Réunion de méditation de la fête du Cancer - Genève

En Cancer, Dieu insuffla le souffle de vie dans les narines de l'homme et l'homme devint une âme vivante. Dans ces mots, il est établi la relation qui existe dans la Pensée de Dieu entre l'esprit (le souffle de vie), l'âme (la conscience) et l'être humain (la forme). Comme l'être humain tourne autour du zodiaque dans le sens ordinaire, il entre continuellement et consciemment en incarnation en Cancer, la constellation sous laquelle est appliquée et administrée la Loi de Renaissance. Au fond, ce n'est pas le désire qui incite au retour.On ne désire, au fond, ce qui incite le retour. La principale incitation est le sacrifice et le service à ces vies mineures qui dépendent de l'aspiration plus élevée (que l'âme spirituelle peut donner) et la détermination qu'ils peuvent aussi atteindre le statut planétaire équivalent à celui de l'âme sacrifiée. Le plus grand intérêt réside dans le fait que ce sont des groupes qui se réincarnent tout le temps et que l'incarnation d'un individu est accessoire par rapport à ce qui est plus grand.

La tâche en Cancer est d'utiliser le flux d'énergie disponible pour libérer le principe de l'âme emprisonnée dans toute forme matérielle. La forme est nécessaire à la manifestation, mais la matière peut et doit fournir un véhicule à utiliser par l'âme. L'énergie, dans ce signe, peut être dirigée par la méditation vers la construction du «nouveau matérialisme», défini comme le droit à l'utilisation et au développement de toutes les ressources matérielles de la planète pour le bien-être et le progrès de l'humanité tout entière. La lumière et l'énergie de l'âme doivent être libérées et tournées vers cet objectif.

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Allocution de la Pleine Lune du Cancer

Mardi 19 juillet 2016 à l'Arcade

Chers amies et amis, soyez les bienvenus, en personne ou à travers internet à cette rencontre de pleine lune sous le signe du Cancer. La note clé de ce signe est : « Je construis une maison illuminée et l’habite ». 

Tout à un commencement, et il est dit qu’en Cancer Dieu insuffla dans les narines de l’homme le souffle de vie et l’homme devint une âme vivante [1]. Cette idée nous offre l’image d’une réanimation. La respiration originelle a été donnée à l’homme et provenait de l’extérieur de lui-même, et parce qu’il a accueilli cette respiration, parce qu’il en a été l’hôte, l’homme est devenu une âme vivante. Nous pourrions dire aussi que c’est ainsi que l’homme est devenu une maison habitée -car cela nous offre une lecture de la note clé de ce signe.

Voilà donc une respiration qui s’offre comme un lien entre la vie et la mort, ou comme un lien de rédemption ; un lien entre cela qui était délié de la vie vivante et entre cela qui s’étend et s’éloigne de son origine, du point profond de son cœur où son dessein vit caché, pour racheter ou relever, par le sacrifice, ce qui est promit à la plus noble destinée. Cette noble destinée promise à l’homme est celle de l’égalité : car il existe l’égalité entre l’esprit et la matière et l’on en dit que « la matière est l’esprit à son point le plus dense et l’esprit est la matière à son point le plus haut [2] ». L’égalité est donc le lien qui nous unit dans la vie. Par ce lien nous vivons et frayons notre chemin vers notre héritage spirituel et c’est ce lien qu’il nous faut cultiver car il nous libère dans la fraternité et le partage. Le Divin existe en toute chose et en toute chose, nous l’honorons.

Lions-nous alors à cet instant aux groupes et aux individus qui se recueillent et méditent lors de cette pleine lune. Puis prononçons en nos consciences et par nos voix le mantra de l’unification : 

Les fils des hommes sont un, et je suis un avec eux
Je cherche à aimer, non à haïr.
Je cherche à servir et non à exiger le service dû.
Je cherche à guérir et non à blesser.
Puisse la souffrance apporter sa juste récompense de lumière et d’amour.
Puisse l’âme dominer la forme extérieure, et la vie, et toute circonstance.
Et révéler l’amour qui demeure sous les événements du temps.
Que la vision et l’intuition viennent
Puisse le futur se révéler.
Puisse l’union intérieure triompher.
Et les divisions extérieures cesser
Puisse l’amour prévaloir
Et tous les hommes s’aimer.

