QUESTIONS PRELIMINAIRES - Partie 3

Envisageons maintenant comment cette question pourrait être exprimée en termes de Feu :

Spirituellement

La solution se trouve cachée dans ce triple mystère :

1. Le mystère de l'électricité.

2. Le mystère des sept constellations.

3. Le mystère de CELUI QUI EST AU-DESSUS DE NOTRE LOGOS. Les Hommes Célestes et l'Homme

La dernière partie de la question six est : Qui sont les Manasaputras ?

Cette question sera traitée plus en détail, en ce qui concerne notre planète, lorsque se présentera le sujet de la venue des Seigneurs de la Flamme. Il est souhaitable de clarifier dès maintenant certains points qui doivent former la base de toute pensée sur ce sujet. [270]

Les Divins Manasaputras[1], [2], désignés par différents noms dans la

Doctrine Secrète, sont les Fils nés du Mental de Brahma, le troisième aspect logoïque.

Ce sont les sept Logoï planétaires, les Seigneurs des Rayons, les sept Hommes Célestes. L'aspect du mental s'est développé chez eux, pendant le premier système solaire, celui dans lequel Brahma dominait et incarnait l'existence objective. Ceci, dans le même sens que le deuxième aspect (celui de Vishnu ou du Dragon de Sagesse) représente la totalité de l'existence dans ce second système.

Les cellules de Leur corps sont constituées par les unités des évolutions humaine et dévique, de la même manière (mais sur un tour plus élevé de la spirale) que les corps humains sont constitués d'organismes vivants – les différentes cellules vivantes, ou vies inférieures. Ceci est un fait fondamental en occultisme, et la relation existant entre les cellules du véhicule humain, et les cellules du corps [271] de l'Homme Céleste, si elle est soigneusement étudiée, apportera l'illumination.

De même que l'être humain a une source originelle, la Monade, et un véhicule semi-permanent, le corps causal, mais se manifeste par ses trois principes inférieurs (le physique dense n'en faisant pas partie) de même l'Homme Céleste a une source originelle, sa Monade, un corps semi-permanent sur les plans monadiques du système solaire, mais se manifeste par ses trois véhicules inférieurs, nos niveaux atmique, bouddhique, et manasique. Il est étranger aux plans astral et physique, de même que l'homme l'est au plan physique. L'homme vitalise son véhicule physique de sa force et de sa chaleur, mais ne le considère pas comme un principe du point de vue occulte. L'Homme Céleste est, de même, étranger aux deux plans inférieurs de la manifestation, bien qu'Il les vitalise de Sa force. L'homme comprend sa relation avec l'Homme Céleste (en tant que cellule de Son corps), lorsqu'il prend conscience de l'Égo sur son propre plan. On pourrait dire que les groupes de corps causals sont les formes les plus basses par lesquelles l'Homme Céleste se manifeste, de même que le corps physique est le plus bas par lequel l'homme se manifeste, et ceci dans l'acceptation éthérique du terme corps physique.

Il faut garder à l'esprit, que les Existences en manifestation incarnent certains plans, et ont leur point d'involution le plus bas à divers niveaux :

a. L'Homme a son origine sur le niveau monadique ; il a son point focal principal sur le cinquième plan, le mental, mais cherche le plein développement de la conscience, sur les trois plans inférieurs, le mental, l'astral, le physique.

b. L'Homme Céleste a Sa source hors du système solaire (ainsi que l'homme, hors des trois mondes de l'effort humain) ; Il a Son point focal principal sur le deuxième plan du système, le monadique, et cherche à obtenir la conscience sur les plans de la Triade – ceci en relation avec toutes les cellules de Son corps ; Il a développé Sa [272] conscience sur les trois plans inférieurs des trois mondes, pendant le premier système solaire – toujours en relation avec toutes les cellules de Son corps. L'homme répète l'effort de l'Homme Céleste. Lorsque l'homme parvient à la cinquième Initiation, l'état de développement de sa conscience est celui que l'Homme Céleste avait atteint dans un Mahamanvantara, d'un passé très lointain. Il y a lieu de garder cela en mémoire, en ce qui concerne les initiations.

c. Le Logos solaire a Son origine sur un niveau cosmique encore plus élevé ; Il a son point focal principal sur le plan mental cosmique, mais S'exprime sur les trois plans cosmiques inférieurs, de même que l'homme cherche à s'exprimer dans les trois mondes. En conséquence, les sept plans majeurs du système solaire sont, pour Lui, cosmiquement, l'équivalent du plan physique pour l'homme. Ces sept plans majeurs du système forment Son corps éthérique et Son corps dense. On pourrait dire :

