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DIVISION C SEPT STANCES ESOTERIQUES. - Partie 1

STANCE I[1]

(Tiré des Formules Archaïques. N°49)

SENTIER I. Le Sentier du Service Terrestre.

Le Dragon qui se cache dans la partie la plus basse des Trois Sacrés surgit dans Sa puissance. Dans Sa bouche Il tient la balance, et dans la balance Il pèse les fils des hommes qui – sur le champ de bataille – sont empalés sur Sa lance.

Dans la grande balance sur laquelle Il a les yeux fixés, un des plateaux est voilé de feu d'un vert vif ; l'autre se cache derrière un écran de rouge.

Les fils des hommes dont la note ne répond pas à la note du rouge entrent sur le plateau de droite. De là, ils passent sur un sentier que l'on voit indistinctement derrière la forme du dragon.

On entre sur ce sentier par une porte quadruple. La phraséologie sacrée des Fils de la Lumière la définit ainsi : "Le portail de lumière lumineuse, qui conduit du vert jusqu'au cœur de l'indigo, par ce feu [1268] rare et ce flamboiement richement coloré pour lequel on n'a pas encore trouvé de nom sur terre." Sa nuance est cachée.

Les fils des hommes (et faible est leur nombre) entrent par cette porte de feu lumineux lorsqu'ils surmontent la crête d'or qui couronne la tête du dragon, au-dessus du point où luit "l'œil de feu".

Cet œil de feu transmet une forte vibration venant des triples Lhas à un centre de la tête de l'Adepte. Celui-ci, lorsqu'il est éveillé, révèle la Vie qui est, la forme qui sera et le travail uni des deux et des quatre.

 

Ces deux sont rapprochés. Leur essence se mêle. L'homme qui cherche ce sentier est alors empalé sur la lance et jeté dans la lumière de feu que voile la balance. Le processus mystique se poursuit alors et ... On voit ainsi le travail de SATURNE et ainsi la consommation est effectuée.

Par la force fatale de SATURNE, le vainqueur est alors rapidement projeté au sommet de la crête, et de là au disque vibrant qui garde la porte quadruple de luminosité.

Trois Mots sont alors confiés à Celui qui est Libéré. Il se dresse triomphant sur le disque rapide, et quand il a prononcé ces mots ... on voit la porte entr'ouverte et venant de l'autre côté on entend une voix qui dit : "Fils de Compassion, Maître d'Amour et de Vie, la roue tourne tout le temps pour ceux qui se battent sur le sol de feu qui est sous les pieds du dragon."

Le premier Mot ayant entrepris sa mission, le vainqueur relève la tête et cherche à prononcer le deuxième Mot. Mais, lorsqu'Il le fait résonner, Il arrête sa large vibration, attirant de nouveau son pouvoir dans Son cœur. [1269]

Le mouvement du disque se ralentit. Le portail de lumière de feu s'ouvre encore plus largement. On voit une forme. Au Maître doué d'un Cœur de Feu, cette forme présente trois joyaux précieux. Leurs noms sont cachés aux fils des hommes qui n'ont pas encore atteint la crête du dragon.

Ces trois joyaux donnent au Maître au Cœur de Feu une partie de la triple force qui circule à l'intérieur de la sphère planétaire.

L'œil intense, le cœur animé d'amour brûlant, le Maître ne prononce pas le Mot final. Il descend du disque et de Ses Pieds de Lotus retourne au Sentier qu'Il avait auparavant laissé derrière lui et remonte sur la crête du Dragon par l'autre côté. Étant lui-même un dragon, Il s'identifie avec ceux qui cherchent la bête. Et ainsi Il sert, tournant le dos à la porte de lumière. Il est l'enfant du Dragon et sert Son temps...

Inconnu de Lui et invisible pour Lui, un plus grand disque apparaît, tournant continuellement. Il ne voit pas son mouvement car Ses yeux sont fixés sur le Monde qu'il est revenu servir. Le disque tourne et ramène – devant Ses yeux encore aveugles – une plus grande et plus large Porte... L'œil de la vision s'ouvre... Il foule le premier grand sentier et pourtant ne le sait pas.

La note que fait résonner le premier grand CHEMIN n'est toujours pas entendue par LUI. Le son en est perdu dans les cris poussés par les enfants du moindre dragon. [1270]

STANCE XVII

(D'après des Formules Archaïques. N°49)

SENTIER II. Le Sentier du Travail Magnétique.

