Poursuivant notre précédente édition, nous continuons d’explorer la nature de la Vérité qui se manifeste dans de nombreux domaines de la vie humaine. Ce fut le thème des séminaires Bonne Volonté Mondiale 2017 qui eurent lieu à Londres, Genève et New York. Dans la présente édition nous quittons le thème de la Vérité dans les media pour nous pencher sur la Vérité dans la science, la philosophie et l’art, le thème de l’éducation continuant d’inspirer par ailleurs de nombreuses réflexions. Comme il fut noté lors du Séminaire de Londres, “les systèmes éducatifs évoluent lentement vers le monde de la signification, et en consacrant une attention particulière aux valeurs, à la responsabilité sociale et au service, l’humanité dans son ensemble exprimera la Vérité avec davantage de force. Les méthodes d’éducation du futur seront basées sur la reconnaissance d’un Plan Divin, chaque enfant recevant de l’aide pour révéler ses talents, ses facultés spirituelles et lui permettre de découvrir son rôle au sein de ce Plan“.

Comme dans la précédente édition, les idées de chaque présentateur de Séminaire sont résumées dans cette publication, et son contenu intégral est disponible en vidéo sur le site worldgoodwill.org/video

La Vérité est une question d’Amour et de Sagesse

Dans une récente lettre du Lucis Trust, la question de la vérité absolue et de la réalité ultime est évoquée au travers d’une citation tirée du Rigveda “Hymne à la Création“. L’Hymne demande : “Qui sait vraiment ? D’où vient cette création ? ... lui du plus haut des cieux en est le géomètre. Il doit surement le savoir, ou peut-être ne le sait-il pas. “Nous voyons que la vérité est relative, et que la recherche de la vérité à un niveau particulier débouche sur un plus grand mystère. La Vérité se trouve toujours au-delà, mais au fur et à mesure que sa recherche s’intensifie, la conscience investigatrice évoque la lumière de la révélation, et l’essence de tout cela qui demeure au-delà de notre état actuel de conscience peut être effleurée et connue.

Lorsqu’il s’agit de connaître la vérité d’une autre personne cela n’est possible qu’au travers des qualités essentielles de l’Amour – Sagesse. C’est une énergie qui utilise l’esprit pour pénétrer le cœur d’un autre et considérer cette autre personne comme une unique partie du tout. Ceux qui consciemment suivent un chemin spirituel apprennent à travailler avec cette énergie ; mais des centaines de milliers, voire des millions de gens intelligents du monde entier commencent à faire inconsciemment appel à cette énergie. Ils deviennent naturellement inclusifs dans leur pensée – ressentant une identité partagée avec les autres et s’éveillant à un degré de sagesse et une plus large compréhension des vérités. Des milliers d’autres combinent cela avec une recherche consciente de sens au travers de la méditation. La méditation apporte la lumière spirituelle à la vie de chacun, mais cela requiert un effort mental et une pratique constante d’objectivité. Cela nous demande de faire face à ce qui est altéré et non transformé en nous et chez autrui, et cela n’est pas un processus confortable. Sortir des distorsions que nous pouvons rencontrer dans le domaine des émotions et du mental concret nécessite du temps et un effort persistant.

Il est vrai que les barrières et les obstacles à la réalisation spirituelle sont considérables dans la période frénétique actuelle de l’histoire humaine. Le matérialisme, l’égoïsme et l’orgueil non éclairé de l’intellect sont juste quelques exemples des mirages qui voilent et éteignent la lumière. Pour dissiper ces voiles, dont certains nous ensevelissent tous à un certain niveau, nous devons continuer d’observer le monde extérieur comme un monde de symboles – et toujours tendre à voir intérieurement ce qui les provoque au travers de toutes les formes et tous les événements.

Ce besoin est exprimé dans un dialogue inspirant entre un Adepte et un Disciple, écrit par le mystique Jacob Boehme. L’Adepte parle de la vision des deux yeux – l’œil gauche qui observe la nature, et l’œil droit qui perçoit la lumière du divin. Alors que l’œil droit se tourne vers l’Eternité, l’œil gauche regarde en arrière dans le passé. L’Adepte dit que la volonté d’une personne est facilement captivée au travers de l’œil gauche contemplant la nature et le monde temporel, mais rechercher leur réalité supérieure au travers du regard exercé par l’œil gauche s’avérerait stérile. Il implore le disciple de ne pas laisser son œil gauche le tromper en laissant ce dernier emplir son esprit par ce qui lui est extérieur, ni de regarder sur lui-même le passé. Restez toujours sur vos gardes et soyez vigilant, conseille-t-il. Ne laissez pas l’esprit rechercher de réalité en dehors de lui-même, ou regarder sur lui-même le passé. Laissez plutôt l’Œil Droit diriger l’Œil Gauche dit-il, afin que ce dernier ne puisse s’égarer dans les mirages et les plaisirs de la Nature incontrôlée. Laissez l’Œil Droit de l’Eternité commander l’Œil Gauche du Temps. Alors le disciple baignera dans la Lumière de Dieu et il pourra y demeurer sans risque pour observer la Lumière de la Nature. Les deux yeux en tireront mutuellement avantage et le monde éclairé de la signification qui œuvre derrière les formes de la nature s’ouvrira au disciple. Il pourra alors observer et travailler sur le plan de l’unité, de la synthèse et de la compréhension.

Ce passage mystique semble être tellement pertinent à un moment ou l’œil gauche de tant de bonnes personnes est tiré vers l’extérieur de la nature au travers d’une attirance incontrôlée pour les produits de la technologie. Les développements de la Haute Technologie apportent indiscutablement des avantages merveilleux, mais en même temps, trop de gens deviennent obsédés par une technologie de gadgets qui accapare leur temps et détourne leur attention. Ils deviennent involontairement aspirés dans le monde matériel et temporel, au lieu de s’élever dans la lumière de leur réalité intérieure où demeurent les vraies révélations. Nous avons désormais la connectivité et l’information à portée de main, mais la vitesse et le volume d’information que nous traitons constamment amène l’humanité vers une vision déclinante, et lorsque la vision décline, la voix de la conscience est également en danger d’extinction.