1. Qu'il les vitalise de Sa vie et de Sa chaleur.

2. Qu'il les anime.

3. Qu'il y est pleinement conscient.

4. Dans le temps. Son corps éthérique est le principe le plus bas, mais le corps physique dense n'est pas compté. Le corps physique cosmique dense est composé de la matière des trois plans inférieurs du système solaire, le mental, l'astral, le physique. Le plan bouddhique est donc le quatrième éther cosmique.

d. Les Hommes Célestes forment les sept centres du corps du Logos. Ils sont donc les sphères de feu animant Son corps, et chacun d'Eux exprime l'une des formes de la manifestation de Sa force, selon leur place dans Son corps.

e. Les êtres humains, lorsqu'ils sont centrés dans leurs groupes sur le niveau causal, constituent l'un ou l'autre des sept centres du corps d'un Homme Céleste.

f. Le Logos solaire forme un centre dans le corps d'une Entité cosmique encore plus grande. Les êtres humains se situent donc [273] dans l'un des quarante-neuf centres (et non groupes, car un centre peut être constitué de plusieurs groupes, correspondant aux différentes parties) des sept Hommes Célestes.

Un Homme Céleste, avec Ses sept centres, forme un des centres du corps du Logos solaire. Je souhaite attirer ici votre attention sur la relation étroite existant entre les sept Rishis de la Grande Ourse et les sept Hommes Célestes. Les sept Rishis de la Grande Ourse sont, pour Eux, ce que la Monade est pour l'homme en évolution.

VII. POURQUOI LE PROGRES DE L'EVOLUTION EST-IL CYCLIQUE ?

Cette question nous déconcerte nécessairement, et nous remplit de perplexité.

Traitons-la donc de la façon suivante : le concept de progression cyclique implique certaines idées que nous aurions peut-être avantage à examiner.

1. L'Idée de Répétition

Cette répétition comporte les facteurs suivants :

a. Répétition dans le temps : la notion d'activité cyclique suppose des périodes de temps de durée différente – des cycles plus ou moins grands – mais de degré uniforme (selon leur durée). Un manvantara, ou Jour de Brahma, est toujours d'une certaine durée, de même qu'un mahamanvantara. Les cycles selon lesquels un atome de n'importe quel plan tourne autour de son axe, sont uniformes sur son propre plan.

b. Répétition dans les faits : Ceci implique l'idée d'un rythme-clé, ou son de tel groupe d'atomes entrant dans la composition de telle forme particulière. Cet assemblage d'atomes aura tendance à susciter une série particulière de circonstances, et il répétera le rythme, ou son, lorsqu'un facteur d'animation s'exercera sur lui. Lorsque la force vitalisante entre en contact avec certains groupes d'atomes, à des périodes déterminées, elle suscite chez eux un son spécifique, qui se manifeste objectivement sous forme de circonstances de l'environnement. En d'autres termes, l'interaction du [274] Soi et du non-soi est invariablement de nature cyclique. La même qualité de tonalité sera évoquée par le Soi, lorsqu'il occupera la forme, mais la clé s'élèvera progressivement. L'effet est similaire lorsqu'on fait résonner la même note à différents octaves, en partant du bas.

c. Répétition dans l'espace. Ce concept est profondément imbriqué avec le concept plus grand du karma, qui est véritablement la loi gouvernant la matière du système solaire, et dont l'action a débuté dans des systèmes solaires antérieurs. Nous avons donc des cycles ordonnés, une répétition s'effectuant d'après la loi, et selon une spirale toujours montante.

Les pensées que nous venons d'exposer pourraient aussi s'exprimer de la façon suivante :

a. Le système solaire répétant son activité. Répétition dans l'Espace.

b. Une chaîne planétaire répétant son activité. Répétition dans le

Temps.

c. La répercussion subséquente et constante de la note d'un plan, d'un sous-plan, et de tout ce qui est appelé à l'objectivité par cette note.

d. La tendance des atomes à perpétuer leur activité et donc à produire une similarité de circonstances, d'environnement et de véhicule.

Répétition au niveau du Plan.

Répétition au niveau de la forme.

Si nous transposons ces idées à tous les plans du système solaire, et de là aux plans cosmiques, nous nous ouvrons à l'infini.

2. La Répétition de l'action cyclique est gouvernée par deux Lois.

Il serait peut-être plus juste de dire qu'elle est gouvernée par une loi pour l'essentiel, ainsi que par une loi subsidiaire. Ceci [275] implique la nature même du Soi et du non-soi, et conduit à deux grandes catégories de cycles. L'interaction du Soi et du non-soi avec l'aide du mental produit ce que nous appelons l'environnement ou les circonstances.

