LES AGENTS DU FUTUR

Tous ceux qui aiment et servent leurs frères humains sont les agents d'un futur spirituel – celui où l'esprit humain évolue vers toujours plus de coopération, de partage et d'unité. Dans tous les échanges, ces serviteurs ne se posent que cette simple question – comment puis-je faire en sorte que ce futur se rapproche ? Quand cette question est posée avec sincérité et qu'elle est motivée par une véritable bonne volonté, elle peut influencer la moindre situation. Chaque instant, chaque occasion, chaque conversation devient significatif et important. La puissance magnétique du futur est aspirée dans le présent, et le service, quel qu’il soit, est dynamisé. Le futur dépend de la volonté d’un nombre croissant de gens à reconnaître leur responsabilité à le créer, et à s’engager dans ce questionnement. Alors ils deviennent les agents du futur et accélèrent son avènement.

Toutes les initiatives, tous les groupes mentionnés dans ce bulletin sont des agents du futur; ils dédient leur créativité et leur ardeur à faire advenir un nouveau monde. Chacun a démarré par une personne ou par un groupe qui entrevoyait un moyen de faire le lien avec le futur et se mettait en route vers ce but. Tous les hommes de bonne volonté peuvent devenir des agents du futur en joignant leurs efforts à des initiatives comme celles-ci, en se lançant, ou simplement en se posant sérieusement cette question là où ils sont et dans la situation où ils se trouvent - comment puis-je faire arriver ce futur – où l'unité, la coopération et le partage seront plus grands?(Tous les articles sont repris des sites internet des organisations présentées)

Global Ecovillage Network


http://gen.ecovillage.org/

Global Ecovillage Network imagine un monde de citoyens et de collectivités autonomes, concevant et mettant en œuvre leurs propres filières vers un avenir durable, et construisant des ponts d’espoir et de solidarité internationale.


Objectifs
1.    Améliorer l’éducation des individus de tous les milieux en partageant l’expérience et les meilleures pratiques acquises à partir des réseaux d’écovillages et des collectivités durables dans le monde entier.
2.    Améliorer les droits de l’homme, la résolution des conflits et la réconciliation par l’autonomisation des communautés locales à l’échelle mondiale, tout en favorisant une culture d’acceptation et de respect mutuel, des communications efficaces et un rayonnement inter-culturel.
3.    Améliorer la protection de l'environnement à l'échelle mondiale en servant de groupe de réflexion, d’incubateur, d’organisation partenaire internationale et de catalyseur pour des projets visant à accélérer le passage à des modes de vie durables et résistants.
4.    Améliorer la citoyenneté active et le développement communautaire en coordonnant les activités des réseaux d'écovillages régionaux et en tendant la main plus largement vers la société et vers les décideurs afin d'accélérer la transition vers un mode de vie durable.
Inscrit comme organisation caritative internationale en Écosse, GEN travaille à travers cinq grands réseaux régionaux: GEN-Océanie et Asie (GENOA), GEN-Amérique du Nord, GEN-Amérique latine (CASA), GEN-Europe, et GEN-Afrique. GEN-Moyen Orient est une région émergente et NextGEN est un réseau mondial axé sur la participation et l'autonomisation des jeunes dans le mouvement des écovillages.
GEN a un statut consultatif au sein de l’ONU-ECOSOC (Conseil économique et social) et est partenaire de l'initiative UNITAR-CIFAL, qui propose des formations en développement durable aux responsables gouvernementaux locaux à travers le monde.
Grâce au partage des meilleures pratiques et des solutions innovantes, et dans le respect des savoirs traditionnels et des cultures locales, GEN construit des ponts entre les décideurs politiques, les universitaires, les entrepreneurs et les réseaux communautaires durables dans le monde entier afin d'élaborer des stratégies pour une transition mondiale vers des communautés et les cultures résistantes.
Un écovillage est une communauté intentionnelle ou traditionnelle qui utilise des processus participatifs locaux pour intégrer globalement les dimensions écologiques, économiques, sociales et culturelles du développement durable afin de régénérer les milieux sociaux et naturels.


