La Balance est un signe de recherche d'équilibre, d'une pondération soigneuse des valeurs et d'un équilibre adéquat entre les paires d'opposés grâce à l'utilisation correcte de la faculté d'analyse du mental.

La Balance gouverne le métier de juriste et détient le juste équilibre entre le soi-disant Bien et Mal, entre Négatif et Positif. La Balance a été le «parrain de la loi». La loi doit devenir le gardien d'une justice positive et non simplement l'instrument d'application. Tout comme nous essayons d'éliminer la force de nos relations nationales, et tout comme il est évident aujourd'hui que le processus de pénalités drastiques n'a pas réussi à prévenir le crime ou à dissuader les gens de l'égoïsme violent (car c'est ce que tout crime est). Tout comme l'attitude sociale (contrairement à la position anti-sociale de tous les briseurs de lois) est considérée comme étant souhaitable, elle est enseignée dans nos écoles, commençant à prendre conscience que l'inculcation des justes relations et la propagation de la maîtrise de soi et la croissance du désintéressement (et ce sont certainement l'objectif, subjectif et non réalisé, de toute procédure légale) sont l'approche nécessaire pour les jeunes. La clé de la croissance est la culture de l'innocuité. L'inoffensité n'est pas la négativité ou l'inaction : elle est une condition de «l'équilibre parfait, un point de vue global et une compréhension divine».

Allocution Pleine Lune de la Balance

Genève - Jeudi 5 octobre 2017 à 18h30

Bonsoir et bienvenue à vous tous, ainsi qu’à nos amis internautes, pour cette célébration de la pleine lune de la Balance. 

En période de pleine lune, cinq jours d’approche vers la Hiérarchie Spirituelle constituent une opportunité pour ancrer, en groupe de méditants et partout dans le monde, les énergies spirituelles du moment, dans les centres de distributions physiques prévus à cet effet. L’alignement entre la Hiérarchie et l’humanité permet d’établir une relation synergique et sans obstacle, durant cette phase lunaire sacrée. En effet, le Tibétain nous indique que c’est durant cette période que certaines énergies spirituelles peuvent être contactées, alors qu’en d’autres temps, elles sont moins accessibles. Une inter-relation bénéfique aux besoins actuels des règnes humains et sub-humains est rendue possible à ce moment d’apogée lunaire qui, durant l’année, consolide à travers le temps, cette inter-relation entre Shamballa, la Hiérarchie et l’humanité. 

Maintenons un moment de silence en visualisant la Hiérarchie qui, comme chaque mois, s’approche du groupe mondial des méditants et, simultanément en rejoignant sur les plans subtils et en pensée tous les méditants de pleine lune, constituant le Nouveau Groupe des Serviteurs du Monde. Puis affirmons ensemble : 

Que la puissance de la Vie Une afflue par le groupe
de tous les vrais serviteurs du monde.

Que l’amour de l’âme unique caractérise la vie de
tous ceux qui cherchent à aider les Grands Êtres.

Puissions-nous remplir notre rôle dans l’œuvre unique,
par l'oubli de soi, l’innocuité et la parole juste

OM

Pour mieux approcher cette méditation de groupe, écoutons quelques réflexions sur les qualités énergétiques que le signe de la Balance apporte à l’humanité : ça nous aidera à syntoniser nos vibrations sur l’énergie que le groupe va canaliser dans quelques minutes. Il ne faut pas oublier que ce travail est un service et un travail de groupe. Dans ce cas, le travail est répandu sur des personnes physiquement très éloignées, mais en même temps, sous l'angle de l'intériorité, il s’agit d’un vrai groupe, très unis et vibrant sur des fréquences harmonieuses.

