Naviguer dans les chapitres de ce livre

MÉTHODES UTILISÉES POUR PRODUIRE LE TRAITÉ SUR LE FEU COSMIQUE

MÉTHODES UTILISÉES POUR PRODUIRE LE TRAITÉ SUR LE FEU COSMIQUE

Il y a eu quatre méthodes employées pour transmettre cet enseignement du Tibétain au grand public.

1. La clairaudience

Dans le premier stade (les deux premières années), le Tibétain dictait le matériel, incorporé dans les deux premiers livres, par clairaudience, à Alice Bailey. À certains moments précis, il prenait contact avec elle, en établissant une vibration qu'elle avait appris à reconnaître ; alors sa voix pouvait être entendue distinctement, dictant, point par point.

2. La télépathie

Quand Alice Bailey fut plus habituée à ce travail, quand la discipline et le régime nécessaires commencèrent à agir, le travail changea graduellement et la rédaction du Traité sur le Feu Cosmique fut faite entièrement par télépathie. Alice Bailey entre en contact avec le Tibétain, quand le moment est propice et, s'il dispose de ce temps, il communique avec elle télépathiquement. L'information est donnée avec une très grande rapidité et l'enseignement détaillé est imprimé dans sa conscience, avec tant de clarté qu'elle est capable de l'écrire sans qu'aucun mot ne soit changé. Le livre est imprimé, tel qu'il a été reçu, si ce n'est parfois un léger changement dans les temps, car l'anglais du Tibétain, quand il choisit d'utiliser le sien sans permettre à Alice Bailey d'exprimer ses pensées (ce qui est le plus souvent le cas), est légèrement archaïque et ampoulé. Avant que l'information ne puisse être reçue et transcrite adéquatement, un certain processus de méditation doit avoir lieu, au cours duquel les sujets devant être traités servent de pensée-semence à l'effort méditatif. Ceci doit être précédé de l'acquisition d'une appréhension synthétique de tout ce qui a été déjà écrit sur le sujet. La faculté mentale, ou corps mental, doit donc être hautement organisée, pleinement équipée de matériel et sous un contrôle adéquat. Sur cette base, une connaissance peut être sûrement communiquée, qui transcende de loin l'expérience personnelle, ou la connaissance antérieure de celui qui reçoit. Si ceci a été [260] vrai entre le Tibétain et Alice Bailey, il est aussi évident que la valeur du Traité n'apparaîtrait pleinement qu'après une bonne étude, la méditation et de nombreuses lectures complémentaires. Le langage employé, cependant, est si clair, l'arrangement de la matière si ordonné et la raison développée avec une logique si précise, que toute personne intelligente devra trouver, même à la première lecture, une expérience qui inspire une ouverture de conscience inconnue qui illumine et une incitation à l'étudier ensuite plus particulièrement, ce qui est très souhaitable.

Ce Traité est un très bel exemple de réelle télépathie. D'un examen attentif des données du Traité, il est évident qu'Alice Bailey ne pouvait pas avoir formulé elle-même cet enseignement, car il traite de processus cosmiques qu'elle ne pouvait connaître. Sa contribution au travail a été un grand intérêt pour ces sujets, vingt ans de travail de méditation, de nombreuses années d'études et de réflexions et la connaissance d'un anglais clair et plein de force.

3. La vision clairvoyante

Les divers symboles du livre (et ils sont nombreux) ont été indiqués à Alice Bailey, puis décrits par elle. Ce processus n'est possible qu'avec l'aide d'un collaborateur puissant. Le Tibétain imprimait le symbole désiré sur l'une des différenciations subtiles de l'éther, et la vibration des véhicules de la pupille étant maintenue à la hauteur requise, les images restaient aussi claires et aussi parfaites pour l'étude, que peuvent l'être certains chefs d'œuvres exquis dans une galerie d'art. La peinture ne peut pas être enlevée et l'observateur peut l'étudier et la décrire ; l'artiste peut la copier, quoique les effets de la couleur soient bien au-delà de toute possibilité de reproduction en matière physique dense.

On a montré également à Alice Bailey sept grandes représentations des anges ou dévas des sept globes terrestres, qui pourront ultérieurement être incorporées à la deuxième édition.

Des extraits de manuscrits anciens, certaines stances et certaines données des archives hiérarchiques ont également été montrées à Alice Bailey, traduites succinctement par elle et corrigées par le Tibétain. La connaissance de l'ancien langage n'est pas nécessaire pour ce travail, car les plus anciens manuscrits sont idéographiques et symboliques, et – quand la stimulation suffisante est là – le voyant s'éveille à la signification et peut la transcrire. [261]

4. En rapportant, après le sommeil, ce qui a été vu ou entendu pendant qu'on est hors du corps physique, au cours de la nuit

Cette méthode fut employée pour les stances qui se trouvent à la fin du livre et aussi pour les diagrammes. Certaines des définitions qui se trouvent dans le livre furent également procurées de cette manière.

(Extrait du "Beacon" de juin 1925) [262]