Contexte
La raison d'être des écovillages est le choix et l'engagement d'inverser la désintégration progressive des structures sociales/culturelles de soutien ainsi que la recrudescence des pratiques environnementales destructrices sur notre planète. Depuis des millénaires, les gens ont vécu dans les communautés proches de la nature, et avec des structures de soutien social. Beaucoup de ces communautés, ou « écovillages », existent à ce jour et luttent pour leur survie. Les écovillages sont maintenant créés intentionnellement, afin que les gens puissent à nouveau vivre dans des communautés qui sont connectées à la Terre d'une manière qui assure, à l’avenir, le bien-être de toutes les formes de vie. 
Les écovillages, en s’efforçant de trouver des modes de vie « que l’on peut poursuivre avec succès dans l’avenir », sont des modèles vivants de durabilité, et des exemples de la façon dont des mesures peuvent être prise immédiatement. Ils représentent une manière efficace et accessible pour lutter contre la dégradation de nos environnements sociaux, écologiques et spirituels. Ils nous montrent comment nous pouvons avancer vers la durabilité au 21e siècle (Agenda 21). En 1998, les écovillages ont été dans les premiers à être officiellement nommés par l'Organisation des Nations Unies dans le top 100 des référencements des Meilleures Pratiques, comme d'excellents modèles de mode de vie durable.

The Ocean Cleanup

www.theoceancleanup.com

Boyan Slat (PDG) a fondé The Ocean Cleanup à l’âge de 17 ans; il est le plus jeune bénéficiaire de la plus haute distinction de l’environnement de l’ONU. Voici comment il décrit la mission du projet:
« A The Ocean Cleanup, nous mettons au point la première méthode réalisable pour nettoyer les décharges d'ordures des océans du monde. Cinq vastes zones de Haute mer, appelés les gyres subtropicaux, agissent comme un piège pour le plastique dans l’océan. Nous nous concentrons particulièrement sur ​​la zone d'accumulation du Pacifique Nord - également connue sous le nom de «la Grande Décharge du Pacifique » - puisque environ 1/3 de tout le plastique océanique est concentré dans cette unique zone entre Hawaï et la Californie. Lorsque j'ai fondé The Ocean Cleanup il y a près de trois ans, il n'y avait aucun moyen réaliste de nettoyer ces zones d'accumulation qui font chacune plusieurs millions de kilomètres carrés. Je me suis aperçu que les côtes sont à l’évidence très efficaces pour capturer le plastique. Malheureusement, il n'y a pas de masse continentale au milieu de ces gyres; j’ai alors proposé de déployer une très longue série de barrières flottantes attachées aux fonds marins. Cela pourrait agir comme un littoral artificiel, permettant à l'océan de se nettoyer. Notre objectif est de déployer notre premier système pilote en 2016, et nous espérons être en mesure de commencer à nettoyer le Pacifique Nord d'ici 2020.
Cependant, un argument fréquent à l’encontre de nos efforts est que l'accent devrait plutôt être mis sur le fait d’empêcher davantage de plastique de pénétrer dans les océans. Je suis entièrement d'accord: la prévention est la priorité absolue. Être dans l’obligation de nettoyer à nouveau les gyres dans quelques décennies serait vraiment contrariant. Mais à mon avis, l’un n'exclut pas l'autre - ils se complètent mutuellement.
Tout d'abord, les décharges d’ordures de l’océan ne disparaissent pas d’elles-mêmes et par conséquent elles doivent être nettoyées à un moment donné. Il y a plusieurs années, les chercheurs ont remarqué un décalage entre la quantité de plastique flottant dans les gyres du monde et l’arrivée de nouveau plastique qui s’accumule dans les océans. Je crois que la plus grande partie de cette «disparition» du plastique se produit avant qu’il n’atteigne l'océan, et non après. Des objets à couche mince perdent rapidement leur flottabilité après avoir été encrassés, et souvent coulent près du rivage. Près de la côte, les forces comme les vagues et les vents agissent principalement en direction de la terre, ce qui pourrait être la cause du fait que la majorité du plastique entrant dans les océans s'échoue juste après avoir quitté les rivières ou d’autres provenances terrestres. L’étude des sédiments, de la mécanique de fragmentation des plastiques et les premiers résultats de l’expédition Méga sont favorables à cette hypothèse. Donc, même si nous parvenons à empêcher plus de plastique de pénétrer dans les océans, les décharges d’ordures continueront à causer des dommages. »

Avaaz


https://avaaz.org/

Avaaz - qui signifie “voix” dans plusieurs langues d'Europe, du Moyen-Orient et d’Asie - a été lancé en janvier 2007 avec une mission démocratique simple: fédérer les citoyens de toutes les nations pour réduire l'écart entre le monde que nous avons et le monde voulu partout par le plus grand nombre.
Avaaz offre à des millions de personnes venues de tous les horizons la possibilité d'agir sur les questions mondiales, régionales et nationales les plus urgentes, depuis la corruption et la pauvreté jusqu’aux conflits et au changement climatique. Notre modèle de mobilisation par internet permet à des milliers d'efforts individuels, aussi petits soient-ils, de s’associer rapidement pour devenir une puissante force collective. 
Active dans 15 langues et animée par une équipe professionnelle présente sur cinq continents et des milliers de bénévoles partout dans le monde, la communauté Avaaz agit — en signant des pétitions, en finançant des encarts dans les médias, en envoyant des messages et des appels téléphoniques aux dirigeants, en organisant des manifestations et des événements — pour faire en sorte que les opinions et les valeurs des citoyens du monde éclairent les décisions qui nous concernent tous.