L’œil gauche qui devient fasciné et obsédé par les choses extérieures est l’une des plus grandes menaces posées par la technologie. Il y a un très bel article dans The Guardian intitulé “Comment la technologie a piraté nos cerveaux”, qui explique que des concepteurs de réseaux sociaux dans la Silicon Valley s’inquiètent des effets psychologiques sur les personnes qui touchent, balaient et tapotent leur téléphone jusqu’à 2617 fois par jour. Cela engendre un phénomène de constante attention partielle, où chacun développe une attention limitée et où “tous sont distraits”. Certains concepteurs de ces technologies prennent des mesures radicales pour se sevrer eux-mêmes de leurs fonctionnalités addictives. James Williams, un ancien stratégiste chez Google, qui a co-fondé un groupe de sensibilisation “Temps Bien Utilisé - Time Well Spent” s’étonne que la conception des produits et leurs effets sur la pensée et le choix des gens ne fassent pas de nos jours “la une des journaux”. Il s’inquiète que l’économie de l’attention puisse nuire à notre capacité à raisonner et de prendre des décisions pour nous-mêmes et puisse même affecter le fonctionnement de la démocratie. Williams demande “serons-nous capables de le reconnaitre, si et quand cela se produira” et “si nous ne le pouvons, comment saurons-nous si cela ne s’est pas déjà produit ? ”

Ceci illustre la nature du mirage, un terme qui se réfère à toutes les distorsions crées inconsciemment par le désir et le sentiment motivés à tort. Le mirage contrôle largement nos comportements sans que nous le sachions. La nature addictive de la vitesse, associée à l’attrait de la nature électronique de la matière se combinent pour former une puissante force. La technologie qui sert si bien l’humanité peut également nous amener dans un monde cybernétique sans âme où l’œil gauche commande et conditionne l’esprit à penser que “tout est là”. La nature addictive de la technologie peut aisément enfermer l’imprudent dans le royaume des mirages, aussi sûrement que n’importe quel désir familier a maintenu l’humanité prisonnière de la planète depuis si longtemps.

Par contraste, l’évolution mondiale grandissante vers la méditation et les disciplines spirituelles telles que la pleine conscience entraîne l’esprit agité à devenir un réservoir stable de réflexion qui peut capter la lumière de l’âme et la refléter. De cette manière la recherche de la vérité progresse car l’œil droit de la vision divine commence à faire projeter une lumière sur les mirages de notre époque. Malgré tout, il y a aujourd’hui beaucoup de raisons d’espérer que le monde s’éveille et reconnaisse les distorsions de la vérité qui caractérisent de si nombreux domaines des affaires humaines. Tout ceci fait partie de la recherche de la vérité – l’élimination des obstacles à une plus grande conscience que chacun fait partie d’un tout plus universel, quelque chose empli de merveilles, d’un sens et d’une intention. Par la purification des sens, une vision spirituelle de la destinée humaine prendra le contrôle et nous pouvons être certains qu’elle révèle déjà les mirages, l’ignorance et l’égoïsme qui freinent l’humanité. L’œil droit est actif et projette une lumière vers une ère nouvelle où le bon, le vrai et le beau domineront. Alors que cette lumière croit fortement, l’œil gauche se soumet sans risque à la vision de l’œil droit, et ensemble ils transmettront l’énergie combinée de leur regard à la nature pour guérir, transformer et sauver.

Un Thème, Trois Lieux, de Nombreux Présentateurs

Comme dans la précédente édition, les idées présentées lors des trois séminaires en novembre auraient pu être présentées de manières différentes. La séquence choisie passe des réflexions philosophiques de Patrice Brasseur sur comment la vérité peut être vue de manière toujours plus inclusive, aux rêveries de Jim Ryder sur comment la quête de la vérité au travers de la science peut être connectée avec à la fois la religion et la politique dans la société, amenant vers une plus mûre reconnaissance de l’interdépendance des diverses branches de la culture humaine. Ce sens croissant de plus d’interdépendance reflète l’interdépendance des Objectifs de Développement Durable des Nations Unies - ODDs (UN's Sustainable Development Goals - SDGs), et permet de mieux réaliser ces objectifs. Karen Elkins, qui donne une interview pour cette édition en complément des idées exposées lors de son séminaire de présentation visuel dynamique, relie l’importance d’être ouvert dans notre approche des vérités que la science pourrait nous révéler avec le besoin de reconnaitre et de réagir au caractère unique de chaque personne que nous souhaitons éduquer. L’importance du caractère unique d’une personne trouve fortement écho dans les efforts de Deborah Ravetz pour identifier les vérités intérieures du soi profond, une démarche qu’elle a suivie au travers de la littérature, de la peinture, et de la sculpture sociale, une forme artistique créée par Joseph Beuys. En optant pour une recherche physique plus directe de la vérité concernant le corps humain, le Dr. Albert van der Velde partage ses expériences de trouver des méthodes innovantes pour traiter le diabète de type 2, au travers d‘un modèle diffèrent plutôt qu’une approche conventionnelle médicamenteuse lourde, basée sur une médecine factuelle. Enfin, Cécile Sorbier étend le sujet de la vérité du règne humain aux vérités révélées par l’écologie, dans notre quête à comprendre comment améliorer notre relation avec les autres règnes de la nature.