La loi générale qui produit un effet cyclique est la Loi d'Attraction et de Répulsion, sa loi subsidiaire étant la Loi de Périodicité, ou de Renaissance. L'évolution cyclique résulte entièrement de l'activité de la matière, et de celle de la Volonté ou Esprit. Elle résulte de l'interaction de la matière active, et de l'Esprit qui modèle. Toute forme voile une Vie. Toute vie s'efforce constamment d'atteindre une vie similaire, latente dans d'autres formes. Quand l'Esprit et la matière émettront la même note, l'évolution cessera. Quand la note émise par la forme est plus forte que celle de l'Esprit, nous avons l'attraction entre formes. Quand la note de l'Esprit est plus forte que celle de la matière ou forme, nous avons l'Esprit repoussant la forme. Nous avons ici la base du champ de bataille de la vie, et ses myriades de stades intermédiaires, que l'on pourrait décrire comme suit :

a. La période pendant laquelle la note de la forme domine, est la période involutive.

b. La période de la répulsion de la forme par l'Esprit est celle de la lutte dans les trois mondes.

c. La période d'attraction d'Esprit à Esprit, et l'abandon subséquent de la forme, est celle du Sentier.

d. La période où la note de l'Esprit domine est celle des plans supérieurs de l'évolution.

On peut attribuer tout ce qui arrive dans les cycles mondiaux à la synchronisation des notes, ou à leur non-synchronisation. L'harmonie se réalise de la façon suivante : tout d'abord nous avons la note de la matière, puis la note de l'Esprit dominant progressivement la note inférieure, et retenant l'attention jusqu'à ce que, progressivement, la note de l'Esprit prenne la suprématie sur toutes [276] les autres notes. Cependant il faut se souvenir que c'est la note de la vie qui maintient la cohésion de la forme. La note du Soleil, par exemple, maintient l'attraction voulue entre les sphères en révolution – les planètes. Les notes se synchronisent et s'harmonisent, jusqu'à atteindre le stade de la perfection, et la période d'abstraction. L'évolution cyclique se poursuit. De même, l'être humain maintient (par sa note) la cohésion des atomes de ses trois corps, jouant le même rôle, vis-à-vis d'eux, que le soleil central vis-à-vis des planètes. Il faut néanmoins poser, comme principe de base, que la Loi d'Attraction est la manifestation des pouvoirs de l'Esprit, tandis que la Loi de Répulsion gouverne la forme. L'Esprit attire l'Esprit pendant toute la durée des cycles majeurs. Pendant les cycles mineurs, l'Esprit attire temporairement la matière. La tendance de l'Esprit est de se fusionner, de s'unir à l'Esprit. La forme repousse la forme, provoquant ainsi la séparation. Mais – pendant le grand cycle de l'évolution – quand le troisième facteur, le Mental, entre en jeu, et lorsque le point d'équilibre est le but recherché, la manifestation cyclique de l'interaction de l'Esprit et de la forme apparaît, le résultat en étant les cycles réguliers des planètes, de l'être humain, et de l'atome. Ainsi, par la répétition, la conscience se développe, et la faculté de réagir, de répondre, se fait jour. Lorsque cette faculté en arrive à faire partie inhérente du capital utilisable de l'Entité, elle doit s'exercer sur tous les plans, l'action cyclique étant toujours la loi, les renaissances successives étant donc la méthode d'expérimentation. Quand la faculté de conscience, innée chez toute unité de conscience, sera parvenue à la coordination, en tant que partie de l'équipement du Logos sur tous les plans du système solaire alors, et seulement alors, l'évolution cyclique cessera ; le mouvement rotatoire, s'exerçant sur tous les plans du physique cosmique, s'effectuera selon une vibration tellement uniforme, qu'il suscitera l'action sur le plan suivant, le plan astral cosmique. [277]

3. La troisième idée est celle de deux genres de cycles.

1. La Rotation sur son axe : On peut l'observer, qu'il s'agisse d'un minuscule atome de substance, d'une planète tournant sur son axe, de la rotation du corps causal ou de la rotation d'un système solaire.

a. En ce qui concerne l'être humain, on pourrait considérer que c'est la rotation des différents véhicules, autour de la conscience centrale, pendant une incarnation.

b. En ce qui concerne l'Homme Céleste, on pourrait considérer que c'est la rotation d'un globe dans une chaîne, soit la période d'une incarnation.

c. En ce qui concerne un Logos solaire, on pourrait considérer qu'il s'agit de la révolution complète du Soleil dans l'espace avec tout ce que contient le cercle infranchissable.