La méthode Avaaz: Comment nous travaillons
Les précédents mouvements sociaux et organisations citoyennes internationaux ont dû construire une base militante pour chaque problème, année après année et pays par pays, afin d'atteindre une envergure leur permettant de faire bouger les choses.
Aujourd'hui, grâce aux nouvelles technologies et à l'essor d'une éthique de l'interdépendance mondiale, cette contrainte n'a plus lieu d'être. Là où les autres organisations de la société civile, dans le monde, sont composées de réseaux consacrés à une seule thématique et répartis en antennes nationales, chacune avec ses propres équipe, budget et structure de décision, Avaaz n'a qu'une seule équipe, mondiale, qui a pour mandat d'agir sur toute thématique d'intérêt général -- ce qui permet des campagnes extraordinairement réactives, flexibles, précises et touchant un très grand public.
Les priorités et la puissance d'Avaaz viennent de ses membres. Chaque année, Avaaz définit ses priorités générales à partir de sondages proposés à tous ses membres et les idées de campagnes sont soumises par sondage et testées chaque semaine auprès de panels de 10.000 membres choisis au hasard. Seules les initiatives qui suscitent une forte réponse sont lancées à grande échelle. Les campagnes qui atteignent la pleine adhésion sont alors investies par, le plus souvent, des centaines de milliers de membres d’Avaaz qui se mobilisent en quelques jours voire même en quelques heures.

Moments de crises et opportunité
Dans la vie d’un enjeu ou d’une cause, un moment se produit parfois où une décision doit être prise, et une protestation massive et publique peut soudainement faire toute la différence. Arriver à ce point de basculement peut prendre des années de travail éprouvant, généralement loin du feu des projecteurs, pour des personnes se concentrant uniquement sur cette question. Mais lorsque ce moment arrive enfin et que l’attention du public la met brillamment en lumière, les décisions les plus cruciales sont arbitrées par la perception qu’ont les dirigeants des conséquences politiques de chaque option. C’est dans ces très courtes fenêtres, entre une crise et une opportunité immense, que la communauté Avaaz imprime souvent sa marque.
Dans chaque pays ou pour chaque enjeu, ces moments n’arrivent qu’une ou deux fois par an seulement. Mais parce que Avaaz peut agir dans tous les pays et sur toutes les problématiques, ces moments peuvent germer plusieurs fois dans la même semaine.
Parce que Avaaz est entièrement financé par ses membres, la responsabilité démocratique est dans notre ADN. Aucun sponsor de société, aucun mandataire gouvernemental ne peut faire pression afin que Avaaz modifie ses priorités pour répondre à un quelconque programme extérieur - nous refusons tout simplement les subventions des gouvernements et des entreprises.

Unis par des valeurs
Souvent les mouvements, les coalitions et les organisations se fragmentent dans le temps en de plus petites unités - ou bien passent de plus en plus de temps à essayer de maintenir ensemble des factions opposées. A Avaaz nous reconnaissons que des gens de bonne volonté seront souvent en désaccord sur des détails; plutôt que de s’échiner pour obtenir un consensus, chacun de nous décide simplement de participer ou non à chacune des campagnes.
Mais sous chaque campagne d'Avaaz se trouve un ensemble de valeurs - la conviction que nous sommes avant tout des êtres humains, dotés de responsabilités envers chacun, envers les générations futures et la planète. Les problèmes sur lesquels nous travaillons sont les expressions spécifiques de ces engagements. C’est pourquoi, à chaque fois, Avaaz fait cette même découverte: les personnes qui rejoignent le mouvement à l’occasion d’une campagne portant sur un thème agissent ensuite sur un autre thème, et ainsi de suite. C’est une formidable source d’espoir: tous nos rêves s’accordent et ensemble nous pouvons construire le pont entre le monde que nous avons et le monde que tous nous voulons.