Le système dans lequel nous vivons est totalement structuré et influencé par la dualité. Au niveau de la matière, les lois de la physique mettent en évidence les polarités positives/négatives dans le magnétisme et l’électricité ; simultanément, dans le monde extérieur elles sont représentées avec le jour et la nuit, le froid et le chaud, le blanc et le noir … et ainsi de suite. L’homme a ainsi tracé ce paradigme dans la structure de ses valeurs, en donnant une interprétation de bien et de mal, de lumière et d'ombre.
Comme un portrait fidèle du genre humain, le zodiaque est totalement construit sur la dualité/opposition. On peut le voir dans la qualité énergétique des signes, des éléments auxquels les signes appartiennent (masculin/féminin) et dans la structure des maisons ou secteurs de vie. Ces trois, combinés ensemble, forment le « cadre » où évolue le monde psychique : l’être humain arrive dans l’incarnation doué de certaines caractéristiques. D'autres mûrissent par les contraintes et les circonstances de la vie. Ensuite par autodiscipline, il achève cette expérience dans le cadre de cette étape, avant de déposer ses véhicules lorsque le temps est venu.
Il ne faut pas oublier que la méthode d’évolution dans cette chaine terrestre est l’auto-conscience par une poussée intervenant de l’extérieur.
Cette prémisse est nécessaire pour arriver à une plus profonde compréhension de la qualité énergétique de la Balance, qui a sa place en face du Bélier. Au premier niveau symbolique, ces deux ensembles forment l’axis « moi et les autres ».
Pour l’astrologie de la personnalité, l’intérieur et l’extérieur, le moi et les autres, sont des entités distinguées et on trouve le même concept dans la psychologie du siècle passé.
La psychologie contemporaine commence à dire qu’il n’y a pas différence entre « le moi » et « les autres » : parce que les autres sont considérés comme un simple reflet de nos aspects psychologiques inconscients. Nous avons besoin des autres pour parvenir à voir les parts de nous-mêmes, que nous n’acceptons pas et que nous condamnons.
A cause de notre manque d’acceptation, elles sont refoulées et précipitées dans l’inconscient le plus profond, d’où elles luttent pour remonter en surface et être reconnues. En effet, il s’agit exactement de ce que Jung disait en parlant de l’ombre.
Donc du point de vue « énergétique », ces réminiscences exercent la fonction d' « aimants » en conditionnant les inter-relations des personnes exprimant ouvertement ces aspects. La conscience se déplace de cette façon dans un jeu de miroirs, stimulée sans cesse et se développant par l’intégration de ses aspect déniés.

Ces concepts sont empruntés aux dernières découvertes de la physique quantique. Dans un premier temps on pensait que certaines propriétés étaient spécifiques seulement aux particules subatomiques. Maintenant, grâce aux recherches se situant à la frontière des neurosciences, on a compris qu'elles sont valables et actives pour les macrostructures également, donc même pour la conscience et - point fondamental - pour l'ADN aussi.
C’est la conscience qui « choisit » selon quel mode elle veut penser et agir. Nous avons le monde des trois plans de l'évolution humaine, qu’on connait très bien et qui a conditionné la vie de l’humanité dès son origine. Ou bien nous avons le nouveau paradigme incluant des concepts comme :

• Le temps non linéaire (le temps est une illusion donné par la succession des états de conscience qui suivent un « avant » et un « après »),

• La non localisation (plusieurs particules peuvent coexister dans le même espace),

• La conviction ou l’attente de l’observateur modifie, en le conditionnant, l’objet observé, donc la réalité des phénomènes est affecté et déterminé par les convictions et par les conditionnements de qui la vit,

• La simultanéité des informations, par laquelle la partie contient l’information du tout, et qui nous amène à l’unité de la conscience et, par extension, de tout ce qui existe.

Grâce à ces principes, on arrive à surmonter le dualisme. On se rapproche de la psychologie de l’Âme, et ainsi à l’Astrologie de l’Âme, en Laquelle, tout est unifié et non cloisonné. Ce que je perçois comme « l’autre » est une partie de mon être, qui reste encore à l’extérieur de la conscience, car non encore intégrée. Dans cette perspective on peut proposer une variation du commandement qui inclut tous les autres. « Aime ton prochain comme toi-même » devient « Aime ton prochain car [il est] toi-même ».

Par ces prémisses et cette attitude de la conscience, on peut surmonter le dualisme ; intégrer finalement les opposés, sans conflit entre eux, avec la conscience qui s’identifie de temps en temps avec l’un ou l’autre. La conscience reste UNE, en contenant en son intériorité, les deux polarités, sans s’identifier ni avec l’une, ni avec l’autre. Et alors voilà que Bélier et Balance ne sont plus en opposition, et deviennent les deux facettes d'une même médaille : « moi ou les autre » devient « moi et les autres » et se transforme finalement en « je suis les autres/les autres sont moi ».

A l’intérieur de l’être humain, le dualisme peut-être le plus effectif et significatif se situe entre la partie masculine et la partie féminine du soi. Les anciennes traditions gnostiques et alchimiques dédiaient beaucoup d’espace au parcours initiatique, qui amenait à la réunion de ces deux opposés. Il est bien de préciser que ces deux énergies caractérisent chaque être humain, indépendamment de son genre sexuel pour une incarnation donnée. Jung avait déjà remarqué ce concept et l’avait exprimé en terme de animus et anima.
L’énergie féminine, anima, se manifeste par des qualités telles que la réceptivité, l’accueil, l’empathie, la souplesse, et toutes les caractéristiques typiques de l’hémisphère droit du cerveau. En fait elle est représentée par des archétypes comme la mère et la prêtresse. Dans le langage des Tarots nous avons l’Impératrice, la Prêtresse, la Tempérance, la Force, la Justice et la Lune. La terre et l’eau sont les éléments féminins, négatifs, réceptifs, yin.
L’énergie masculine, animus, se manifeste par des qualités comme le courage, la hardiesse, la fermeté, la rationalité et toutes les caractéristiques typiques de l’hémisphère gauche du cerveau. Elle est représentée par des archétypes comme le guerrier et le sage. Dans le langage des Tarots, nous avons l’Empereur, l’Ermite, le Pape, le Soleil et le Bateleur. L’air et le feu sont les éléments masculins, positifs, actifs, yang.
Ne soyez pas surpris par cette référence aux Tarots qui sont dans cet exemple, à voir, non pas comme outil de divination, mais comme outil d’enquête de la conscience et des mondes intérieurs, comme nous l'explique Jodorowsky.