2. La Rotation autour d'une orbite. C'est la révolution d'une sphère de vie, non seulement sur son axe, mais sur une orbite ou parcours sphéroïdal, autour d'un point central.

a. Pour l'homme, on pourrait considérer que c'est la révolution de la roue de la vie, ou parcours descendant de l'entité qui s'incarne, à travers les trois plans inférieurs, suivi du parcours ascendant.

b. Pour l'Homme Céleste, on pourrait considérer qu'il s'agit de ce cycle appelé ronde, pendant laquelle la vie de l'Homme Céleste parcourt les sept globes.

c. Pour le Logos solaire, c'est la révolution complète du système solaire autour de son centre cosmique.

Il y a lieu de noter que les idées exposées dans le cadre de l'évolution cyclique ne peuvent exister, séparées du concept de la [278] conscience. Les idées de temps, d'espace et d'activité (du point de vue de l'occultiste) ne peuvent se concevoir que relativement à une entité consciente, à un Penseur.

Le Temps, pour l'occultiste, est ce cycle plus ou moins long, pendant lequel une vie suit son cours spécifique, pendant lequel telle période commence, se poursuit et prend fin, en relation avec la conscience de quelque Entité, et on ne peut parler de temps avant que la vie participante n'ait atteint un niveau élevé de conscience. Le Temps a été défini comme une succession d'états de conscience[3], et il peut donc être étudié du point de vue de :  [279]

a. La conscience Logoïque, ou états successifs de réalisation Divine à l'intérieur de la sphère solaire.

b. La conscience planétaire, ou conscience de l'Homme Céleste, dans ses révolutions successives dans un schéma.

c. La conscience causale, ou expansion successive de conscience intelligente d'un être humain, de vie en vie.

d. La conscience humaine, ou prise de conscience de l'homme sur le plan physique, et progressivement, sur le plan émotionnel et mental.

e. La conscience animale, végétale et minérale, qui diffère de la conscience humaine en plusieurs points, et surtout en ce qu'elle ne coordonne pas, ne déduit pas, et n'a pas le sens de l'identité séparée. Elle ressemble à la conscience humaine en ce qu'elle couvre la réaction à des contacts successifs avec les unités impliquées dans ses petits cycles.

f. La conscience atomique, qui se manifeste par les états successifs de répulsion et d'attraction. Dans cette dernière définition se trouve la clé des autres états de conscience.

L'atome tourne autour de son axe. Au cours de cette révolution, il entre dans le champ d'activité d'autres atomes. Ou bien il attire ces derniers, et les fait entrer dans son propre champ d'activité, ou bien il les repousse et les rejette au-delà du champ de son activité, provoquant ainsi la séparation. Il faut bien noter que dans le concept d'attraction mutuelle, il y a sauvegarde de l'identité dans la cohésion.

L'être humain en manifestation objective tourne aussi autour de son axe, ou de son point central, de sa source essentielle d'animation ; cela le place dans le champ d'activité d'autres hommes, d'autres atomes humains. Il en résulte soit la coopération ou cohésion, soit la séparation ou répulsion. Souvenons-nous toujours que même dans la cohésion, l'identité est sauvegardée. [280]

L'Homme Céleste sous la forme d'une chaîne planétaire, tourne aussi autour de Son axe, et un phénomène du même genre se produit. Une planète repousse une autre planète, chargée de matière similaire, car c'est une loi connue, que les particules semblables se repoussent ; mais c'est une loi occulte connue qu'en fin de compte, elles s'attireront quand la vibration sera devenue assez forte. Une planète négative sera attirée par une planète positive ; il en est ainsi de toutes les formes. C'est la manifestation du SEXE dans la substance de toute sorte, depuis le minuscule atome du corps jusqu'aux immenses chaînes planétaires ; c'est la base de l'activité. L'activité radiante n'est autre que l'action réciproque entre mâle et femelle ; on peut l'observer dans l'atome physique du savant, parmi les hommes et les femmes, et pour l'immense atome du système solaire qui vibre avec son opposé cosmique.