The Good Country Index


https://goodcountry.org/

L’idée de The Good Country Index est simple: c’est de mesurer, pour chaque pays sur terre, ce qu’il apporte au bien commun de l’humanité et ce qu’il lui prend, par rapport à sa taille. En utilisant un large éventail de données de l’ONU et d’autres organisations internationales, nous avons accolé à chaque pays un bilan montrant d’un simple coup d’œil s’il est un contributeur pour l’humanité, une charge pour la planète ou bien quelque chose entre les deux.
Nous ne faisons pas de jugements moraux sur les pays. Ce que nous entendons par un bon pays (“a good country”) est quelque chose de beaucoup plus simple: c’est un pays qui contribue au plus grand bien de l’humanité. Un pays qui sert les intérêts de son propre peuple, mais également qui ne nuit pas à ceux des autres peuples - et de préférence qui les défend aussi.
The Good Country Index est l’une des séries de projets que nous allons lancer au cours des mois et des années à venir pour entamer un débat mondial sur ce que les pays veulent vraiment. N’existent-ils uniquement que pour servir les intérêts de leurs propres politiciens, entreprises et citoyens, ou bien travaillent-ils activement pour l’ensemble de l’humanité et de la planète? Le débat est crucial parce que si la première réponse est la bonne nous sommes tous dans le pétrin.
The Good Country Index ne mesure pas les activités intérieures des pays. Non pas que nous pensions que ces choses n’ont pas d’importance, bien sûr, mais parce qu’il y a déjà une profusion d’études qui les mesurent déjà. Le réel dessein de l’Indice est d’entamer un débat mondial sur la façon dont les pays peuvent équilibrer leur devoir envers leurs propres citoyens et leur responsabilité envers le reste du monde, parce que c’est essentiel pour l’avenir de l’humanité et la santé de notre planète. Nous espérons que l’examen de ces résultats vous encouragera à prendre part à ce débat.

The Interspiritual Network


http://interspirituality.com/

The Interspiritual Network (le Réseau interspirituel) est composé d’organisations et d'individus qui explorent et acceptent le paradigme interspirituel émergeant pour une compréhension, une collaboration et une pratique authentiques.
Ensemble nous créons une communauté mondiale pour le partage et la pollinisation croisée de nos points de vue respectifs, de nos pratiques, rituels, visions et idéaux. Nous vivons les profondes pratiques de sagesse contemplative au cœur des traditions spirituelles et séculaires du monde. Nous célébrons une unité dans la diversité de toutes les traditions spirituelle et nous vivons une nouvelle conscience interspirituelle qui nous mène vers un monde durable, sain et pacifique pour les humains et tous les êtres vivants.
Dans une interview, Kurt Johnson, impliqué dans le réseau, présente l’interspiritualité de cette manière:
« La façon dont nous avons mis cela dans le contexte de l’évolution est que l’interspiritualité est la réponse évolutive fondamentale des religions à la mondialisation et au multiculturalisme. En d’autres termes, c’est la réponse que la religion pourrait donner afin de faire partie de la solution pour une civilisation mondiale saine et fonctionnelle, plutôt que de faire partie du problème, comme elle l’a toujours été, avec ses conflits d’idées, de principes et de dogmes. La religion elle-même évoluerait dans la compréhension que la mise au second plan de la théologie et des idées met l’analyse mentale en veilleuse, et remet au centre les questions d’enseignement moral, d’enseignement des idéaux, et tout ce qui vient de l’amour, de la bonté, de la compassion, de la mise en commun et de l’interdépendance. C’est le vecteur de sa compréhension. Il a fondamentalement évolué d’une manière positive à l’égard du processus de mondialisation plutôt que de rester une force négative. C’est ainsi que nous le formulons lorsque nous proposons ce défi aux gens - la religion peut, ou bien faire le pas vers ce chemin d’évolution fondamentale afin de rencontrer la mondialisation d’une façon positive, ou, si elle ne le fait pas, comme le dit Ken Wilber, elle devra renoncer à l’affirmation qu’elle a quelque chose de plus à apporter au phénomène international et mondial. »

L’Échange de Données Humanitaires 

https://data.humdata.org/faq

The Humanitarian Data Exchange (HDX) est une plate-forme ouverte pour partager les données. Le but de HDX est de rendre les données humanitaires faciles à trouver et à utiliser pour l’analyse. Lancé en juillet 2014, le HDX est accessible aux usagers dans plus de 200 pays et territoires. 
Le Bureau pour la Coordination des Affaires Humanitaires (BCAH) aux Nations Unies gère le HDX. Le BCAH fait partie du Secrétariat des Nations Unies, ayant la charge de rassembler les acteurs humanitaires pour assurer une réaction cohérente aux urgences. L’équipe du HDX comprend le personnel du BCAH et un certain nombre de consultants. Nous avons un siège en Amérique du Nord, en Europe et en Afrique.
Nous définissons les données humanitaires comme: 1) des données sur le contexte dans lequel une crise humanitaire se produit (ex. des données de base/de développement, des évaluations de dégâts matériels, des données géostatistiques); 2) des données sur les personnes touchées par la crise et leurs besoins; 3) des données sur la réponse donnée par les organismes et les personnes qui cherchent à aider ceux qui ont besoin d’assistance.