La Vérité est Toujours la Prochaine Etape

VIDEO

Patrice et Frédérique Brasseur sont les fondateurs de la Psychosophie. S’inspirant d’Alice Bailey et de l’Agni Yoga, la Psychosophie est à la croisée de la philosophie, de la spiritualité et de la psychologie. (Cette présentation a été préparée conjointement par Patrice et Frédérique et présentée par Patrice.) Participant à la réunion Bonne Volonté Mondiale aux Nations Unies à Genève, Patrice commença par noter qu’il existe une connexion profonde entre la vérité et les justes relations. L’Idéal de justes relations est l’âme qui s’exprime pleinement elle-même au travers de la personnalité, créant une atmosphère de lumière et d’amour, et unissant tous les règnes de la nature. En réalité, la façon de comprendre les justes relations dépend de ce que les différents groupes considèrent comme vrai, ce qui en retour dépend de leur degré de conscience.

Patrice donna un exemple des différentes perceptions en fonction des sexes dans un village traditionnel, et dans une société démocratique égalitaire – car ce qui est accepté comme vérité partagée dans une culture particulière varie largement. Un autre exemple : un défenseur des libertés pourrait dire que la seule façon d’atteindre les Objectifs du Développement Durable (ODDs) c’est au travers d’actions individuelles, et “l’effet des retombées économiques” ; alors qu’une personne avec une vision plus holistique mettra l’accent sur nos responsabilités partagées pour la Terre, et que remplacer la compétition par la coopération est la voie pour réaliser les ODDs.

L’innocuité est une condition essentielle aux justes relations ; et nous devons donc être prudents d’éviter de porter un jugement prématuré sur la compréhension qu’autrui a de la vérité et des justes relations. Sans quoi, nous pourrions considérer leurs relations comme injustes et notre compréhension comme automatiquement supérieure. Nous devons prendre avec sérieux la responsabilité résumée dans la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, de respecter chacun, et de mettre en pratique ce respect dans la vie de tous les jours. “Pour permettre une juste relation, il est nécessaire d’être en accord avec la vérité propre à notre état de conscience, dans l’environnement dans lequel nous vivons”.

Patrice suggéra que nous avons deux responsabilités – d’appliquer les vérités auxquelles nous croyons dans nos relations quotidiennes ; et de continuellement s’efforcer à rendre nos conceptions de la vérité plus ouvertes et plus inclusives. Cependant, définir la vérité par rapport à la réalité est difficile, car il y a de multiples réalités. En effet, la vérité n’est qu’un symbole ou une représentation de la réalité, qui est toujours quelque chose de plus. “La recherche de la vérité est un processus mental de discernement, de compréhension des lois fondamentales du Réel ; et ce Réel est toujours au-delà de la vérité que nous allons approcher.” “ Jusqu’à ce que nous devenions vraiment intuitifs, nous lutterons avec les divers symboles de la vérité sur le plan de l’esprit. Toutes les vérités sont partielles et doivent être fondées sur l’expérience individuelle pour fonctionner. Par exemple, si l’on nous dit que “Tout est Un”, pouvons-nous intégrer cette conception dans notre vie quotidienne ? Si nous procédons ainsi, nous verrons que nos attitudes envers autrui changent, avec davantage d’intérêt pour la coopération et l’expression plus large de la fraternité ; les Objectifs du Développement Durable (ODDs) peuvent croître dans notre esprit. C’est en appliquant les vérités de cette manière que nous pouvons nous convaincre de leur validité “nous devons devenir les scientifiques de la vie intérieure”. ”En procédant ainsi nous apprenons que chaque vérité fait partie d’une plus grande vérité, et que notre compréhension peut continuer de s’élargir “A quelque niveau que nous soyons, la vérité est toujours la prochaine étape”.

Ainsi nous pouvons dire que nous ne cheminons pas de l’erreur à la vérité, mais que nous progressons de petites vérités partielles vers de plus grandes vérités. A cet égard, la vérité est partout, peu importe où nous nous situons sur le chemin de l’évolution de la conscience. “La vérité est la certitude à laquelle chacun accède selon son niveau de conscience, la certitude qui sert de base pour son évolution, jusqu’à la prochaine étape.” Ceci nous aide à comprendre que tous les enseignements sont vrais, et qu’ils sont utiles à des moments spécifiques sur le chemin de l’évolution ; et lorsqu’un enseignement a été intégré, l’on peut aborder des vérités plus vastes, mais ces enseignements restent utiles à ceux qui ne les ont pas encore éprouvées. Ainsi nous devrions comprendre que cela n’est d’aucune aide de penser que ceux qui n’apprécient pas les ODDs sont mauvais ; mais plutôt penser que les ODDs ne font pas encore partie de leur vérité. Ceci souligne la nécessité de poursuivre l’éducation.

Patrice conclut que toutes les vérités ne sont pas égales – plus une vérité est globale dans son application, plus elle est importante. Mais nous ne devons pas négliger pour autant les plus petites vérités locales en raison de cela. La question principale que nous devons nous poser régulièrement est “Quelle vérité utile ai-je la volonté de mettre en pratique ?” C’est ainsi que nous pourrons étendre l’œuvre de justes relations. Même si les ODDs ne représentent pas les vérités finales pour la planète, elles représentent cependant un tremplin très utile que chacun peut saisir.  worldgoodwill.org/video#pb

Quel est le Rôle de la Science dans notre Société ?

VIDEO

Le Dr. James Ryder a occupé les fonctions de Vice-Président de Lockheed Martin Space Systems Company et de Responsable de l’Advanced Technology Center. Un ami proche de Bonne Volonté Mondiale, dont nous avons appris avec tristesse le décès en juin 2018. En s’exprimant à Genève, Jim commença par définir la science comme “une méditation sur la nature de l’univers” (Lumière/matière/énergie/force), qui existe dans le contexte de la culture (nos croyances traditionnelles et nos valeurs partagées). Dans cette culture, la science se rapporte à la religion (“une méditation sur la signification ou le sens d’appartenance”); la politique / la gouvernance; et les arts. Nous pouvons effectuer une distinction entre le but et le rôle de chacun de ces “fondamentaux” de la société.