Le Terrain ardent cosmique de feu vivant se trouve dans la partie la plus profonde des cieux occidentaux. Sa fumée s'élève jusqu'à ce haut lieu où résident les Lhas Sacrés à qui la triple Unité de notre espace solaire présente Ses offrandes et sa fidélité. Sa senteur de doux épices et le faible arôme du ... incandescent atteignent les ultimes confins de la voûte étoilée.

Les Deux se lèvent et font passer la Flamme essentielle par Leur terrain ardent mêlant Leur fumée mineure avec la plus grande.

Cette fumée forme un Sentier qui atteint ces sphères contenues dans la forme radieuse de cette Vie d'Attraction, à Qui les fils de l'existence et des hommes dans tous leurs nombreux degrés, offrent leurs prières, leur vie et leur adoration.

Le Maître de cette sphère qui est connue comme la quatrième et qui n'est pas sacrée, cherche le CHEMIN de feu ; Il répond à sa chaleur et cherche à se réchauffer dans ses ondes de feu électrique radiant.

Un centre, au point médian du grand Corps Kumarique, forme le bûcher. Il palpite et s'embrase. Il devient une mer de feu vivant et attire en lui-même son propre feu. La fumée qui sort de cette roue de feu forme un CHEMIN vivant, voilant les pas suivants. [1271]

Le Maître – avec la roue médiane en feu – entre dans la fumée, et y entre aveuglé. Il ne voit pas à un pas devant Lui. Il n'entend aucune voix. Il ne sent nulle main qui le guide. Seul le cinquième et dernier connu L'aide à avancer à tâtons et à traverser tout droit les nuages qui voilent ; seul l'éveil de Sa roue peut indiquer Sa progression dans le nouveau champ magnétique. Seuls les Fils de..(les Gémeaux) connaissent l'entrée ; seuls les fils au feu flamboyant, issus du point médian, ont le droit d'entrer. Ils jettent leurs rayons en avant pour illuminer le CHEMIN.

L'adepte du bûcher funéraire. Le Maître de la sphère flamboyante Se consume, S'offrant Lui-même Celui qui est, le triple MOT nouvellement fait, le OM sacré, le feu de Dieu, Il foule le terrain ardent et se fraye un passage de flamme vers ceux qui observent comme un soleil flamboyant et radieux.

Il ... et attire les gens, les faisant progresser vers leur but, réchauffant leur cœur, produisant un feu double et les conduisant tous vers le portail du soleil et de là à ... (aux Gémeaux).

Le Mot mystique est voilé par quatre lettres – E, M, et A et O – La fumée est dissipée par la signification de leurs nombres et l'utilisation de leurs couleurs. [1272]

STANCE XXXIX

(D'après des Formules Archaïques. N°49)

SENTIER III. Entraînement pour devenir Logoï Planétaires.

L'œil de Shiva s'ouvre tout grand et ceux qui sont dans son champ de vision s'éveillent à une autre forme de sommeil. Ils dorment mais cependant ils voient et entendent, leurs yeux sont fermés ; cependant rien de ce qui se passe chez les Sept plus grands cosmiques ne leur échappe ; Ils voient et cependant la vision n'existe pas ; ils entendent et cependant leurs oreilles sont sourdes.

Trois fois, l'œil de Shiva se ferme et trois fois il s'ouvre tout grand. Ainsi, trois grands groupes de Seigneurs de Lotus sont lancés sur Leur chemin.

L'un des groupes est appelé les "Seigneurs de Lotus au sommeil profond et aveugle". Ils rêvent, et à mesure que Leurs rêves prennent forme, les mondes se hâtent. La grande et cruelle maya des plans de la douce illusion vient à la vie et attire dans ses rets les points de lumière discontinue et obscurcit leur lustre.

Ainsi la tâche se poursuit...

L'œil par lequel ces Seigneurs de Lotus prennent contact avec les plans de la vision cosmique est tourné vers l'intérieur. Ils ne voient pas ce qui est sur le bord extérieur.

Le second groupe a pour nom "les Seigneurs du Lotus intérieur". Ce sont ceux qui dorment, mais pas si profondément. Ils sont assez éveillés pour se garder de s'égarer sur le cercle infranchissable secret qui borde la grande Illusion. Ils se tiennent bien droits, et par Leur fermeté même, ils assurent la cohésion des formes.