Il est évident, à ce stade qu'un être humain complet, avec sa psyché mûre et intégrée, doit avoir reconnu et accepté en lui-même ces aspects. La phase de l'unification est définie par la tradition alchimique comme l’état de « l’androgyne sacré », c’est-à-dire un être humain complet en lui-même. 
Comme idée de réflexion et de travail personnel, il serait intéressant d'analyser et de prendre en considération, si nous avons des problèmes relationnels avec les personnes du sexe opposé.
Si c'est le cas, il est presque sûr que de telles difficultés sont là pour nous aider à comprendre quels sont les aspects de notre nature féminine ou masculine que nous n’avons pas encore reconnus et intégrés.

Soit par la nomination de « Balance » ou soit par le symbole graphique la représentant, ces désignations nous communiquent le sens de l’équilibre et de plus, celui de la mesure, ou, selon le M. Morya, le sens de la commensurabilité. Être en équilibre avec la capacité de mesurer, est désigné par la phrase-symbole de ce signe : Je choisis la voie qui mène entre les deux grandes lignes de force . C’est le sentier, mince comme une lame de rasoir, qui passe entre les couples d’opposés et qui demande une énorme force intérieure, une capacité de discernement et un sens des valeurs aigu pour parcourir ce Sentier « en beauté ».
Le sens profond de la célèbre citation de Richard Bach s'exprime ici :
on vous demandera « comment traverse-t-on la vie ? » Réponds : « Comme si on marchait sur une corde tendue au dessus d'un abîme, en beauté, avec précaution … en oscillant. »
Ces mots nous ramènent à la dernière partie d’une autre citation célèbre, tirée cette fois des Upanishad : « de l’irréel au Réel, des ténèbres à la Lumière, de la mort à l’immortalité, du chaos à la Beauté. » En effet, pour l’astrologie traditionnelle, un des gouverneurs de la Balance est Venus qui apporte comme don, le sens de la beauté. Beauté qui peut amener à la recherche des biens matériels qui la reflètent, comme l’objet d’art ou de luxe, mais qui, plus subtilement et profondément, conduit à l’essence véritable de l’âme, brochée de beauté. Réussir à voir la profonde et absolue beauté d’une âme, au-delà des yeux de la personne devant nous est, peut-être, une des expériences les plus touchantes et authentiques, qu’on peut faire en étant incarné dans un corps physique.

Jupiter aussi est un des gouverneurs de la Balance, qui introduit un autre thème : celui de la justice, de la légalité et des lois. A ce sujet on pourrait faire plusieurs réflexions et chacun pourra les développer par rapport à son système de croyances. Évidemment on ne parle pas seulement de lois et de justices humaines, conditionnées par les conventions sociales populaires et temporelles auxquels elles font référence. Il existe des lois divines qui gouvernent l’individu, l’humanité, la planète avec ses royaumes naturels, le système solaire et le cosmos. Au fur et à mesure que l’humanité poursuivra son évolution, on verra que les lois seront toujours plus intériorisées, car l’homme saura dans son cœur ce qui est en harmonie avec la loi et il agira en conséquence. Pour le dire dans le même sens que les termes orientaux : « l’homme sage connait le dharma et vit sa vie en harmonie avec son dharma. Chaque déviation sur la voie du dharma produit karma, selon la loi de cause et effet. » Et reprenons les deux premiers mots de la phrase symbolique de la Balance « Je choisis ». Je choisis d’être dans le dharma ou de ne pas l'être. Je choisis d’observer la loi ou pas.
Ceci nous replace devant une problématique typique des personnes qui ont le soleil de naissance dans ce signe : la difficulté de prendre une décision, difficulté qui arrive à les paralyser en certaine circonstance.
Dans la balance Saturne est exalté. Conçues de l’équilibre, naissent des situations et des occasions qui rendent inévitable un choix et une décision. Il pourrait être intéressant de remarquer, surtout quand il s’agit d’un choix lacérant, qu’à la fin le choix est moins important en soit, par rapport à la motivation qui l’a engendré.
En principe on peut dire que les facteurs discriminants sont l’amour ou son opposé, la peur. Un « bon » choix est approprié au moment, au lieu et aux circonstances. Il est motivé par l’amour.

Méditons sur la note-clé de la Balance : «Je choisis la voie qui mène entre les deux grandes lignes de force. »