 

Le but de la science est d’organiser notre connaissance de l’univers. Ceci est diffèrent des choix que nous faisons sur la manière d’utiliser cette connaissance. La science trouve son application dans l’ingénierie, et dans la partie technologique de la médecine, dirigée par les besoins culturels qui peuvent s’exprimer dans la religion et la politique ; la religion trouve son “application” dans la politique et le gouvernement. Le but de la religion est de rechercher le sens ; alors que son rôle est d’aider chacun à comprendre “qui sommes-nous, ou quoi sommes-nous ?”, en développant des relations avec le Divin.

Pour ce qui est de la politique, qui pourrait être définie par “qui possède quoi, quand et comment ?”, elle guide le gouvernement. Le but du gouvernement est d’exercer son autorité sur les politiques d’état.

Jim suggéra d’autres pistes pour considérer ces définitions : la science illumine ce qui semble vrai ; alors que la religion illumine ce que nous croyons, voulons ou désirons ; et la politique s’occupe de déterminer exactement ce qui est créé (selon nos connaissances scientifiques et leur mise en application au travers de l’ingénierie). Ainsi la société est basée sur un dialogue entre les faits/la connaissance (science), les valeurs (religion/philosophie), et la politique (les politiciens – bien que le monde des affaires jouent un rôle croissant).

Utilisant la métaphore de la lumière, il suggéra que bien que la lumière physique (science) révèle des faits matériels, la lumière métaphorique ou subjective (illumination / religion) révèle ce qui se cache derrière la couche extérieure de la matière. En regardant l’histoire, nos idées modernes ne sont pas si éloignées des anciennes connaissances. Ainsi, certains scientifiques étudient désormais la conscience, et reconnaissent son ubiquité dans tout l’univers, amenant ainsi la science et la religion en harmonie, et procurant une base plus solide pour donner naissance à des technologies positives par le biais de la politique et des gouvernements. “Cette conscience ubiquitaire dans l’univers représente l’ancienne sagesse, et c’est là vers où la science tend désormais”. L’interrelation entre la science, la religion et la politique est fondamentale, bien que cela ne soit pas souvent compris. De même l’interdépendance entre les différents ODDs doit être comprise afin de les réaliser.

worldgoodwill.org/video#jr2

La Lumière Révèle : Perspectives Scientifiques d’Avant Garde sur le Réel

VIDEO

Karen Elkins est la fondatrice, l’éditrice et la conceptrice de Science to Sage, un magazine en ligne qui présente des penseurs d’avant-garde dans les domaines de la science, de la spiritualité, de la philosophie, de l’art et de la sagesse ancienne. Elle est l’auteur et la conceptrice du livre à paraitre, Voyage Visuel à l’Envers dans notre Univers (Inside Out Visual Journey into Our Universe). Elle a également co-fondé le Centre d’Education et de Ressource Silbury à Vancouver, Canada pour les Etudiants Doués et Créatifs (Silbury Education and Resource Centre for Gifted and Creative Learners in Vancouver, Canada). Interviewée par Bonne Volonté Mondiale pour cette Lettre, Karen décrit comment sa passion pour l’interconnectivité des choses a évolué. Elle est née de son travail cherchant à lier des domaines différents par une méthode interdisciplinaire dans le programme du Centre d’Education et de Ressource Silbury pour les Etudiants Doués et Créatifs. Des experts dans différents domaines furent invités et Karen commença à voir des schémas organisés (“vous commencez à regarder la nature avec sagesse”). Ceci fut encore nourri par son travail avec des scientifiques alors qu’elle commença à concevoir le magazine en ligne Science to Sage.

À travers son travail sur le magazine et ses explorations à Silbury, elle commença à percevoir un triangle comme schéma / principe d’organisation dans toute la nature – la lumière, l’eau, les molécules, les changements d’état de la matière. Sa nature est fractale, et tissée selon un “nombre d’or”, que l’on peut imaginer comme un fil d’or tissant la vie dans les réflexions de la lumière, qui peut conduire à un état d’émerveillement. Mais bien que stimuler un sens d’émerveillement et d’étonnement devint un aspect important du travail à Silbury, l’idée première était d’accepter et cultiver le caractère exceptionnel de chaque enfant - “comment vous captez leurs besoins pour qu’ils atteignent…leur destination ?” ; puis la variété infinie d’approches de la connaissance lui permit d’élargir sa vision – “il y a un chemin infini d’exploration et de découverte”.

Examinant les difficultés du système éducatif à satisfaire les besoins d’une conscience croissante des enfants d’aujourd’hui, Karen nota que mettre une raison unique d’incarnation d’une personne dans un cadre uniforme peut provoquer un drame pour l’âme, et cela demande aux enseignants et aux parents de s’opposer à cela afin d’encourager les passions de chaque enfant. Elle nota également qu’être “doué” n’est pas suffisant, les enfants ont également besoin de courage, de soutien et de compréhension. Leur capacité naturelle pour l’exploration a besoin d’être alimentée, en même temps que le déploiement de leur unique raison d’être. Et différents types d’étudiants nécessitent différentes approches. Elle partagea sa propre expérience d’étude de l’anatomie plus tard dans la vie, où elle trouva qu’elle avait besoin de dessiner pour mémoriser ; et environ un tiers des enfants qu’elle rencontra avaient besoin d’une approche visuelle pour étudier ce qui donnait un sens à la façon dont toutes les choses et les merveilles de la nature sont interconnectées, quelque chose qu’elle chercha à mettre en œuvre dans Science to Sage. Elle expliqua que travailler dans un cadre scolaire lui permit d’attirer des experts dans diverses disciplines, et permit aux enfants d’avoir d’avantage d’options pour présenter leurs connaissances autrement que par écrit, par exemple sous forme de films, d’animation, de robotique, permettant aux enfants de devenir créateurs.