L'œil par lequel ces Seigneurs de Lotus regardent la grande [1273] Illusion est tourné vers le haut. Ils ne voient que ce qui est juste au-dessus d'Eux ; leur regard avance jusqu'à cet immense sommet de montagne qui perce la roue encerclante. Ce sommet de montagne brille de lumière radiante, réfléchie par la face de Celui que les Seigneurs des mondes intérieurs à notre système solaire n'ont jamais vu.

Le troisième groupe est ce groupe triple, étrange et mystérieux dont le nom ne doit pas encore être entendu dans ces sphères planétaires dont la couleur ne se mêle pas au bleu dans de justes proportions.

L'œil par lequel ces Seigneurs de Lotus contemplent le Sentier cosmique est tourné vers l'extérieur. Sa couleur est indigo. L'œil par lequel le groupe médian regarde vers le haut est bleu turquoise, tandis que les Seigneurs au profond sommeil immobile regardent par un œil bleu saphir. C'est ainsi que le CHEMIN du bleu triple devient un.

Ce dernier aspect de l'œil de Shiva dirige les deux autres et recueille toute son énergie d'une très lointaine sphère cosmique. Les deux se répondent, et en foulant le CHEMIN cosmique ils tissent dans ce sentier une triple force qui satisfera aux besoins de ceux qui, plus tard, chercheront à parcourir ce sentier.

Ils voient ; Ils entendent ; Ils rêvent et en rêvant construisent ; Leurs yeux sont aveugles ; Leurs oreilles sourdes ; cependant Ils ne sont pas muets. Ils font résonner les multiples Mots cosmiques, et entrelacent les sept avec les douze et multiplient les cinq.

C'est ainsi que les planètes sont bâties ; ainsi qu'elles sont guidées, gouvernées et connues. [1274]

STANCE LXXVII

(D'après les Archives N°49)

SENTIER IV. Le Sentier vers Sirius.

Les Lhas mystérieux du feu sacré caché retirent Leur pensée, sortent de leur méditation, et tout ce qui existe – entre la note tonique et la tierce – est perdu de vue. Rien n'existe. Le Son s'évanouit. Les Mots sont perdus parce qu'il n'y a personne pour les entendre. Les couleurs pâlissent et chaque point devient indistinct.

L'océan se met en repos. La Mère dort et oublie son Fils. Le Père aussi se retire dans un lieu inconnu où le feu gît caché.

Le serpent s'étend inerte. Ses anneaux étouffent le feu intérieur et les étincelles… Le silence règne. Les Lhas absents oublient les mondes et jouent à d'autres jeux... Tout passe dans le néant. Cependant les Lhas eux-mêmes demeurent.

Les Lhas mystérieux de la force quintuple unissent Leur pensée, se plongent dans une profonde méditation et relient la note tonique et la tierce. Les mondes émergent, et – se précipitant dans les formes préparées – poursuivent leur cycle.

Ceux qui ont douze pointes jouent leur rôle et sont le résultat de la communion entre Celui qui est au-dessus du Soleil avec l'une des sept épouses.

Le Maître du Cœur Sacré est Celui qui construit un Sentier [1275] entre la sphère où Son sort est jeté et le grand orbe manasique. Il construit en toute connaissance, appelant à l'aide les points de bleu. Ceux-ci émergent du cœur de l'une des sept. (Les Pléiades.)

Il souffle sur ces derniers et ils trouvent leur place comme pierres du CHEMIN qu'Il construit pour qu'y passent nombreux, ceux qui vont de mental à mental et de là à la compréhension. (De Manas à Mahat et de là à buddhi). [1276]

STANCE CXLVII

(D'après les Archives N°49)

SENTIER V. Le Sentier de Rayon.

Le "Justicier" tient la balance et les plateaux sont dûment en place. Les énergies convergent, ce qui rompt leur équilibre. Ils descendent quelquefois à droite et quelquefois à gauche.

Les Énergies sont au nombre de cinq et leur couleur principale est dorée.

Trois grands Mots sont prononcés par le "Justicier" et chaque mot est entendu par ceux dont les oreilles ont été sourdes pendant sept cycles et dont les lèvres ont été scellées pendant presque quatorze rondes.

Le premier Mot contient la valeur numérique de l'indigo synthétique. Il se répercute. Les plateaux descendent. Celui qui a des oreilles pour l'entendre monte sur la balance et ajoute un autre Mot. Personne ne l'a entendu sauf celui qui s'est tenu devant le Prince du Destin et a vu l'obscurité descendre sur les quintuples fils de chair.

Ce Mot double construit un mur qui entoure le Fils de l'Homme dont les lèvres sont muettes. Ce mur assure sa sécurité jusqu'à ce que soit énoncé le Mot qui descellera la fontaine de la parole.

