Rencontre de Méditation de la Fête de la Vierge

 "Le thème du service est présent tout au long de l'ensemble du processus puissant de croissance et d'évolution en Vierge". Le service sous-tend le processus d'évolution de cette planète. Nous pouvons consciemment coopérer avec ce processus en apprenant à vivre davantage par les préceptes de l'âme et moins par les exigences de la personnalité. Mais l'effort de coopération n'est pas pour notre propre bénéfice. Nous serions tous meilleurs si nous avions racheté nos personnalités et appris à vivre, même un peu, comme une âme en manifestation. Mais le but essentiel est que, grâce à ces expansions et à notre croissance en conscience, un plus grand service à l'humanité, prise comme un tout, s'acroisse. Le service n'est pas une question d'activité planifiée et artificielle ou de participer à des actions utiles, bien que cela soit nécessaire, mais de réfléchir l'énergie de l'âme dans tous les aspects de la vie quotidienne. Alors, elle transforme non seulement l'environnement, mais agit comme un agent de transmutation au cœur de l'humanité. Le service contribue aussi à la transfiguration de toute la personnalité humaine par le pouvoir de l'âme humaine. Dans son sens réel, il est un effet spontané du contrôle de l'âme, basé sur l'amour pour l'humanité. L'amour et le service sont des qualités inséparables dans la vie de l'âme et dans l'effort de l'âme pour s'exprimer plus parfaitement à travers la forme de la personnalité. En Vierge, nous pouvons développer cette démonstration de l'amour par ces attributs que sont les justes relations et le service. ​

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Allocution Pleine Lune de la Vierge

Genève - Mardi 5 septembre 2017

Chers amies et amis, soyez les bienvenus, en personne ou à travers internet à cette rencontre de pleine lune selon l’énergie de la Vierge. La note clé de ce signe est : « Je suis la Mère et l’Enfant. Moi, Dieu, je suis matière. »
Du point de vue humain, notre société connait bien le phénomène de la maternité et de la naissance. Nous sommes actuellement environ 7,5 milliards d’êtres humains sur cette terre. Le cycle de la naissance et de la mort rythme nos civilisations depuis la nuit des temps. Le ressenti de magie et l’émerveillement qu’il suscite n’a jamais pris de rides. 

Du point de vue de la « maternité spirituelle » par contre, les plus belles pages de notre histoire n’ont pas encore été écrites. Le sujet de la naissance spirituelle ne s’oppose pas mécaniquement à celui de la mort. Ce sont deux sujets qui se font face, se tiennent dos à dos et se complémentent. Chacun de nous perçoit cela à un degré ou un autre de sensibilité et d’intuition. A l’image de l’absence de dualité dont témoigne en la note clé l’état de « Mère et d’Enfant » le sujet semble sans plancher, ni plafond. 

Avant d’aborder quelques considérations inspirées de ce signe, lions nos intentions entre nous tous qui sommes réunis à cette occasion, subjectivement et physiquement. A la suite d’un moment de silence nous prononçons le mantra de l’unification et le mot sacré.

Les fils des hommes sont un, et je suis un avec eux.
Je cherche à aimer, non à haïr ;
Je cherche à servir, et non à exiger le service dû ;
Je cherche à guérir, non à blesser.

Puisse la souffrance apporter sa juste récompense de lumière et d’amour ;
Puisse l’âme dominer la forme extérieure, et la vie et toute circonstance,
Et révéler l’amour qui demeure sous les évènements du temps.

Que la vision et l’intuition viennent.
Puisse le futur se révéler
Puisse l’union intérieure triompher,
et les divisions extérieures cesser.
Puisse l’amour prévaloir
Et tous les hommes aimer

OM

Lorsque l’union est créée intentionnellement, ainsi que nous venons de le faire, elle est déjà une matrice. Et la conception qu’elle permet est toujours celle d’une conscience plus épanouie, plus radieuse ; car plus inclusive. La conscience est la lumière qui anime la forme, elle est le Christ en potentiel. Il y a 2000 ans, Celui dont on a dit qu’Il était – « Le Premier Né d’entre ses frères » - enseignait que « là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d'eux »[1]. Certains aspects de la signification de cette formule s’offrent naturellement à l’oreille de celles et ceux qui sont collaborateurs des Triangles, parce que ce travail journalier consiste en visualisation d’une structure d’union et de conscience sur le plan mental. Au-delà d’une technique, au-delà de la forme et au-delà des crédos, l’enseignement de Celui qui a aussi été appelé « la Première Fleur de la plante humaine »[2] suggère avec la plus légère simplicité l’importance de l’intention selon laquelle nous vitalisons notre présence et permettons le partage. La naissance spirituelle est possible partout et en tout temps.