Répondant à une question sur sa perspective relative à ce que beaucoup perçoivent comme une crise dans l’histoire planétaire, elle nota la répétition cyclique des schémas de l’histoire et la nécessité d’émergence d’un équilibre. Elle cita l’archétype du chemin du héro comme un schéma à suivre, quelques-uns seulement étant prêts à le faire en raison de leur désir de prévisibilité, mais aussi parce que nous sommes conditionnés depuis notre jeune âge à être dociles et nous conformer aux normes établies (“comment nous incarnons et donnons pouvoir à l’essence de ce que nous sommes venus faire ici avec l’essence de la bonté ? avec l’essence de la vertu ?”) Elle dit que nous devons revenir aux valeurs humaines qui produisent de meilleures conditions pour tous...

Lorsque interrogée au sujet des “diseurs de vérité” qu’elle rencontra dans son travail pour Science to Sage, Karen répondit que certains peuvent être fort connus, alors que d’autres ne le sont pas. Karen a également été influencée par les traditions spirituelles Orientales et le travail fondateur de Gregg Braden, de même par John De’Pew et Richard Merrick, ces deux derniers ayant œuvré au rapprochement de la science et de la religion. Ces connexions suggèrent qu’à un moment de l’histoire, il y avait une histoire, qui s’est ensuite fragmentée, nous amenant à l’image fracturée que nous avons aujourd’hui. Les “diseurs de vérité” figurant dans le magazine de Karen mettent en évidence l’unité originelle, et le symbolisme commun qui lie diverses traditions. Chaque tradition met en lumière un aspect particulier du tout, mais nous ne devons pas oublier les points communs sous-jacents, qui nous permettent d’accepter la diversité et de vivre en paix. “ Mon rêve serait que l’humanité puisse trouver ces points communs et vivre en paix.

Cela donna lieu à une discussion au sujet de l’importance de connaitre d’autres cultures, et de la peur du changement pour les gens. Karen associa cette gêne à la nature électrique du véhicule humain. Elle nota qu’apprendre quelque chose de nouveau était dynamisant pour elle, mais en raison de nos différences, cela peut créer de l’anxiété chez les autres, car nous sommes également conditionnés par des schémas cycliques répétitifs et des habitudes. Karen fit part du travail qu’elle trouva particulièrement utile : le Dr Joe Dispenza utilise la méditation et la visualisation pour aider les gens à créer de nouveaux schémas de pensée et de comportement, et se rapportant également à des domaines plus subtils. Elle effectua également des exercices respiratoires et des régressions dans ses vies antérieures, elle croit que chacun doit trouver son propre chemin : “Il n’y a pas qu’une seule voie pour qu’une personne arrive à ce dont elle a besoin au niveau supérieur.” ”Pour elle la réponse ultime a été parfois la prière”. “Demandez et la porte s’ouvrira.” Tout cela l’a aidé à sortir de schémas figés.

Elle nota que les media d’information sont actuellement figés dans une manière de communiquer qui crée la peur et le séparatisme, qui peuvent être incroyablement destructeurs pour l’âme. L’opération de dispersion de cette atmosphère négative de pensées et d’émotions, entreprise par ceux qui travaillent avec la vérité et la lumière, est quelque chose d’abordé par à la fois Bonne Volonté Mondiale et Science to Sage ; et Karen de noter à quel point c’est un processus d’application de la même sagesse sans âge dans un nouveau contexte. Si cela peut être réalisé adroitement, alors ce sera moins menaçant pour ceux qui craignent le changement.

Karen partagea comment les images de ses plus récents ouvrages lui ont permis d’apprécier combien nous étions tous responsables pour reproduire les schémas d’énergie que nous projetons dans le monde. Elle nota également que la science elle-même est lente à admettre le besoin d’une nouvelle approche, qui reconnaisse l’omniprésence de la conscience et de la vie dans tout l’univers, et les effets positifs que tous les êtres vivants peuvent avoir sur chacun en projetant des pensées éclairées et d’amour. Elle mentionna que la résonance électromagnétique de Schumann de la Terre est la même que celle du cœur et du cerveau, nous liant tous et nous rendant mutuellement responsables ; et le fait que les humains et la Terre sont tous deux composés d’eau principalement. Nous devons reconnaitre notre résonance avec la Terre et prendre soin d’elle, car c’est le terrain de notre existence - “nous sommes fous lorsque nous ne faisons pas honneur à la Terre”, et bien qu’il existe de nombreux serviteurs par le monde, nous devons également engager nos dirigeants à faire avancer cette vision.

worldgoodwill.org/video#ke

Développer le Discernement par la Transformation de notre Biographie

VIDEO

Deborah Ravetz est une artiste, philosophe et auteur, et elle travaille également avec la sculpture sociale, la forme artistique lancée par Joseph Beuys. Deborah débuta en notant que dans son travail, elle œuvre avec les gens – elle aide également les gens à trouver leur vocation. – “Je suis intéressée par la libération du plus profond de soi-même au travers du service”. Elle demanda : “Qu’est-ce qu’être personnel ?” Alors qu’elle constata que certaines personnes s’excusent d’être personnelles, elle estime qu’il ne faille pas que cela soit seulement de la complaisance, car ”si vous parlez de l’aspect personnel d’une certaine façon, cela est élevé au rang d’universel”.

Elle partagea sa passion d’enfance pour la lecture – par ce biais, elle découvrit l’Holocauste dans le roman L’Exode (Exodus). Cela l’émut profondément : elle ne le vit pas comme un problème spécifiquement allemand, mais comme une question universelle - comment cela ait pu se produire et comment agirait chacun dans des circonstances similaires. Ainsi l’Holocauste, une sorte de plaie, devint pour elle comme un organe de perception, et plus tard dans sa vie, elle se rendit à Auschwitz avec son mari, et lut à propos de son commandant, Rudolf Höss. Il voulut à l’origine être un fermier, mais en raison de son expérience de gardien à Dachau – ou la dureté et la cruauté furent louées – combinée avec sa peur de montrer sa vulnérabilité, il n’écouta pas les aspirations de son moi authentique, mais au contraire se transforma en monstre.