On pourrait donc considérer le temps comme ce processus d'activité, ou de progression dans le développement, pendant lequel la Conscience habitant la forme recherche son opposé et passe sous la domination de la Loi d'Attraction, ce qui conduit au mariage, atomique, humain, planétaire, spirituel, solaire et cosmique. Cette idée est relativement simple, lorsqu'il s'agit de l'être humain ; elle se manifeste journellement dans ses contacts avec les autres hommes, contacts très largement influencés par ses préférences et ses aversions. Toutes ces attractions et répulsions sont gouvernées par la loi, et leur cause gît dans la forme même. L'émotion qui consiste à aimer ou ne pas aimer n'est rien d'autre que la réalisation, par l'entité consciente, qu'une forme atomique est entrée dans le rayon de son influence magnétique, et qu'elle doit, par la loi même de son être, l'attirer ou la repousser. C'est seulement lorsque la forme est transcendée, et que l'Esprit recherche l'Esprit, que le phénomène de répulsion cesse. Ce sera l'inévitable acte final, lors de la cessation de l'évolution solaire, et le pralaya s'ensuivra. La durée de l'action réciproque, la période pendant laquelle l'Esprit cherche l'Esprit, et le processus vibratoire [281] nécessaire à l'utilisation de la forme, c'est ce que nous appelons le Temps, qu'il s'agisse d'un homme, d'un Logos planétaire, ou de la Déité.

L'espace aussi fait partie de l'idée de conscience, et de l'utilisation que cette dernière fait de la matière. L'espace, pour le Logos, est littéralement la forme au sein de laquelle s'exécutent Ses activités conscientes et Ses desseins – Son cercle solaire infranchissable. L'espace dans lequel un Logos planétaire exécute Ses plans est, de même, cette partie de l'espace solaire que Sa conscience, selon son développement, est capable d'embrasser et d'utiliser. L'homme répète ce processus, et son cercle infranchissable est compris dans le rayon d'action de sa conscience ; celui-ci peut être très circonscrit, comme c'est le cas pour l'homme peu évolué, ou il peut inclure une grande partie de l'espace planétaire, ou même. dans le cas d'hommes hautement évolués, il peut commencer à toucher la périphérie de la sphère d'influence du Logos planétaire, dans le corps duquel il est une cellule.

L'espace de l'atome (l'atome du corps physique humain, par exemple) sera le rayon d'action de la forme abritant le centre de conscience plus important, dont il fait partie ; il sera à la fois attiré et repoussé – attiré et incorporé à la forme de cette Vie plus importante – et néanmoins repoussé, ce qui l'empêche de s'éloigner d'un point donné de cette forme.

Nous avons quelque peu traité du temps et de l'espace, dans leur relation avec un centre spécifique de conscience ; nous avons vu que temps et espace sont simplement des formes d'idées exprimant l'activité cyclique d'une entité. Ce sujet est extrêmement abstrus, ceci étant dû au bas niveau de l'intelligence humaine, qui est encore si préoccupée du côté matériel et objectif de la manifestation, que l'attraction existant d'Esprit à Esprit n'est guère plus qu'un concept. Quand une plus grande partie de la famille humaine aura son centre de conscience dans l'Égo, et s'efforcera de repousser la matière, quand l'Esprit se retirera de la forme, alors seulement, on comprendra [282] le processus de transmutation ; alors seulement, le temps (tel qu'on le connaît dans les trois mondes) sera transcendé, et l'espace (tel qu'il se manifeste à l'homme, sur les trois plans inférieurs, ou les dix-huit sous-plans inférieurs) ne sera plus une barrière. Cette même affirmation s'applique aux sept Logoï et au Logos solaire, étendant cette idée à d'autres plans, solaires et cosmiques. On peut aussi la ramener au niveau subhumain, et aux vies involutives, en se souvenant que plus la conscience est étroite et restreinte, plus s'accentueront l'inertie, le manque de réaction, et plus la radiation sera circonscrite.

Un examen sérieux de la figure V révélera ce qu'est le problème du Logos, et en quoi consiste l'exactitude de la correspondance entre Lui, et son reflet, l'Homme.

Premièrement. Tous deux sont en manifestation objective sur le plan physique.

Deuxièmement. Tous deux sont à leur point d'involution le plus bas.

Troisièmement. Tous deux sont prisonniers de la matière, et développent la conscience (conscience égoïque) sur le plan physique – l'homme sur le plan physique solaire, le Logos sur le plan physique cosmique.

Quatrièmement. L'homme doit placer sous sa domination totale et consciente, le Dieu intérieur. Cette maîtrise lui permettra de dominer les circonstances, de faire des conditions environnantes son instrument, et de manipuler la matière. Sur les niveaux cosmiques, le Logos accomplit la même tâche. Tous deux sont loin de la perfection.

Cinquièmement. Tous deux travaillent au sein de la force.