L’Association pour l’Esprit Contemplatif dans l’Education Supérieure

http://www.contemplativemind.org/programs/acmhe

L’ACMHE est une association académique pluridisciplinaire avec une adhésion internationale d’éducateurs, d’administrateurs, de membres du personnel, d’étudiants, de chercheurs et d’autres professionnels engagés dans la transformation de l’éducation supérieure par le rétablissement et le développement des dimensions contemplatives de l’enseignement, l’apprentissage et la connaissance.
L’ACMHE fait la promotion de l’émergence d’une très grande culture de la contemplation dans l’académie, relie un très grand réseau de professionnels académiques aux ressources en ligne et stimule l’érudition et la recherche au sujet de la pédagogie contemplative, la méthodologie et l’épistémologie dans et entre les disciplines par des initiatives et des évènements y compris la conférence nationale annuelle de l’ACMHE.
Notre vision est celle d’une éducation qui promeut l’exploration du sens, de l’objet et des valeurs et qui cherche à servir l’avenir humain commun. Une éducation qui rend possible et améliore l’introspection personnelle et la contemplation amène la réalisation de notre inextricable interconnexion, ouvrant le cœur et l’esprit à la vraie communauté, à une vision intérieure plus profonde, à un mode de vie durable et une société plus juste.
Bien que puissantes et extrêmement importantes, les méthodes conventionnelles de recherche scientifique, de pédagogie et de savoir critique ont besoin d’être élargies. Les méthodes expérimentales développées dans les traditions de la contemplation offrent un riche ensemble d’outils pour l’exploration de la pensée, du cœur et du monde. Lorsqu’elles sont combinées avec la pratique conventionnelle, une méthodologie de recherche enrichie et la pédagogie deviennent disponibles pour l’approfondissement et l’élargissement des perspectives menant à des solutions durables aux problèmes auxquels on est confronté. Aucune de ces méthodes n’exige une idéologie ou une croyance et chacune est à la disposition de tous de manière égale.
Nous avons la vision d’une éducation supérieure comme une opportunité de cultiver une profonde prise de conscience personnelle et sociale afin de stimuler l’interrogation sur ce qui nous est le plus significatif en tant qu’êtres humains inter reliés. On cherche à couler à nouveau les fondations traditionnelles pour l’éducation vers une entreprise absolument intégrative, transformante et communautaire qui est entièrement ouverte à tous les milieux et qui cultive chaque personne de la manière la plus complète possible.

Hab: la Communauté de l’Amour en Action


https://communityofloveinaction.org/

Hab, qui signifie l’amour en action, est inspiré de l’héritage spirituel du Père Bede Griffiths, et fut établi par Adam Bucko. V.K.Harber est le directeur spirituel. Nous sommes une communauté œcuménique et contemplative inter-spirituelle qui offre la formation dans la spiritualité radicale et dans l’activisme sacré.
Les objectifs de cette communauté sont de donner une direction spirituelle et un accompagnement dans la contemplation, de mettre les jeunes en relation avec les plus âgés et les sages guides et de construire un mouvement de petites communautés de personnes qui vouent leurs vies à une vie contemplative et à une action inspirée motivée par la transformation dans le monde.

Nous organisons nos vies par rapport à notre vocation.
Avec la compréhension que notre vocation est l’unique manière d’atteindre Dieu, nous nous centrons sur le fait de devenir ceux pour quoi nous sommes nés et d’offrir cela au monde en guise de service de compassion et de justice.


Nous essayons de ne pas participer aux structures qui ne reflètent pas nos valeurs.
Nous sommes investis et participons aux choses qui reflètent les valeurs d’un «monde en résonance avec l’intelligence de nos cœurs.»

Nous voyons Dieu dans les pauvres et les « laissés pour compte »
Nous dédions nos vies au service consacré pour ceux qui souffrent. Nous servons Dieu en servant ceux dont la vie est brisée.

Nous comprenons que le service consacré ne suffit pas
Nous nous dédions aussi à changer les structures qui sont source de souffrance et qui perpétuent les injustices d’ordre social, économique et écologique de notre journée.