Elle lia ce manque d’authenticité avec sa propre expérience d’enfant grandissant en Rhodésie du Nord (désormais le Zimbabwe), où sa mère et ses grands-parents émigrèrent après la guerre. Sa famille, et d’autres expatriés Britanniques, y menèrent une vie de luxe relative, qui contrastait fortement avec la pauvreté de leurs serviteurs. Pourtant Deborah sentit que le luxe servait à cacher la tristesse causée par le traumatisme réprimé de la guerre. Etant sensible à cette tristesse, bien qu’à l’âge de l’enfance, Deborah fit l’expérience de la dépression. Puis elle fit la découverte du roman Terrain Dangereux (Where Angels Fear to Tread) de E. M. Forster, qui explore le dilemme moral du comportement “respectable” par opposition à la joie véritable. Lire cela à l’âge de 10 ans donna l’espoir à Deborah d’une autre façon de voir le monde, et lui permit de rencontrer des gens qui écrivaient des livres similaires lorsqu’elle entra à l’université.

Lorsqu’elle entra enfin à l’université, elle découvrit que même là, les problèmes de cacher notre vrai soi derrière un masque social persistait, et que nous devions rechercher activement les personnes qui souhaitent être authentiques “partout où nous allons il nous est difficile de vraiment dire et d’être qui nous sommes et de trouver comment en parler.” ” Elle cita le philosophe Theodore Zeldin, auteur de Les Plaisirs Cachés de la Vie (The Hidden Pleasures of Life), qui croit que le signe de notre temps c’est le caractère unique et l’importance de chaque personne, et que découvrir notre biographie, et ce pourquoi nous vivons est une tâche très dure. La volonté de connaitre vraiment la différence chez autrui par une profonde écoute est très importante. important. 

Grâce à un intérêt profond à découvrir ce qui rend une autre personne unique, elle fut attirée par le travail de Joseph Beuys, artiste allemand. Deborah nota qu’il y avait une sorte de mythologie au sujet d’une partie de la vie de Beuys, liée à son expérience durant la seconde guerre mondiale, et elle supposa qu’il parlait de ce mythe pour diriger l’auditeur dans la conscience mythologique, qui traite des vérités au-delà du monde ordinaire. De retour en Allemagne après la guerre, dans une période profondément traumatisante assombrie par la peur d’un holocauste nucléaire, Beuys décida qu’il était très important d’élargir le champ d’action de l’art. Il inventa le terme sculpture sociale. L’idée est que “l’artiste trouve la question et ses peines les plus profondes, ce qui est caché, ignoré, nié dans notre culture” et cherche à trouver le remède à ces questions. La question est évoquée sous une forme artistique, de telle sorte qu’elle soigne le lieu de la blessure, et de tout cela émerge une sorte d’esthétique éthique – la souffrance est ressentie si profondément que notre cœur est changé, et nous voulons trouver comment faire partie de la solution.

 

Deborah eut la chance d’être formée par l’un des élèves de Beuys, et la sculpture sociale qu’elle créa s’intitule La Recherche du Soi Profond (The Search for the Deep Self), qui cherche à approfondir cette question - pourquoi les gens ont-ils si peur d’être vus ? Elle nota que tous ont probablement des noms par lesquels ils ont été appelés qui les ont blessés, et pour elle, c’était “pesant”. Elle n’arrivait pas à comprendre ce qui n’allait pas dans tout cela.

Elle mentionna comment, dans Ibsen de Peer Gynt, lorsque Peer Gynt est approché à la fin de sa vie par le Fondeur de Boutons, il apprend qu’il sera fondu en boutons parce qu’il avait vécu une vie tellement médiocre qu’il aurait pu également ne pas avoir existé. Deborah dressa un parallèle avec l’idée de la philosophe allemande Hannah Arendt sur la banalité du mal, notant qu’Arendt décrivait Adolf Eichmann, l’un des architectes de l’Holocauste, comme quelqu’un qui n’avait pu avoir de conversation avec lui-même, pour permettre à sa vie intérieure de l’interpeller : le Fondeur de Bouton dit quelque chose de similaire à Peer Gynt. Peer Gynt demande ce qu’il aurait pu être fait différemment, et le Fondeur de Bouton répond qu’il aurait dû vivre sa vie plus intensément – une réponse qui enchanta Deborah. Lorsque Peer Gynt demande comment faire, le Fondeur de Bouton répond que cela est difficile, mais qu’il faut essayer, et que la clé est d’apprendre comment mourir et renaitre.

Pour Deborah, c’était le point de départ lui permettant de mettre des mots à son interrogation la plus profonde, parce que son intensité était telle que presque toutes ses conversations avaient tendance à être profondes, ce qui pouvait être effrayant pour certains, mais aussi pour elle-même, car la peur des autres peut ressembler à de la haine.

Deborah nota que Goethe avait écrit au sujet de mourir et renaitre, et qu’une personne qui est incapable de mourir et renaitre est quelqu’un qui préfère une vérité qui n’évolue jamais, une idéologie fixe. Mais à moins de lutter avec les difficultés que la vie nous réserve, celles-ci peuvent se transformer en névroses. Mourir et renaitre c’est abandonner ce qui est usé, et se retrouver dans une sorte de désert, où l’on éprouve une profonde anxiété. Deborah nota que comprendre cela l’aida à comprendre et compatir au comportement de ses parents et de ses grands-parents, car personne n’a jamais dit à ces derniers que le processus du profond traumatisme de la guerre était inévitable, et que c’était le milieu d’un état de transformation.

Keats dit qu’être dans cet état, c’est être en capacité négative, ce qui permet d’accepter l’incertitude. Keats suggéra que c’est une erreur que d’essayer de sortir trop vite de cet état par une approche intellectuelle : si vous pouvez supporter l’expérience, le futur vient à vous, votre ancienne vie s’évanouit, et c’est exactement ce dont vous avez besoin. Deborah fut ravie de lire cette confirmation de sa propre expérience, et remarqua que c’était également un problème dans le milieu éducatif – nous n’avons pas appris qu’échouer et être perdu pouvait être très créatif. Elle y fut également exposée dans son professorat à l’école d’art, ce qui l’inspira d’écrire L’Art de D’être Humain (The Art of Being Human).