D’une certaine manière l’on pourrait aborder le signe de la Vierge en proposant que lorsque l’aspect forme est sacralisé, l’aspect conscience en émerge glorieusement. Cela signifie en termes astrologiques que « Mercure (interchangeable avec le Soleil, en ce qui concerne le disciple) est exalté dans ce signe parce que nécessairement, la mère est gouvernée par son fils ».

Mais pour que le fils émerge de la Vierge il faut compter avec le temps. L’étendue de ce dernier est plus grande que notre habileté à le saisir. Lorsque nous parlons du temps, c’est comme lorsque nous parlons de distance : nous pouvons entendre par exemple que la constellation de la Vierge est à environ 260 année-lumière de la terre mais qu’est-ce que cela signifie pour nous ? Voyager pendant 260 années est bien long, mais la distance parcourue si nous avancions à la vitesse d’un milliard de KM par heure pendant cette durée, peut-elle être psychologiquement comprise ?

C’est toutefois fondamental, lorsque l’on considère ce signe qui « a un certain point de vue, … est le plus ancien de tous les signes »[3] d’ouvrir autant qu’il se peut dans notre esprit les notions de temps et d’espace. Il est dit que « l'idée centrale de l'occultisme, (est) que le plus petit atome de substance a en lui le germe de ce qui peut répondre à l'énergie spirituelle ». Ainsi nous pouvons imaginer un instant la distance incommensurable que parcourt l’énergie de la Vierge pour être nourricière, du germe de l’Esprit, à travers toute substance. D’un point de vue similaire nous pouvons contempler le temps nécessaire pour que l’énergie de la Vierge aboutisse, en ce qui concerne le règne humain, à une personnalité intégrée.

Le Christ naît dans la personnalité une fois celle-ci intégrée et cette naissance est la première initiation. La personnalité intégrée permet en effet la nécessaire cohérence mentale, émotionnelle et éthérique permettant que le souffle intérieur soit perçu ressenti et extériorisé. Cette naissance du Christ dans la maison du pain -Bethléem signifiant maison du pain - ou cette deuxième naissance comme elle est aussi appelée, est consciente et elle est la bonne nouvelle qui se proclame dans la substance par les paroles : « Je suis la Mère et l’Enfant. Moi, Dieu, je suis matière ». Ces mots sonnent comme une déclinaison du mot sacré.

La deuxième naissance couronne la Vierge. Elle y reconnaît que la dualité qu’elle a abritée depuis la nuit des temps est le miracle d’une seule vie. C’est peut-être sous cet angle que nous pouvons lire l’enseignement de Confucius à qui l’on attribue l’expression faisant sourire : « on a deux vies, et la deuxième commence quand on se rend compte qu’on n’en a qu’une ». 

Une très longue expectative précède cette seconde naissance et une longue maturation suivra. Ésotériquement, il est dit que 4 des noms qui sont donnés à l’Avatar-Christ sont[4] :

1) Le « Désir de toutes les nations » --- Taureau
2) Celui que les masses sentent, ou Celui qu'elles anticipent --- Cancer
3) Celui qui est pour elle le but de l'existence --- Vierge
4) Celui qui montre la lumière et donne l'eau --- Verseau

Peut-on aujourd’hui entendre le murmure de ce désir, de cette anticipation, de ce but, de ce sauvetage ? L’énergie de la Vierge nous concerne bien sûr en tant qu’atome humain, mais elle nous concerne particulièrement, en tant que famille humaine, en tant que règne de la nature, et en tant que disciple au sein du monde. C’est à ce murmure là que nous devons prêter attention. Car il est latent et en expectative à travers le plus grand ensemble. La magnitude de l’idée symbolique de la naissance n’est limitée que par notre capacité de visualisation. C’est parce que nous sommes petit que les distances semblent grandes. Et alors que la proportion du schéma qui nous enveloppe s’étend, nous nous libérons progressivement dans le service.