Ce silence dure sept fois quarante-neuf années et chaque année un jour. Quand Celui qui est Silencieux dans l'enceinte du mur voit le [1277]

Rayon s'approcher, quand Il change la clé du Mot précédemment énoncé, le mur se rompt et une porte s'ouvre devant Lui.

Le second Mot tient caché le nombre du bleu sacré. Lorsqu'il se répercute, la balance s'élève et l'homme qui cherche à y monter voit le moment passer et ne sait que faire.

Il s'efforce de parler et lève la main droite en supplication vers le grand "Justicier". Des salles sacrées de la Cité de l'Ile Blanche sort un messager qui Lui dit les mots mystiques suivants :

"Lorsque le pouvoir entre par ce qui est le plus élevé, et lorsqu'il sort du lotus situé dans la tête de Celui qui a gardé le silence, prononce ce Mot ... et regarde vers l'intérieur."

Celui qui avait retenu ses paroles rompt son silence. Il fait entendre quatre sons profonds, ce qui fait retomber le plateau de la balance à Sa portée. Une autre porte paraît ; elle est grande ouverte et c'est ainsi que l'on entre sur le CHEMIN.

Le troisième Mot tient celée, en toute sécurité, la clé du bleu extérieur. Il contient l'ordre d'inversion et seuls peuvent entendre ce Mot ceux dont les oreilles ont été fermées pendant onze éons. Il n'est jamais entendu dans les domaines de la souffrance. Rares sont donc ceux qui l'entendent, et ces quelques-uns évitent la balance, échappent à l'œil de feu du grand "Justicier" et dans Leur cécité même trouvent ce Sentier qui s'étend de l'autre côté de la balance.

Ces Mots de haute direction sont issus de ce qui se trouve sur le ... de la Vie directrice qui maintient notre Seigneur de Vie sur Son Sentier. [1278]

STANCE VI

(D'après les Archives N°49)

SENTIER VI. Le Sentier du Logos Solaire.

La Tierce majeure porte en lui la vibration de ce qui a été. Le Seigneur cosmique qui fait partie des sept plus grands (Dont le Nom sacré est caché) cherche le centre de Sa vie parmi les sept sacrés. C'est le mystère caché, le secret intérieur qui se trouve dans le cœur de l'espace cosmique au sein des groupes divins.

Les sept cachés et les sept plus grands s'approchent de leur primaire, Celui Qui demeure en haut, et leur trajectoire extérieure cyclique un jour le touchera. Les deux deviennent l'Un et ils se perdent dans leur primaire.

Cherchez la même chose, sur une moindre échelle dans la ronde intérieure et sur le plan de la densité, voyez le primaire mineur se manifester. La loi reste valable ; le mystère se dissout dans le TEMPS.

La Tierce majeure, qu'il s'agisse du plus petit ou du plus grand, le Seigneur cosmique – avec Sa faible réflexion solaire – termine Son cycle, rencontre Son frère, devient le Fils, entre en contact avec la Mère et est Lui-même le Père. Tout est Un, et rien ne divise sauf la transition et le facteur temps.

La quinte majeure dans l'Éternel Présent porte en lui la vibration de ce qui est. Il marque le point de connaissance cosmique [1279] qui s'étend loin en avant dans le présent qui se prolonge. Le Seigneur cosmique Dont le Nom sacré détient pour nous la Sagesse des Sphères, cherche une forme où voiler l'Essence, et par le progrès des éons, cherche à rendre parfaite le grande triplicité.

Caché est le mystère et voilé par ce qui est. Profonde est l'essence et enveloppée par ce qui bouge. Profonde est l'obscurité, perdue dans le cœur de l'existence ; dense sont les formes qui cachent la lumière intérieure ; grossière est l'enveloppe qui joue le rôle de barrière et rude est la matière qui voile la vie latente.

La quinte majeure inclut la tierce mineure ; le double accord majeur marque le point atteint. Quand la tierce majeure est synchronisée avec la plus grande quinte et avec la note cosmique-allouée au Seigneur d'Amour Cosmique dont l'essence est le feu – le Nom sacré est entendu.

Le Diapason cosmique s'approche du plus dense et du plus grand. Il mêle et unit, et tout se perd dans la dissonance harmonisée. Les sphères répondent ; le Présent devient le passé et se mêle aux temps à venir. L'essence et la vie, le point dans le cercle, et l'éternel cercle infranchissable ne font qu'un tout est paix pendant des âges. Le temps cesse ; l'espace se disperse ; rien n'existe. L'obscurité règne et le silence des eaux. Le calme central demeure.