OM

Psychologiquement, lorsque l’on utilise le terme «d’homme » en contraste avec le terme d’âme c’est que l’on cherche à désigner l’idée de cette quadruple entité qui se compose d’un corps physique, éthérique, astral et mental et dont la substance de chacun de ces corps est animé d’une cohésion propre à chacun de ses corps ou intégrée entre les différents corps ; et que l’on distingue ce « tout » de l’ange solaire, porteur de lumière et de vie et « rédempteur par le toucher ». Cette dualité psychologique existe dans le temps et s’efface dans le temps. Mais la question qui se pose à nous autres, frères et sœurs humains ; parents tous de tout un chacun, nous qui mourront et vivons ensemble, nous qui apprenons et gagnons en expérience chaque jour par notre souffrance côte à côte dans l’éveil à la réalité ; la question est : comprenons-nous que d’une certaine manière nous vivons des deux côtés de l’abysse psychologique que sont le pôle de l’esprit et celui de la matière? Que l’un et l’autre de ces pôles sont un même vecteur de l’extériorisation d’une même vie ? Que d’un « coté » se trouve la vie et de l’autre se porte le service ? 

Fort de notre réponse -qui se veut aisément positive, du moins au niveau théorique, nous pouvons aligner notre attitude et nos actions. C’est dans l’amplitude de l’inspire et de l’expire de la vie de l’Ame, grâce à l’influence des rayons et aux crucifixions successives que nous serons progressivement étirés et étendus en conscience. Ce qui peut se présenter à la perception tour à tour sous forme d’unité en la masse, d’individualité, de dualité, de triplicité ou de fusion sera progressivement vu par l’œil unique de la reconnaissance.  

Il est dit que le crabe du Cancer bouge lentement, qu’il est identifié avec sa demeure et porte sa maison sur son dos ; il est dit dans la même veine que le sujet du cancer est identifié à la masse [3], et il est indiqué de façon très astrologique que par la porte du cancer filtre « la lumière magique, magnétique qui guide l’âme dans les lieux sombres de l’expérience [4]. »

Ces idées suggèrent à notre compréhension la signification du Cancer, et certainement nous permettent de mieux discerner dans notre méditation l’émanation mystérieuse de l’influence disponible en ce temps de pleine lune pour ce qui concerne notre aspiration à reconnaître l’influence du Cancer sur la roue renversée. Une lumière attire l’Ame dans la densité de la forme, et certainement par la qualité diffuse de celle-ci, et par son contact intimement mêlé à nos véhicules, elle ne se prête que difficilement au discernement. 

Le Cancer a comme régent la Lune et Neptune [5], autrement dit la Mère de toutes les formes et le Dieu des eaux. L’idée de discernement est donc mise en exergue, car peut-être symbolise-t-elle l’épreuve qui est celle de la conscience individuelle émergeante de la conscience de masse et de la psyché tendant ses sens vers une nouvelle écoute, en direction de la conscience de groupe et vers la perception du mystère de son être – celui qui anime l’habitant de sa maison. N’oublions pas que l’opposé polaire au Cancer est le Capricorne et que celui-ci peut signifier l’ascension vers l’Esprit. Cela nous éclairera certainement sur l’Epreuve d’Hercule dans ce signe du Cancer, une épreuve à répéter maintes et maintes fois, celle de saisir et de se lier à une « forme de vie » qui s’échappe inlassablement de son attention relâchée. Une forme de vie symbolisée par une biche, légère, alerte, innocente, qui ne se révèle pleinement qu’à l’âme qui s’est délivré de la Mère de toutes les formes et du Dieu des eaux. Deux points sont donc portés à notre attention ; d’une part le point évident que notre attention doit être étendue et tendue précisément vers le subtil et le subjectif : ce que l’occultiste et l’étudiant en ésotérisme appellent le monde des causes. De là l’échappée possible et progressif de la forme. L’autre point étant l’enseignement ésotérique qui nous suggèrent de laisser la mer de nos émotions devenir plate pour que telle un miroir elle reflète la lumière du jour. De là la délivrance des eaux.