Sixièmement. Tous deux obéissent à des lois gouvernant les formes. En conséquence, tous deux sont assujettis, dans le temps et dans l'espace, au KARMA, qui est la Loi des formes. Cette Loi est en rapport avec la qualité, de même que la force est en rapport avec la vibration.

Septièmement. Tous deux travaillent au moyen des formes, constituées de : [283]

a. Trois principaux types de formes : Une forme mentale, l'un des aspects de la manifestation ; une forme astrale, le second aspect ; une forme physique, le troisième aspect. La vibration mentale fixe le rythme-clé, et cherche à utiliser et à coordonner le corps physique selon la Volonté. Cette vibration mentale concerne la conscience et la relie aux trois formes, dans une direction ; dans l'autre, elle repousse et cause la séparation. La vibration astrale concerne la qualité, le rythme d'attraction. C'est l'élément psychique. La vibration physique est le lieu de rencontre de la conscience avec la forme matérielle. Cette dernière étant le résultat de l'union du rythme-clé, et de la qualité de la tonalité.

b. Sept centres de force, qui maintiennent les trois formes en un tout cohérent, et effectuent leur vitalisation et leur coordination. Ils placent l'unité triple en relation avec son principal centre de conscience, sur les plans supérieurs, qu'il s'agisse du corps causal de l'homme d'un Logos planétaire, ou d'un Logos solaire.

c. Des millions de cellules infinitésimales, chacune d'elles incarnant une vie inférieure, chacune d'elles étant dans un état d'activité permanente, chacune d'elles repoussant les autres cellules afin de sauvegarder son individualité ou identité, et cependant, étant toutes maintenues ensemble par une force centrale d'attraction : C'est ainsi qu'est constituée la forme objective d'un cristal, d'un végétal, d'un animal, d'un homme, d'une planète, d'un système.

Finalement, tous deux agissent donc de manière double, chacun manifestant à la fois l'attraction et la répulsion.

L'attraction de la matière par l'Esprit, et la construction d'une forme au service de l'Esprit, est le résultat de l'énergie électrique dans l'univers, qui, dans tous les cas, attire les vies ou sphères intérieures dans le champ d'influence de l'Esprit. La force magnétique, la vie du Logos assemble son corps de manifestation. La force magnétique d'un Homme Céleste, d'un Logos planétaire, prend dans le cercle solaire infranchissable et assemble, ce qui Lui est nécessaire pour chaque incarnation. La force magnétique de l'Égo assemble, à [284] chaque renaissance, de la matière puisée dans la sphère particulière, ou schéma, où l'Égo se trouve placé. Et ainsi de suite, jusqu'en bas de l'échelle, nous voyons les plus petits parcourir leur cycle au sein des plus grands.

Nous avons donc (pendant la période d'Attraction et de Répulsion, ou cycle de vie) ce que nous appelons le Temps et l'Espace, et ceci est aussi vrai pour le cycle de vie d'un Logos, que pour celui d'une fourmi, ou d'un cristal. Il existe des cycles d'activité dans la matière dus à quelque Volonté, source d'énergie ; c'est alors que Temps et Espace sont reconnus. II y a des cycles de non être, où le Temps et l'Espace n'existent pas, et où l'énergie de la volonté est retirée. Mais il ne faut pas oublier que tout est relatif, et ne doit être envisagé que du point de vue de telle vie ou entité particulière, en tenant compte du niveau précis de conscience atteint. Tout doit être interprété en termes de conscience.

Le premier genre de cycle, la période couvrant la révolution complète d'une sphère autour de son propre centre de conscience est, pour l'Entité en cause (qu'elle soit homme ou Dieu) un cycle mineur. Le deuxième genre de cycle, la période couvrant le parcours complet autour d'une orbite, ou révolution de la sphère autour du centre dont elle est partie intégrante, peut être considéré comme un cycle majeur. Le troisième genre de cycle n'a pas tellement de rapport avec le déplacement de la forme à travers une partie de l'espace, mais c'est un cycle qui inclut à la fois les cycles majeurs et mineurs. Il concerne la réaction que manifeste l'ENTITE dont l'un des centres est notre Logos solaire, aux impacts que reçoivent ce centre et son opposé cosmique. Par exemple, ces deux centres, notre système solaire et son opposé cosmique, dans leur action réciproque, créent une période cyclique qui a une relation avec "CELUI QUI EST AU-DESSUS DE NOTRE LOGOS". Ceci naturellement est au-delà de la conception humaine, mais devait être inclus dans notre énumération des cycles pour satisfaire à l'exactitude. [285]