La profonde non-violence 
Tout ce qui fait notre militantisme, notre prière et notre communauté est enraciné dans la profonde non-violence. Nous cultivons notre sens de la vérité, nous confessons nos défauts envers les uns et les autres, nous pratiquons le pardon et travaillons sur la réconciliation.

Notre but relève d'une mission
Nous prenons nos valeurs au sérieux et nous travaillons en vue de construire un mouvement.

Presencing Institute


www.presencing.com

Le ‘Presencing Institute’ (PI) est une communauté d’action et de recherche basée sur la prise de conscience qui crée des technologies sociales, construit des capacités et génère des espaces pour un renouveau sociétal profond. Cette communauté essaie de contribuer au changement de l’économie de l’égo à l’éco, et vers le service du bien-être de tous.
Un projet de recherche de dix ans que nous avons commencé en 1996, mené par Otto Scharner et ses collègues, y compris Joseph Jaworski et Peter Senge au MIT, a eu comme résultat une structure de direction et de changement basée sur la conscience. Ce cadre-là dont la référence est ‘le fait d’être présent en soi’ ou la Théorie U indique que la qualité des résultats qu’un système crée est une fonction de la prise de conscience à partir de laquelle opèrent les personnes dans ce système. Les découvertes ont été publiées dans les livres Theory U (par Otto Scharmer) et Presence (co-écrit par Peter Senge, Otto Scharmer, Joseph Jaworski et Betty Sue Flowers).
Depuis qu’il est apparu vers 2006, Theory U devient compréhensible d’après trois manières essentielles: d’abord comme une structure; deuxièmement, comme une méthode pour amener un changement profond et troisièmement, comme une manière d’être – reliant les aspects plus authentiques et élevés de notre soi.

Sept capacités de direction de la Théorie U
Le voyage à travers le U développe sept capacités essentielles:
1.    Maintenir l’espace d’écoute: la capacité de base de l’U est l’écoute. Écouter les autres, écouter soi-même et écouter ce qui émerge du collectif. L’écoute efficace nécessite la création d’un espace ouvert dans lequel d’autres personnes peuvent contribuer à l’ensemble.
2.    L’observation: la capacité de suspendre la « voix du jugement » est la clef pour progresser de la projection à la véritable observation.
3.    Le sentiment: La préparation pour l’expérience à la base de l’U – le fait de sentir – exige l’accord de trois instruments: l’esprit ouvert, le cœur ouvert et la volonté d’ouverture. Ce processus d’ouverture n’est pas passif mais un acte de « perception » en tant que groupe. Alors qu’un cœur ouvert nous permet de voir une situation à partir du tout, la volonté d’ouverture nous permet de commencer à agir à partir d’un ensemble qui émerge.
4.    La présence : La capacité de se connecter à la source la plus profonde du soi et de la volonté permet de faire apparaître l’avenir à partir d’un ensemble plutôt que d’une plus petite partie ou d’un groupe d’intérêt particulier.
5.    La cristallisation : Lorsqu’un petit groupe de personnes clés s’engage dans le but et les résultats d’un projet, le pouvoir de leur intention crée un champ d’énergie qui attire des personnes, des perspectives et des ressources qui produisent des évènements. Ce groupe noyau fonctionne comme véhicule pour que le tout se manifeste.
6.    Faire un prototype: Descendre le long du côté gauche du U demande à ce que le groupe s’ouvre et aborde la résistance de la pensée, de l’émotion et de la volonté; remonter le côté droit exige l’intégration de la pensée, du sentiment et de la volonté dans le contexte des applications pratiques et de l’apprentissage par l’action.
7.    7. L’interprétation : Un éminent violoniste a dit une fois qu’il ne pouvait pas jouer de son violon uniquement dans la Cathédrale de Chartres; il devait « jouer » l’espace entier, ce qu’il appelait le « macro violon », afin de faire honneur à la fois à l’espace et à la musique. De la même manière, les organisations ont besoin de se produire à ce niveau macro: elles ont besoin de réunir correctement les groupes de musiciens (les personnes au premier rang qui sont reliées par la même chaîne de valeurs) et d’engager une technologie sociale qui permet à un rassemblement de diverses parties prenantes de passer du débat à la création du nouveau.