N’existe-t-il pas tant de mystère et tant de beauté dans cette idée du lien et du passage entre un état et un autre ? Lorsque nous entendons par exemple l’idée que le Fils de Dieu -le Fils unique dont nous sommes frères- marcha sur les eaux : n’étais-ce pas là une parabole de l’enseignement qu’en reléguant son champ émotionnel à sa juste place et dans les justes conditions, l’homme – en désignant ici le penseur- peut marcher à la lumière du soleil ; dans l’élément de l’Air et le plan de l’intuition ?

En contraste de l’idée du lien ; n’existe-t-il pas tant de périls dans la culture de la dualité et de celle de la séparativité ? 

Nous qui sommes la société dans son ensemble avons encore à intégrer ces reconnaissances dans notre psyché de masse – c’est-à-dire dans notre réaction instinctive. Et lorsque nous le pouvons, il nous revient de veiller ardemment à éviter de vitaliser nos idées involutives anciennes et dépassées et de préférer le chemin de l’Esprit sur celui de la forme. Mais sauront nous reconnaitre quelles leçons nous avons effectivement apprises et quel succès nécessaires passés tiendraient du péché si nous tendions à les répéter dans une boucle infinie qui nous rapprocherait plus de l’automate que de l’Esprit? Cela n’est pas toujours évident. 

La réponse au moment présent est la capacité vibratoire de l’Ame qui unit le monde de la forme à celui de l’Esprit. Lorsque nous nous tenons à cela, nous sommes le lien et par cet état le monde de la forme est créé sur les plans du monde de l’Esprit. N’est-ce pas dans ce cheminement de la raison que l’on observe que lorsque le monde de la forme n’est pas « déformé » -justement, il forme un symbole. Le symbole est un donc un « sceau » pour la vérité, imprimé dans le monde comme l’empreinte des pas de Dieu dans les champs de sa vie. 

Pour certain toutefois le symbole est une idole. Pour d’autres et c’est heureux, il devient un miroir qui permet la réflexion en la conscience individuelle. Pour d’autres encore, le symbole est reconnu comme une échelle qu’ils empruntent par aspiration vers un état de conscience que l’on appellera avec légèreté « open-source ». Le poète dirait peut-être que le symbole est une larme de Dieu qui en se précipitant de son haut lieu fait fleurir le désert. Le mathématicien, lui, verrait peut-être dans la géométrie d’une forme parfaite l’équation fractale d’un hologramme dont la déclinaison serait un dénominateur commun à la Création toute entière. 

A chacun de nous collectivement et individuellement se pose la question de ce que la forme est pour nous, de ce qu’elle signifie. A chacun de nous s’offre l’opportunité chaque jour de lire en la forme la signature du vivant et d’utiliser ce qui nous est visible pour nous rejoindre nous-même de l’autre côté de cet abysse qui existe à nos sens et dans notre vécu ; là où le « nous » devient le plus grand « nous » et où la conscience individuelle s’ouvre et se mêle en la conscience de groupe.
Observons alors le monde de la forme et voyons comment nous le manipulons. Posons-nous la question comme elle nous est posée : La maison que nous construisons est-elle déjà illuminée ? Ou est-elle une sombre prison [6] ?

Utilisons-nous l’organe de l’illumination et l’instrument de la libération qu’est notre mental d’une façon intelligente [7]?

Il est particulièrement important de réaliser que dans cet Age du Verseau, et dans ce monde où nous nous sommes tous « trouvé », nous ne construisons plus de petites maisons isolées, et que les murs de ces constructions de l’Age du Poisson devront tomber. Les formes de toutes nos institutions doivent dorénavant être bâties de matériaux qui résonnent de la même « clé » et de la même « qualité ». Nous devons bâtir d’un même « lien ». Une période de confusion est donc inévitable où tombent les anciennes structures et s’édifient les nouvelles. Ici le mot « résonner » indique à la fois l’idée de synergie vibratoire qu’un instrument de musique ou une architecture sacrée permet, mais aussi la capacité pour notre humanité de reconnaître et s’éveiller à la réalité grâce à la vision que lui permet son mental illuminé : raison et sens commun.