VIII. POURQUOI LA CONNAISSANCE EST-ELLE EXOTERIQUE ET ESOTERIQUE ? [4]

Nous pouvons maintenant nous attaquer à la question suivante, que nous avons formulée ainsi : "Pourquoi considérons-nous certains aspects de la connaissance comme ésotériques et d'autres aspects comme exotériques ?" Pratiquement, la réponse implique que l'on comprenne qu'un certain genre de connaissance traite du côté subjectif de la vie, alors que l'autre type de connaissance traite du côté objectif ; qu'un certain genre de connaissance concerne l'énergie et la force, (d'où le danger d'une révélation hâtive) tandis que l'autre concerne ce qui reçoit l'énergie. Il est donc évident que, tant que la faculté de vérifier les données subjectives ne sera pas pleinement développée, des domaines entiers de faits subjectifs resteront hors du champ de conscience de la majorité.

Ainsi qu'on nous l'a dit, le but de l'évolution est de parvenir à la conscience sur tous les plans ; jusqu'ici, à cause du faible développement évolutionnaire de la race, seul le plan physique est, dans une certaine mesure placé sous domination consciente. La connaissance traitant de ce plan, les données concernant l'objectivité [286] la plus dense, l'ensemble des faits relatifs aux cinq sous-plans inférieurs du plan physique sont (du point de vue occulte) considérés comme exotériques. La maîtrise des deux autres sous-plans s'effectuera pendant les deux races à venir, et toute la masse des connaissances relatives à la matière éthérique et physique, à l'énergie, à la forme et à l'expérience sur le plan physique, sera facilement accessible à l'homme, simplement au moyen de ses cinq sens.

Les renseignements et connaissances concernant la vie évoluant dans les formes, seront considérés comme ésotériques pendant une période de temps infiniment plus longue ; il en ira de même pour la perception et la compréhension de l'aspect matière, et des lois gouvernant l'énergie sur les plans astral et mental. Ces affirmations valent pour l'homme moyen, pour le gros de l'humanité. La connaissance objective ou exotérique est principalement celle que les hommes obtiennent ou vérifient dans la Salle de l'Enseignement, au moyen des cinq sens et de l'expérimentation. Quand le moment en est venu, et après de nombreux cycles d'incarnation, l'expérimentation se transforme en expérience ; cela produit ensuite ce que nous appelons l'instinct, soit la réaction habituelle d'un certain type de conscience à un ensemble donné de circonstances et de conditions environnantes. Ces deux facteurs des sens et du contact expérimental jouent dans le règne animal et dans le règne humain ; la différence entre eux réside dans la faculté qu'à l'homme de se souvenir consciemment, de percevoir consciemment, de prévoir, et d'utiliser le fruit des expériences passées, influençant ainsi le présent et préparant l'avenir. C'est le cerveau physique qu'il emploie à cet effet. L'animal a aussi une mémoire instinctive, une perception et une possibilité embryonnaire de prévision mais (étant privé de mental) il ne peut pas les adapter aux circonstances sous forme de prévision, et il lui manque la faculté d'utiliser consciemment les événements du passé donc d'en tirer profit, et aussi d'apprendre par l'expérience, ainsi que [287] l'homme. L'animal utilise le plexus solaire, comme l'homme utilise son cerveau ; c'est l'organe de l'instinct.

Tout ce qui peut être acquis par l'instinct et au moyen du mental concret fonctionnant par l'intermédiaire du cerveau, peut être considéré comme appartenant à ce que nous appelons exotérique. Il est donc évident que le champ des faits connus variera selon :

a. L'âge de l'âme.

b. L'expérience acquise et utilisée.

c. L'état du cerveau et du corps physique. d. Les circonstances et l'environnement.

À mesure que le temps passe, et que l'homme atteint un niveau d'évolution assez bon, le mental se développe rapidement, et un nouveau facteur entre progressivement en jeu. Petit à petit l'intuition, ou mental transcendantal, commence à fonctionner, et finit par remplacer le mental inférieur ou concret. Il utilise alors le cerveau physique comme plaque sensible, et développe en même temps certains centres de la tête, transférant ainsi le champ de son activité du cerveau physique aux centres supérieurs de la tête, qui existent en matière éthérique. Pour la masse de l'humanité cela s'effectuera pendant que s'ouvriront les sous-plans éthériques, au cours des deux races futures. Dans le règne animal, parallèlement, se produit le transfert progressif de la zone d'activité du plexus solaire à un cerveau rudimentaire qui se développe petit à petit avec l'aide de manas.