Deborah trouva encore confirmation de ces idées chez le poète allemand Rainer Maria Rilke. Rilke souffrit du sentiment que le monde a été réduit à faire de l’argent et à la recherche du bonheur, avec toutes les difficultés, la souffrance, la mort et les mystères délibérément ignorés. Dans l’un des Duino Elegies, Rilke qualifie cela ville de la souffrance, où tout est en surface et où la vie a perdu sa saveur. Puis il décrit un autre monde, une terre de souffrance, où la mort emporte chacun sous la surface de sa vie. C’est alors seulement “lorsque les difficultés et l’anxiété sont ressenties que surviennent la clairvoyance et la joie profonde”. Enfin, Deborah conclut que lutter avec vos questions les plus profondes est en votre pouvoir, et c’est seulement en persistant dans cette lutte que vous aurez l’occasion d’accéder à une nouvelle vie et la vérité.

worldgoodwill.org/video#dr

Un Mode de Vie pour Elixir de Bonne Santé et de Bien Être

VIDEO

Dr. Albert van der Velde est un Généraliste aux Pays Bas et un Co-fondateur et Membre du Conseil d’Administration de Stichting Voeding Leeft (la Fondation Alimentaire). Albert commença par suggérer que nous devons être d’avantage connectés avec notre corps. Il expliqua sa perception du caractère incomplet du schéma de médecine factuelle, car son expérience en tant que médecin généraliste lui a prouvé l’impossibilité d’élaborer un programme de traitement individuel établi sur la base de résultats partiels d’études aléatoires. Par ailleurs, dans la mesure où chaque cellule dans le corps est soumise à 80,000 réactions électromagnétiques par seconde, se produisant simultanément dans des milliards de cellules – qui peut dire qu’il est possible d’établir des preuves et une vérité à partir d’une telle situation complexe ? Ainsi “nous devons nous intéresser d’avantage à la connaissance des interactions dans notre corps”.

Albert nota les changements qui sont intervenus dans l’évolution de la forme physique humaine au cours des soixante dernières années, avec toujours plus d’obésité et de diabète, car l’augmentation de la pollution électromagnétique et chimique et les produits alimentaires hautement transformés nous ont impacté. Il remarqua qu’il existe un conflit entre ces impacts grandissants de notre environnement et le génome, car notre ADN a besoin de milliers d’années pour s’adapter. Il y a maintenant d’avantage de compréhension comment la plupart des maladies sont causées par la pollution environnementale. Notre métabolisme est perturbé par ces impacts, y compris par l’augmentation de la quantité et de la variété de sucres contenus dans nos plats préparés, (l’Organisation Mondiale de la Sante – OMS) recommande désormais que notre absorption quotidienne de sucres soit inférieure à 5 % de nos besoins d’énergie pour réduire les distorsions métaboliques telles que la résistance à l’insuline et les inflammation mineures, en raison de la perturbation du fonctionnement normal des cellules adipeuses du corps. Et d’autres facteurs, tels que le manque d’exercice physique, l’anomalie de bactéries intestinales, le stress chronique et le manque de sommeil qui jouent également un rôle.

Albert déclara que l’inflammation chronique peut conduire à diverses maladies chroniques, tel que démontré par le travail du Dr Dariush Mozaffarian de la Faculté de Médecine d’Harvard. Albert fut choqué de réaliser que certains médicaments qu’il utilisait pour traiter ses patients atteints du diabète type 2 agissaient de telle sorte qu’il leur était en fait plus difficile de se remettre. C’est ainsi qu’avec deux amis il établit Stichting Voeding Leeft (la Fondation Alimentaire), une plateforme indépendante pour éduquer les gens sur la façon dont la nourriture affecte notre santé. L’idée est de considérer la nourriture comme un remède individuel aux désordres chroniques.

Ils trouvèrent, avec l’encouragement du groupe, qu’il est plus facile de s’en tenir à un régime alimentaire spécifique et à un changement de style de vie, et qu’accroitre la conscience du corps aide les gens à trouver quelle alimentation est bonne pour eux. Leur programme intensif de six mois mettant l’accent sur la mise à disposition d’information sur la maladie, l’apprentissage à cuisiner sainement, à faire de l’exercice, et l’accompagnement à comment vaincre les obstacles possibles, a aidé les gens à mettre un terme à leur diabète de type 2.

Albert nota également que l’interaction entre des niveaux élevés de glucose et de protéines dans le corps pouvait conduire à la formation de produits finaux de glycation avancée (PFGA). Il insista sur un relativement nouvel outil de diagnostic pour les PFGA qui utilise la lumière, et il exprima l’espoir que dans les dix prochaines années nous reconnaitrons que la formation de PFGA a beaucoup à voir avec tous les types de maladies chroniques. Il cita la croyance dans une force de vie sous-jacente à toutes les formes extérieures par presque la moitié de la population mondiale – connue variablement sous les noms chi, prana et ruach, un concept absent du monde occidental, et conclut que “Si nous pouvons tous incorporer l’idée que… tout sur la planète possède une force de vie, et que nous pouvons travailler avec elle, je pense que nous pourrons alors faire beaucoup de choses…pour la santé et le bien être.”

worldgoodwill.org/video#av

Justes Relations Humaines dans les Questions Environnementales

VIDEO

Cécile Sorbier est la Directrice Environnement pour Femmes Internationales Murs Brisés (FIMB). Leur mission est de “réunir tous ceux qui travaillent pour un retour à des valeurs supérieures”. L’organisation connecte 350 millions de gens dans 105 pays, mêlant ensemble l’éducation, l’humanitaire, l’environnement, l’interconfessionnel, les affaires, la santé, l’art, la culture et le sport.

