisme, de son rôle et de sa sagesse au sein d’une forme pensée spirituelle inclusive et planétaire, en construction depuis des milliers d’années. Le constat suit cette déduction et nous rappelle à l’humilité face à tout ce qui n’est pas encore connu alors que l’heure n’est pas encore venue. Vivons cette humilité dans nos divers champs de service et permettons par là même qu’ils évoluent.

Notre fil narratif devrait avoir révélé, de façon indirecte, que le sens commun joue un rôle fondamental comme il permet l’aptitude à la connaissance basée sur l’expérience de la conscience en prise avec son environnement. Le sens commun, qui se veut être la synthèse des diverses avenues des sens et qui fleurit en tant que mental équilibré et illuminé, peut être vu comme l’organe central de l’être intégré. L’utilisation du sens-commun donne par ailleurs une continuité à la conscience par opposition à une certaine hétérogénéité qui résulterait du manque d’intégration et des déconnections des idées entres-elles. Le sens commun est comme un creuset où se fondent et s’élucident les liens relationnels, permettant la synthèse d’une vision et d’une compréhension. Pour cela, le sens-commun est ici présenté comme un guide vers la Réalité Une. Et son rôle d’interface entre l’âme et la personnalité, entre l’aspect conscience et l’aspect substance, permet la vision autant que la compréhension, alors que sa proximité d’avec le penseur, son intimité fondamentale, ne nie en aucun cas sa profondeur.

En réhaussant cette idée au cadre plus large de la société dans son ensemble, nous sommes invités à concevoir que l’organe du sens commun à l’échelle planétaire se tisse et se développe grâce aux justes relations humaines. C’est à ce titre que l’humanité toute entière peut devenir l’outil de perception du Réel et le porte flambeau de la Hiérarchie planétaire. L’humanité peut se faire l’oeil qui voit et par quel regard la création et l’harmonie des règnes sub-humains est guidée. Voyons comme tout cela, comme tous ces propos militant pour une utilisation constructive de l’énergie, nous ramènent implacablement à l’idée du Service. Idée qui déjà transpirait dans la parabole partagée plus tôt dans la mesure où le Bouddha redirigeait notre attention sur l’utilisation sensée de l’énergie sur des efforts concrets pouvant être mis en oeuvre. Il suscitait en nous l’aiguisement de notre sens des priorités.

Voici une citation du Tibétain concernant le service :

« La Science du Service découle normalement et naturellement de l'application réussie des deux autres sciences [celle de l’Antahkarana et celle de la méditation]. A mesure que se fait la liaison entre âme et personnalité, à mesure que la connaissance du plan et la lumière de l'âme affluent dans la conscience du cerveau, le résultat normal en est la subordination de l'inférieur au supérieur. L'identification avec les desseins et les plans de groupe est l'attribut naturel de l'âme. À mesure que cette identification est portée sur les niveaux mentaux, sur les niveaux de l'âme, une activité correspondante est engendrée dans la vie personnelle ; c'est cette activité que nous appelons service. Le service est la vraie science de la création et la méthode scientifique pour établir la continuité de conscience.[5] »

Cette citation du Tibétain qui indique trois sciences, celle de l’Antahkarana, de la méditation et du service, suscite que nous prenions aussi à l’esprit l’idée de volonté. Car la méditation est un processus évocatif et la dispensation évocative de l’énergie est une posture de volonté. La volonté telle qu’elle est généralement connue est le bourgeon d’une forme de volonté qui nous est principalement inconnue. Principalement inconnue car de façon un peu subtile, la volonté est liée à l’aspect vie, et non à l’aspect conscience et il découle ainsi que l’expression de la volonté spirituelle n’est pas un état de conscience mais un état d’être. Mais cette volonté en devenir est cependant déjà mise à l’oeuvre là où la conscience dirige l’intention. Et cette expression de la volonté en service ouvre le sillon de l’expression divine descendante.