Alice Bailey écrivait: « En ce qui concerne l'individu et la première initiation, le septième rayon est toujours actif et l'homme est capable d'enregistrer consciemment le fait de l'initiation car soit le cerveau, soit le mental (souvent les deux) est gouverné par le septième rayon. C'est ce fait qui est important aujourd'hui, en ce qui concerne l'humanité, car il lui permettra de passer par la porte l'admettant au premier processus initiatique. Vous voyez pourquoi la période actuelle, où les êtres humains (en groupes importants) peuvent prendre la première initiation, correspond à une situation où leur intérêt majeur, partout, est le pain. L'humanité va passer par cette initiation de la "naissance" et manifester la vie christique sur une grande échelle, pour la première fois dans une période de réajustements économiques où le mot "pain" n'est qu'un symbole. Cette période a commencé en 1825 et va continuer jusqu'à la fin de ce siècle. Le développement de la vie christique – résultant de la présence et des activités du deuxième aspect divin d'amour – aboutira à la fin de la peur économique et la "maison du pain" deviendra la "maison de l'abondance". Le pain – en tant que symbole du besoin matériel de l'humanité – passera finalement sous le contrôle d'un vaste groupe d'initiés de la première initiation, de ceux dont la vie commence à être gouvernée par la conscience christique, qui est conscience de la responsabilité et du service. Ces initiés existent par milliers aujourd'hui ; il y en aura des millions en 2025. Cette réorientation et ce développement résulteront de l'activité du septième rayon et de l'impact de sa radiation sur l'humanité. »[5]

De cet extrait de texte retenons en premier lieu que la Vierge prépare la maison du pain mais qu’une fois né, le Christ intérieur transforme cette maison en « maison de l’abondance ». Où en sommes-nous donc ? Cette abondance émerge-t-elle ? 

Il nous faut prendre du recul pour pouvoir observer. La richesse de nos sociétés est bien réelle. En tant que monde moderne, nous arrivons à travailler ensembles et à partager nos idées. Nous savons collaborer pour édifier des systèmes, entendre nos différents et chercher l’équité. Nous avons toujours plus de faculté pour voir ce qui ne va pas et lorsque nous en avons le courage, lorsque nous obtenons le consensus, nous cherchons intelligemment à nettoyer notre maison commune. 

La richesse fait face à la pauvreté et il est aussi bien réel d’observer que trop souvent nous ne souhaitons pas voir ce qui dérange. Lorsque qu’un consensus pourrait être obtenu qui aille dans le sens de l’intérêt commun, certains intérêts égoïstes luttent à museler et détourner les débats -ce qui est vrai dans la vie de la société et dans notre vie individuelle. Nous avons les outils pour travailler ensembles, mais connaissons-nous la direction dans laquelle unir notre regard ? Dans quel sens la vie nous dirige-t-elle ? 

Individuellement ou en groupe, lorsque nous étayons la structure du plan mental et tissons ensemble les formes pensées révélant la lumière, nous sommes semblables à Eve car nous obtenons la connaissance par la substance. Puis lorsque nous aimons la lumière de la Vérité et lui donnons naissance sur le miroir de nos émotions, nous sommes semblables à Isis qui précipite la naissance. Ensuite, pour réellement permettre que les pieds sacrés de Celui que nous attendons tous foule librement cette terre, il nous faut devenir semblables à Marie : il nous faut penser, il nous faut aimer et enfin il nous faut agir. 

Et c’est naturellement sur les épaules de celles et ceux qui prennent conscience de leurs responsabilités que l’opportunité du service initiatique revient. Ceux-ci représentent le point d’attention le plus à l’écoute du Dieu Immanent. C’est le Nouveau Groupe des Serviteurs du Monde symbolisant ce point focal de lumière de l’humanité qui permet la naissance et la transmission de la vie. Et cela quelle que soit la définition pouvant être donnée à ce principe supérieur et unificateur. 

Dans cette heure de la naissance et, donc, également de la douleur – du moins lorsque l’identification est liée à l’aspect forme - certaines qualités et attitudes méritent notre attention. D’abord il nous faut reconnaître que la douleur de l’enfantement est une réalité dont on ne peut échapper, qu’elle est même auspicieuse. L’illumination de l’Ame naît par l’écartèlement provoqué lors des rotations opposées des roues zodiacales dans la substance de la personnalité d’une part et dans la conscience du disciple s’identifiant à l’Ame d’autre part. Le principe unificateur de l’esprit et de la matière par Mercure est aussi le principe de l’illusion dont le voile doit être tendu puis déchiré. 

Il nous faut également entendre le message de patience, de persistance, d’endurance et de continuité d’effort de la Vierge. Ceci est lié – est-il proposé - à l’influence bénéfique du premier rayon, par Vulcain via le Taureau puis la Lune. La Vierge connait et vit l’émergence de l’esprit en tout point de la substance et cette grossesse sature progressivement toute vie psychique de la lumière de l’Ame.