Cécile décrivit l’écologie comme la science émergente des relations entre les organismes et le monde environnant “non-vivant : de fait un écologiste est un défenseur de la nature, dont l’attitude peut être colorée par sa propre vision du monde. L’écologie synthétise les idées de diverses disciplines. Pourtant elle est également instinctive, en ce sens que les enfants étudient naturellement leur relation avec les autres créatures. L’expérience de l’enfance influence nos attitudes envers “l’autre”, ce qui, dans le sens le plus large signifie tous les autres êtres vivants. En grandissant, notre compréhension de ce qu’est l’environnement grandit également, enrichissant ainsi nos observations. “Pour devenir un écologiste, nous n’étudions pas une science, mais les résultats d’une multitude d’interactions entre une multitude de sciences.” Et nous découvrons que c’est une étude infinie et une ultime vérité non figée. De fait, nous sommes tous écologistes, nous détenons chacun une part de la vérité (“nous détenons chacun une part de la vérité, parce que nous avons acquis une vision unique qui est indispensable à la connaissance globale”), et personne d’entre nous n’a accès à la globalité de cette connaissance.

Ceci nous aide à comprendre la difficulté à discerner la vérité au sujet des questions d’écologie aujourd’hui. L’expertise et la passion dans un domaine de l’écologie peut signifier l’ignorance dans un autre. Cécile donna un exemple d’ornithologues qui étaient tellement pris par leurs observations qu’ils piétinèrent accidentellement une orchidée rare. Et cela rend particulièrement difficile la tâche pour rapprocher la protection des écosystèmes avec ce que cherche à en faire l’humanité, étant donné que les décisions politiques ne sont généralement pas prises pour le mieux de toutes les formes de vies, mais selon les ambitions des gens qui cherchent à se faire élire ou réélire. Alors comment faire tomber les murs d’une façon non-violente, pour voir le monde dans son ensemble ? Comment établir de justes relations humaines en faveur de l’écologie ?

Nous devons avoir la volonté de dépasser nos peurs et nos limites, de nous ouvrir aux autres. Ainsi, avec respect, responsabilité et aide mutuelle, nous pouvons développer l’humilité, la simplicité, la patience et le service. Cécile donna des exemples du travail de FIMB : en Inde, Sanjeeta, une écologiste et présidente de FIMB Gujarat, a trouvé une méthode pour réaliser de bons résultats écologiques, bâtir la bonne volonté, et répondre aux besoins réels des villageois en les rencontrant de façon inhabituelle, en se rendant auprès d’eux à bicyclette. Comme les femmes sont censées marcher, cela permet de briser les stéréotypes des sexes ; et alors qu’elle pourrait s’y rendre en voiture, cela démontre son effort personnel pour se connecter à la situation des villageois. Ainsi, elle est plus susceptible d’être écoutée avec respect. En Afrique, Arouna, le président d’un centre de jeunesse au Burkina Faso, est un conteur d’histoire. Pour résoudre un problème de livraison d’eau, il entreprit une consultation auprès des locaux et établit un service low-cost qui créa deux emplois et fut facile à mettre en place. Les jeunes furent contents de pouvoir participer pleinement, et FIMB eut seulement à encourager et soutenir Arouna dans son approche. En Europe, bien que notre agriculture soit censée être avancée, la capacité de production des sols est en déclin, en raison d’un manque continuel de respect et d’attention. Le co-fondateur de FIMB, Alexandre Homé, inventa l’agriculture Ki, une poudre qui peut être utilisée pour traiter homéopathiquement les sols, pour leur redonner leur vitalité naturelle. Les résultats sont positifs – production en hausse, moins de maladies et de parasites, périodes plus courtes de croissance, et des plantes plus vigoureuses qui sont parfois plus grosses, et d’une meilleure saveur.

Cécile conclut en faisant part de l’initiative de FIMB pour la protection de la Vie, le Serment de l’Humanité, et nota qu’au regard des nombreux maux confrontant notre planète, “Nous n’avons pas d’autre choix que de participer, avec tout notre engagement, acceptation et ouverture, en pleine conscience de nos limites et de nos forces, afin d’être au service du futur.”

worldgoodwill.org/video#cs2

Réflexions sur la Vérité et le Discernement

Comme élément de préparation pour le Séminaire, un livret de pensées émanant d’un large éventail d’auteurs a été préparé. Ci-dessous en figurent quelques-unes. Pour recevoir un exemplaire du livret, merci d’utiliser le formulaire de commande. ICI.

L’eau dans un récipient scintille ; l’eau dans la mer est sombre. La petite vérité a des mots qui sont clairs ; la grande vérité est très silencieuse.

Rabindranath Tagore

Croit en ceux qui recherchent la vérité mais doute de ceux qui disent l’avoir trouvée.

André Gide

La vérité, en tant que telle, est vue et connue. Les formes du monde extérieur des phénomènes (extérieur du point de vue de l’âme et de fait comprenant les trois mondes de notre vie quotidienne habituelle) sont perçues comme telles mais sont le symbole d’une Réalité intérieure et spirituelle.

Alice Bailey

Je ne suis certain de rien mais de la sainteté des affections du Cœur et de la vérité de l’Imagination.

John Keats

L’opposé d’un énoncé correct est un faux énoncé. Mais l’opposé d’une profonde vérité peut aussi être une autre profonde vérité.

Niels Bohr

Certaines personnes pensent avoir du discernement alors qu’en réalité elles sont juste suspicieuses. La suspicion vient d’un esprit usé ; le discernement vient d’un esprit neuf.

Joyce Meyer

Je refuse d’accepter l’idée que le genre humain soit tragiquement condamné à l’obscurité du racisme et de la guerre et que la lumière de la paix et de la fraternité ne ne puissent jamais devenir une réalité … Je crois que la vérité désarmée et l’amour inconditionnel auront le dernier mot.

Martin Luther King, Jr

keep in touch

World Goodwill in Social Media