La Théorie U vous encourage à entrer dans l’avenir qui émerge.
On peut trouver des exemples de ces sept capacités de diriger dans un certain nombre d’innovations de diverses dépositaires et d’applications d’entreprise. Le Presencing Institute se dévoue au développement de ces nouvelles technologies sociales en intégrant la science, la conscience et les méthodologies pour un changement social radical.
«Presencing», un mélange des mots ‘presence’ et ‘sensing’, se réfère à la capacité de sentir et d’amener dans le présent son potentiel futur le plus élevé – en tant qu’individu et en tant que groupe. La Théorie U offre à la fois une perspective théorique et une technologie sociale pratique. Comme perspective théorique, la Théorie U suggère que la manière dans laquelle on s’occupe d’une situation détermine comment une situation se révèle: j’agis de cette manière-ci, par conséquent, ceci émerge de cette manière-là. En tant que technologie sociale pratique, la Théorie U offre un ensemble de principes et de pratiques pour créer de manière collective l’avenir qui veut émerger (en suivant les mouvements de suspension, de re-direction, de laisser aller, d’être présent, de laisser venir, de jouer un rôle et d’incarner).

Nesta


www.nesta.org.uk

Nesta est association caritative innovante qui a pour mission d’aider les gens et les organisations à réactiver les grandes idées.
DES IDÉES UTILES: Nous croyons que l’innovation, - la création et l’utilisation des idées nouvelles – constitue la source principale de l’évolution humaine.
Cela incite à la croissance économique, à plus de bien-être, à une culture plus riche et à des chances d’avoir une planète plus durable. Nesta existe pour stimuler davantage une meilleure innovation – en aidant à comprendre comment cela se passe à travers le monde et dans tous les domaines, comment on peut en apporter notre soutien, et comment on peut mettre en place l’utilisation des idées ‘porteuses d’espoir’.
DE LA PART DE TOUS: Nous croyons que le monde utilise trop peu de son potentiel pour l’innovation utile.
La profonde connaissance spécialisée reste vitale pour l’innovation. Mais plusieurs découvertes importantes viennent aussi des personnes hors des plus grandes universités, des entreprises et des gouvernements. En effet, des personnes beaucoup plus nombreuses que jamais auparavant sont capables de contribuer à la création de nouvelles idées – à l’aide d’une meilleure éducation et de nouvelles technologies aussi bien que d’outils tels que les prix pour des défis, l’innovation d’ouverture et les accélérateurs. Nous préconisons l’innovation démocratique plus ouverte - et nous pensons que nous n’utilisons que beaucoup trop peu de ce potentiel d’innovation, principalement à cause de la façon dont l’éducation, la science et le gouvernement sont organisés.
POUR TOUT LE MONDE: Nous pensons qu’une plus grande part de ressources consacrées à l’innovation devraient soutenir les idées qui servent le bien commun.
En tant que fondation caritative, nous existons pour promouvoir l’innovation de l’intérêt de chacun - en fait, beaucoup d’innovations provoquent des dégâts et une trop grande partie du financement de l’innovation va dans les meilleurs moyens de tuer les gens ou de vendre des choses ou de satisfaire les besoins des personnes très riches. Trop peu de choses apportent du soutien aux innovations qui font face aux besoins de l’homme et de résoudre les problèmes qui ont de l’importance pour le grand public. C’est pourquoi nous donnons la priorité aux innovations qui apportent du soutien avec la plus grande perspective de créer de la valeur pour tout le monde – dans les domaines de la santé, de l’éducation et des arts - qu’elles soient dans les secteurs publics et privés ou dans la société civile.

Comment nous procédons
Nous utilisons nos ressources – de l’argent, des personnes, le pouvoir de réunir – afin de promouvoir les nouvelles idées qui servent le bien commun.
Nous exerçons également notre influence sur les plus grands systèmes, les gouvernements, le système financier – pour que les bonnes idées se développent.
Nous agissons en tant qu’investisseurs, chercheurs, fondateurs et acteurs et nous travaillons à la fois dans le R.U. et à l’échelle internationale, en favorisant la pollinisation croisée à travers le monde entier.

Ce que nous envisageons de faire
Notre objectif sur les cinq années à venir est de devenir meilleur pour réaliser ces choses-ci:
•    développer notre réputation planétaire comme un centre pour la compréhension et la pratique de l’innovation
•    aider les grandes innovations à accomplir l’impact à grande échelle
•    étendre notre portée en évoluant dans un réseau d’organisations collaboratrices
•    et être les pionniers de nouvelles méthodes d’exploitation de grandes idées et d’intelligence collective pour le bien commun.

L’avenir
Notre but sur les quelques prochaines années est de devenir utiles pour vous.
Nous voulons être le partenaire de choix pour les organisations qui cherchent l’expertise sans précédent dans la pratique et la théorie de l’innovation dans tous les secteurs.
Nous voulons être un meilleur collaborateur avec les personnes et les organisations de toutes sortes pour les aider à développer leurs idées.
Et nous voulons aider les innovateurs issus de tous les milieux en leur fournissant les bonnes compétences et les outils pour les aider à surmonter les nombreuses barrières qui se tiennent sur leur chemin.