Pour le disciple, il résulte - de la reconnaissance de l’importance de la patience - la nécessité fondamentale du discernement, de l’état d’attention au détail vivant et de l’indispensable sens ésotérique. Combien d’efforts créatifs sont mort-nés parce qu’ils manifestaient quelque chose de préconçu, d’embryonnaire ou d’immature ? Au contraire de la manifestation d’un dogme, le rôle du disciple est de faire « toutes choses nouvelles » selon l’exemple du Maitre. La naissance est un processus continuel et éternel que le discernement offre au monde. Elle émane du chemin médian, celui du fil de l’épée, qui, forgé, tranche progressivement les voiles de l’illusion nécessaire à l’incubation de l’esprit. Notons ici que le discernement sera un thème principal du forum de Bonne Volonté Mondiale 2017 comme il est un thème pertinent d’actualité. 

La Vierge est donc également une énergie de l’exemple. Parce qu’elle porte la vie dans le présent, elle la révèle et qualifie la somme totale de la substance qui s’adapte toujours plus justement à la vibration intérieure. La Vierge cache la lumière. Mais la lumière s’éveille en son sein comme le feu se nourrit du bois. Cette synergie Lion-Vierge démontre le miracle de la vie, l’immensité de sa révélation et surtout son Unité. Lors du stade du disciple dans le noir, cette synergie est mise en place par l’attention portée à ce Soi pressentit et désiré, et qui rituellement est invoqué et évoqué. Ne serait-ce que lors d’une respiration pleine de sens. Lorsque la qualité de réceptivité de la substance – le pôle féminin - s’adapte à la radiation solaire de la vie - le pôle masculin - Une vie émerge dont la teneur dépend de l’alignement qui la conduit. 

A ce point de notre réflexion, nous pouvons noter qu’au niveau du minéral, le symbole solaire « fait chair » est probablement celui de l’or. Lorsque nous donnons de l’argent ou des biens matériels, ou lorsque nous travaillons pour permettre -ou permettons - que quelque chose de réel (quel que soit son degré entre le subtil et le matériel) soit utilisé pour révéler le Christ, pour manifester la réalité de l’abondance, du partage et de la fraternité, alors nous sommes l’Ame et nous donnons la vie. La quantité n’est pas importante, seule compte l’acte qui amène vers l’extérieur ce qui vit à l’intérieur. Acte qui démontre au disciple la réalité de son alignement et révèle l’Ame au sein de sa propre personnalité. Clarifions en sus que l’identité du récipiendaire n’est pas non plus importante, car le vrai partage est un travail de répartition et d’osmose dans l’Ame. Il nous incombe d’apprendre à donner ce qui doit être où il doit être pour faire croître ce qui est juste bon et désirable pour l’ensemble. L’exemple saillant du travail aimant, volontaire et intelligent des acteurs engagés de la société, au sujet du Revenu Universel de Base, apparait comme une marque de la prise de la première initiation en grand nombre dans le monde et de la transformation progressive de la « maison du pain » en « maison de l’abondance ». Souhaitons qu’il en soit ainsi et si c’est le champ de notre service, épaulons ce projet.

Revenons maintenant dans le domaine ésotérique et soulignons qu’en ces temps difficiles, l’endurance de la douleur et la patience éclairée méritent notre plus grande attention. Lorsqu’une stimulation intérieure existe, le risque est trop réel qu’une personnalité ne s’en décharge au lieu de s’en laisser infuser. Ce qui est particulièrement vrai lorsque l’éducation a manqué ; elle qui coordonne intelligemment les vecteurs psychiques. La fluidité du mental nous rend apte à livrer verbalement ce qui devrait naitre de nos mains et la stabilité émotionnelle est également à conquérir, pour ne pas troubler la solution qui se précipite. Le Tibétain nous invite à entendre qu’une solution engagée trop tôt n’inclut pas les facteurs les plus profonds ni les leçons les plus dramatiques parfois nécessaires. Établir son équilibre sur la crête entre attente et action est un apprentissage de longue haleine. 

En retirant sa pensée concentrée dans l’Ame, le disciple devient un œil pour celle-ci. De là, il observera en silence qu’a lieu simultanément la naissance la maturation et l’assomption. Ce silence engagé s’offre comme un baume pour le monde alors que les sons divergents semblent brouiller l’accord qui monte. Il permet de percevoir l’approche de « Celui qui Vient » et de conduire la lumière dans l’alignement de notre regard et de notre action.

Méditons maintenant en utilisant la note clé du signe de la Vierge :
« Je suis la mère et l’enfant, Moi Dieu, je suis matière ».

[1] Mathieu 18 :19
[2] The Secret Doctrine I. 233-250. III. 565. (ref. anglaise)
[3] Traité sur les sept rayons vol III p.255
[4] Traité sur les sept rayons vol III p.273
[5] Traité sur les sept rayons vol V p. 571

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