Alors dans quelle direction notre regard se dirige-t-il ? Avons-nous déjà embrassé l’esprit de sacrifice ou notre instinct de survie est-il prédominant. Le concept récent du Brexit ou celui de la crise des migrants nous indiquent qu’il n’est pas aisé pour nous d’ouvrir nos portes et de croire au partage de l’espace et des ressources pour construire ensemble le temple de l’Ame. De même nous vivons des temps où certains groupes ou personnalités politiques dans de nombreux pays parlent fort, bien souvent avec des messages plus instinctifs et passionnés qu’avec l’emploi d’une parole raisonnée, forgée de sagesse et animé de bonne volonté ainsi que d’intention de consensus. Une partie de notre Etre – individuellement et en tant que société- préfère se recroqueviller sur elle-même plutôt que de s’ouvrir. Mais de nombreux efforts et initiatives de la société civil et des structures de groupe démontrent toujours plus créativement que l’humanité est un puit pour ses propres solutions. L’opportunité est là pour chacun qui s’émancipe dans la liberté de son choix et de sa conscience de prêter sa voix aux leaders émergeant qui ont en eux de « bâtir à nouveau » dans chacun des différents champs de service. Nous les porterons successivement sur nos épaules au fil de l’anthakarana social dont nous sommes la substance. Votons par notre regard car celui-ci dirige l’énergie. 

Que faisons-nous de la forme? Alors que nous sommes un temple pour l’Esprit, et que nous passons ésotériquement du voile au penseur, préférons-nous nous enorgueillir de son port ou nous complaire dans l’habit, par exemple en prêtant plus d’attention à notre apparence qu’il n’y serait nécessaire, ou en étant fasciné par nos sensations, ou bien commençons-nous à appliquer dans notre vie l’hygiène et la discipline rythmique qui permettrons à la magie de l’Ame d’inviter notre conscience toujours plus en avant en La Présence. Trouverons-nous par exemple la force et aurons-nous l’intelligence de groupe de décrocher les publicités et autres opacités de nos murs ? Car ces murs sont nos miroirs et ils construisent la caisse de résonnance qui nous renvoi à la beauté de l’esprit dont nous portons la semence. Bienheureusement dans notre société, dans notre conscience, l’hygiène est toujours davantage reconnue comme salvatrice ! 

Que faisons-nous avec les eaux ? Laisserons-nous débridée les intentions des marchands de notre temple qui souhaitent rendre mercantile toute eau et toutes ressources de notre planète en les surtaxant de séparativité et de glamour (l’élément aqueux) ? Ou bien construirons nous l’architecture du temple de la révélation par de nouvelles décisions et de nouvelles réflexions émanant du plus clair de notre pensée du plus équitable de notre jugement et du plus vibrant de notre cœur ? Le débat de société au sujet du revenu inconditionnel est un exemple fondamental à ce sujet. Symbolisant comme il le fait le rehaussement de la matière et de la force au monde de l’Ame et de l’énergie ; re-dignifiant l’argent, symbole parfait de notre alignement et de notre rapport au monde des forces et du service.
A chacun de nous, à nous en tant que groupe et à chaque groupe du monde revient la tâche difficile de se libérer progressivement de la forme. En Cancer l’âme s’emprisonne de sa volonté éclairée dans la matière et cette expérience porte son lot de souffrance. Sachons comme Ame édifier cette matière pour qu’elle devienne une maison toujours plus illuminée, joyeuse et aimante. Sachons comme forme aspirer à notre âme, le souffle de vie. Faisons ce travail d’une lumière raisonnée et d’une foi vibrante.
Rejoignons-nous d’avantage dans la fraternité de la méditation sur la note clé de ce signe : 

« Je battis une maison illuminée et l’habite »

[1] p. 313, [2] p.340, Astrologie Esotérique (Alice Bailey)

[3] 317, [4] 336, [5] 321, Astrologie Esotérique (Alice Bailey)

[6] 343, [7] 342 Astrologie Esotérique (Alice Bailey)

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