L'accord complet, la tierce, la quinte et la septième au sein du Présent Éternel, porte avec lui la vibration de ce qui sera. Vient le Jour Sois avec Nous sur le plus grand plan cosmique. Alors la vie et l'amour et le pouvoir se manifesteront dans l'unité.

Le Seigneur cosmique, Dont le Nom Sacré est encore secret [1280] même pour le Chohan le plus élevé, détient en Lui-même la source d'action cosmique et le gain de l'amour cosmique. Sortant du temps et de l'espace, le Tout triple entre dans le centre pralayique de paix.

Tout est, et cependant rien n'existe. Les roues ne tournent pas. Les feux ne brûlent pas. Les voiles de couleur se dissipent. Les Trois se retirent dans le point de paix. Le triple cercle infranchissable n'est plus une barrière. [1281]

STANCE IV

(D'après les Archives N°63)

SENTIER VII. Le Sentier de l'État absolu de Fils.

Cela qui n'a ni commencement ni fin ; Cela qui est vu et cependant reste inconnu ; Cela que nous touchons et cependant n'atteignons pas, Cela est Celui Qui passe Son CHEMIN.

Cela que nous appelons le Père et le Fils ; Cela que nous pensons être trop élevé pour être désigné par des mots ; Cela que la Mère considère comme son Seigneur et son Dieu, Cela est Celui Qui monte l'escalier cosmique.

Cela que l'on voit lorsque chaque point de lumière céleste envoie ses rayons dans le bleu de minuit ; Celui que nous entendons dans chaque note cosmique et pressentons sous le son de chaque forme, Cela est Celui Qui chante, le lai céleste, et prête Sa lumière pour gonfler le feu cosmique.

Cela qui est connu de chaque Fils de Dieu, qui, pas à pas, maîtrise le Sentier d'Or ; Cela qu'entend chaque seigneur déva qui entend le Mot retentir à mesure que passent les éons ; Cela qui fait résonner le triple AUM cyclique, réservant un autre son encore pour les plans cosmiques supérieurs, Cela est Celui qui est inconnu, Non-révélé, Celui Qui chante une note dans l'accord cosmique.

Cela qui à chaque éon arrive et parcourt Son cycle sur le Sentier cosmique ; Cela qui dans les kalpas plus grands joue un jeu divin ; [1282] Cela qui dans toutes les sphères cosmiques est appelé "Celui qui est au-dessus du Fils de teinte violette" ; Cela est Celui qui brille dans la galaxie des étoiles.

Tel est Celui à Qui les Fils de gloire prêtent un hommage éternel lorsqu'Il passe Son CHEMIN. Gloire à Lui comme Mère, Père. Fils, comme Celui Qui a existé dans le passé, le présent et le Temps à venir.

[1283]

CONCLUSION

Les étoiles du matin chantaient dans leur course.

Le grand hymne de la création retentit toujours et éveille la vibration. La cessation du chant survient quand la perfection est atteinte.

Quand tous sont fondus en un plein accord, le travail est fait.

La dissonance dans l'espace résonne encore. La discorde surgit dans beaucoup de systèmes. Quand tout sera résolu en harmonie, quand tout sera fondu en symphonie, la grande chorale retentira Jusqu'aux ultimes confins de l'univers connu.

Alors surviendra ce qui est au-delà de la compréhension du Chohan le plus élevé – le chant de mariage de l'Homme Céleste.

FIN DU LIVRE.

 

[1] Note : Ces sept stances ne forment qu'une véritable stance tirée du livre le plus vieux du monde, que l'œil de l'homme ordinaire n'a jamais vu. Seul le sens est donné ici et non la traduction littérale ; certains membres de phrase ont été éliminés de chacune des stances pour l'une ou l'autre des trois raisons suivantes : Ou bien, dans le manuscrit d'où sont tirés ces extraits, certains mots ou symboles manquaient, vu l'extrême ancienneté de la matière sur laquelle le texte est rédigé, ou bien l'insertion de ces passages en apprendrait trop à l'homme dont la perception est suffisamment éveillée. Troisièmement, l'insertion des mots omis ne servirait qu'à susciter la confusion ou même le ridicule, compte tenu de l'impossibilité de les traduire correctement ; ils se rapportent à une réalisation très en avance sur la compréhension de l'homme d'aujourd'hui