L’Institut pour l’Économie et la Paix


http://economicsandpeace.org

L’Institut pour l’Économie et la Paix est le premier groupe mondial de réflexion spécialisé dans le développement de la métrique pour analyser la paix et pour quantifier sa valeur économique. Il fait cela en développant les indices au niveau planétaire et au niveau national, en calculant le coût économique engendré par la violence, en analysant le niveau de risque du pays et en comprenant la paix positive.
La recherche est utilisée de manière extensive par les gouvernements, les institutions académiques, les groupes de réflexion, les organisations non-gouvernementales tels que l’OCDE, le Secrétariat du Commonwealth, la Banque Mondiale et les Nations Unies. L’Institut fut récemment classé au niveau mondial dans les quinze premiers groupes de réflexion ayant un impact.
Notre but est de créer un changement radical dans la manière où le monde conçoit la paix. Nous nous servons des recherches basées sur les données pour montrer que la paix est une mesure positive palpable et réalisable du bien-être et du développement de l’homme.
Fondé par l’entrepreneur en informatique et philanthrope, Steve Killelea en 2007, l’Institut pour l’Économie et la Paix impacte la manière traditionnelle de penser aux questions de sécurité, de défense, de terrorisme et de développement.

Ouvrages en mire:


Rutger Bregman, Utopia for Realists: The Case for a Universal Basic Income, Open Borders, and a 15-Hour Workweek. The Correspondent, 2016.

Sous forme de prose concise et vivante, Bregman expose les arguments pour un nombre de réformes sociales radicales. Chose surprenante, on a découvert que le Président Nixon est un des premiers défenseurs du revenu minimum. En saupoudrant son texte d’études historiques, d’anecdotes et d’analyses statistiques, il présente un argument bien raisonné et accessible en faveur d’un revenu minimum universel, versé à tout le monde sans exception; et étroitement lié à la question du temps de travail hebdomadaire beaucoup plus court. Il examine aussi les idées de faire évoluer les vies de travail vers des objectifs plus importants et plus productifs à travers une taxation avec intelligence et une éducation basée sur les valeurs; et demande le remplacement du PIB comme mesure de richesse. Il fait la proposition provocante que, de loin, la manière la plus efficace de soutenir les pays moins développés n’est pas l’aide au développement mais l’ouverture des frontières pour permettre une émigration plus facile. Bregman conclut en mettant l’accent sur le pouvoir des idées pour changer le monde et prie tous ceux qui rêvent d’un monde meilleur d’être à la fois patients et vigilants pour ces moments lorsque le monde est prêt pour le changement.

Mohammed Mesbahi, Heralding Article 25: A people’s strategy for world transformation. Kibworth Beauchamp, UK: Matador, 2016

Ce livre compact et court écrit par le fondateur de l’organisation, Share the World’s Ressources s’adresse aux personnes de bonne volonté et en particulier les jeunes qui sont informés et stimulés par l’idée que l’humanité est une. On les conseille de focaliser leurs efforts sur un besoin d’appliquer l’Article 25 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme:
«Chacun a le droit à un niveau de vie adéquat pour la santé et le bien-être de soi et de sa famille, y compris la nourriture, l’habillement, le logement et les soins médicaux et les services sociaux nécessaires, et le droit à la sécurité en cas de chômage, de maladie, de handicap, de veuvage, de vieillesse et des moyens d’existence au-delà de ses capacités.»
A travers cinq chapitres, Mesbahi demande un engagement du cœur, de l’esprit et de l’intuition de la part des gens simples de bonne volonté à travers la planète. Les gouvernements ont échoué pour «garantir l’application totale des droits de l’homme dans chaque pays.» Le seul moyen de mettre fin à la pauvreté est «d’organiser coopérativement l’économie mondiale afin de partager les ressources du monde…». Une action immédiate s’impose pour appliquer l’Article 25 comme un ensemble de lois dans chaque nation, en faisant appel aux Nations Unies en tant qu’agence démocratiquement réformée et réinvestie de pouvoir pour faciliter une gouvernance économique mondiale d’union.
Inspiré par le mouvement Occupy, la vision de Mesbahi constitue des manifestations spontanées, continuelles, pacifiques et incroyablement immenses qui tournent autour des droits de l’homme de l’Article 25.» 
Ceux qui sont enclins au militantisme social trouveront l’inspiration et l’argument clair et raisonné dans ce livre.
www.sharing.org

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