« Je vois et quand l’oeil est ouvert, tout est illuminé » nous exprime la note-clé du Taureau. Une autre manière d’amener à nous cet enseignement existe peut-être dans la formule chrétienne « Si ton oeil est simple, ton corps tout entier sera plein de lumière ». Y entendons-nous l’indice de la volonté de transmettre la lumière et d’illuminer le monde ? D’étendre le principe créateur par-delà les horizons. Rappelons qu’au niveau ésotérique, l’homme est l’oeil de l’âme comme l’âme est l’oeil de la monade et celle-ci l’oeil du logos planétaire. L’amplitude du thème de la vision nous ramène singulièrement au psychisme de l’Être Central Lui-même qui rend tout possible. La vision qui est étendue par l’être-humain-serviteur n’est que le prolongement d’un Principe et d’Une Vie Unique. Pour cela encore, l’oeil n’est pas pluriel mais il est ‘simple’.

Il apparait dès lors que le principe de la vision soit déjà là, latent, n’attendant que l’absence de nos divisions pour contempler un ensemble Un. Il semble que ce principe de vision existe, latent, n’attendant que la résolution de notre séparativité et notre « oubli de soi » pour s’étendre à travers nous au monde alentour et nous en rendre témoin.

Recentrons progressivement notre attention pour envisager notre méditation et synthétisons le coeur de nos propos à notre échelle.

Admettons que dans l’optique de la note clé, la vision spirituelle, soit un ‘regard entre les deux’ et qu’elle soit la prérogative de l’être médian, sur le chemin du milieu. De cet être, ou cet aspect que nous nommons âme et dont nous disons qu’il est lumière. Que nous avons placé comme régent du sens commun alors que nous avons fait notre l’approche allant de la périphérie vers le centre, qui permet la synthèse de nos sens dans la lumière du plan mental, qui établit fermement le socle de l’intégration de la lumière de l’âme dans le terreau de la révélation.

Nous avons suggéré, en d’autres mots, que de ce lieu où la simplicité de la concentration permet le discernement, il soit possible de se ‘retourner sur le socle de lumière’ et d’évoquer la vision de l’âme vers le monde en souffrance, vers, et à travers, la substance qui s’en réhausse. Ceci nous a permis de réaffirmer que le service est réellement un service. Qu’il l’est pour nous, qu’il l’est pour le groupe, qu’il l’est pour les vies subhumaines, les vies égalitaires de la société, et les vies supérieures ; qu’il l’est par sa définition même, éternelle et salvatrice.

Et puis nous avons parlé de l’oubli de soi et de l’humilité comme qualités désirables, qui favorisent l’indivision du regard que nous projetons. Il semble qu’au final, ou en priorité, il existe, avant l’oeil, avant son ouverture et avant le déploiement d’un service renouvelé et étendu, un service proche de nous, proche de notre respiration, proche de la vitalisation de notre sang, proche par le disciplinement progressif et conscient de nos vies inférieures. Il existe le coeur. Le coeur et l’oeil ne sont jamais loin l’un de l’autre.

Posons-nous encore deux questions comme le Tibétain les posait à ses disciples à l’entrainement :

« Mon mental est-il l'organe de vision de l'homme spirituel ? Est-ce que j'offre cet organe pour être utilisé par le soi supérieur ? »[6]
Et,
« S'il est exact que les aveugles doivent utiliser le toucher ainsi que le contact pour avancer, mais que ceux qui jouissent de la vue se déplacent en regardant et en demeurant libres et sans attaches, pourquoi alors, possédant la vue, fermé-je les yeux et gardé-je le contact et tâtonné-je pour trouver mon chemin au lieu de le chercher avec mes yeux ? Ceux qui voient sont remplis de joie et peuvent être des messagers et des aides. Ceux qui touchent doivent simplement être conduits. De quel groupe fais-je partie ? »

Dans la continuité de ce moment partagé, abordons maintenant la méditation sur la note clé :

« Je vois, et quand l’oeil est ouvert, tout est illuminé »

[1] Éducation dans le Nouvel Âge, p. 87
[2] 1 Corinthiens 3 :2, Bible Louis Second
[3] Māluṅkya Cūḷa Māluṅkyovāda Sutra
[4] https://www.bdk.or.jp/pdf/buddhist-scriptures/04_french/TheTeachingofBuddha.pdf p.151
[5] Éducation dans le Nouvel Âge p. 97
[6] Etat de Disciple dans le Nouvel Âge vol.1 p. 399

 

La Pleine Lune a lieu

le vendredi 5 mai 2023 à 19h34 de Genève

Fête de Wesak - Émission

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Allocution Fête de Wesak

Allocution donnée à la Fête de Wesak 2014 à Londres | Genève.

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