Si l'on examine ces différents points, il apparaîtra que les aspects ésotériques de la connaissance ne sont autres que les zones de conscience non encore conquises et placées dans le rayon maîtrisé par l'Entité qui habite la forme.

Ce sur quoi il faut insister, c'est que, lorsque ces zones de conscience seront conquises, on comprendra la vraie signification de, l'ésotérique et de l'occulte, et l'effort de tous CEUX QUI SAVENT, sera d'attirer dans le champ de leur connaissance, d'autres unités [288] prêtes à des expansions de conscience similaires.

Cette pensée est la clé de l'œuvre qu'accomplit la Fraternité. Ils attirent par Leur force, dans certains domaines de réalisation et d'effort, et, grâce à cette attraction et à la réponse qu'y font les atomes humains prêts à ces expansions de conscience, l'âme de groupe, placée sur l'arc ascendant et correspondant à tel centre d'un Homme Céleste, se trouve coordonnée.

L'animal est, de même, à un certain stade, attiré dans la zone d'influence des fils du mental de moindre degré, les êtres humains, qui sont les frères aînés des animaux comme les Maîtres de Sagesse sont les Frères Aînés de l'humanité. Ainsi tout continue à s'enchaîner et la responsabilité est divisée.

IX. QUELLE EST LA RELATION ENTRE…

a. Les dix schémas planétaires ?

b. Les sept planètes sacrées ?

c. Les sept chaînes d'un schéma ? d. Les sept globes d'une chaîne ? e. Les sept rondes d'un globe ?

f. Les sept races-racines et les sept sous-races ?

Cette question embrasse tant de sujets d'étude, que nous pourrons la traiter seulement dans ses grandes lignes.

Le sujet est si vaste et comporte tant d'aspects reliés les uns aux autres, que, si nous voulons nous en faire une idée claire, il faudra nous en tenir à certaines conceptions larges et générales, laissant momentanément de côté les points subsidiaires à traiter plus en détail.

1. Les Parties ayant des relations réciproques.

Tout d'abord je suggère que nous examinions ce sujet uniquement en ce qu'il concerne l'Homme Céleste, que nous laissions de côté pour l'instant la composition cellulaire de Son corps (ces unités [289] de consciences séparées, que nous appelons hommes et dévas) et que nous envisagions la question sous l'angle de ce qui, pour l'homme, est le concept de groupe, et non le concept individuel.

Toute la section médiane de ce traité sur les Feux étudie le développement de la conscience chez l'Homme Céleste, et l'application qu'il fait de la connaissance acquise (à l'aide du mental ou manas) dans un système solaire antérieur, afin de parvenir à la sagesse au moyen de l'objectivité, et à la transmutation en Amour actif de la faculté précédemment acquise. C'est là Sa tâche, de même que la tâche des cellules de Son corps est le développement du principe du mental. Lorsque, grâce à l'expérience dans les trois mondes les unités humaines y sont parvenues, elles peuvent acquérir par les initiations finales – et dans une certaine mesure – le concept de groupe, ou prise de conscience de leur place et de l'énergie active, à l'intérieur du cercle infranchissable de leur propre Logos planétaire.

Examinons donc les points suivants :

Premièrement : La tâche des unités qui constituent tel Logos planétaire. Elle est de nature triple :

a. Devenir conscientes de la maîtrise réalisée dans leur propre cercle infranchissable individuel, dans leur propre sphère d'activité. Cela couvre la période d'évolution qui va jusqu'à la première Initiation, jusqu'à leur entrée sur le Sentier, donc dans le règne spirituel. C'est l'éveil de la conscience sur les trois plans inférieurs.

b. Devenir conscientes du centre particulier du corps de l'un des Logoï planétaires – centre qui incarne leur activité de groupe. Cela les conduit jusqu'à la cinquième Initiation, et couvre la période où la conscience s'éveille sur les cinq plans de l'évolution.

c. Devenir conscientes du centre du Corps du Logos, constitué [290] par l'un des Logoï planétaires, dans sa totalité. Cela les conduit jusqu'à la septième initiation, et couvre la période où la conscience s'éveille sur les sept plans du système solaire.

Ces expansions sont obtenues à l'aide du mental, transmué en temps voulu, en amour-sagesse, et supposent la maîtrise consciente des sept plans du système solaire, soit le plan cosmique le plus bas

Deuxièmement. La tâche des Hommes Célestes Qui dans leur totalité sont les sept centres du corps du Logos. Cette tâche est triple aussi :

a. Atteindre la pleine soi-conscience, ou conscience individuelle sur les cinq plans ; vibrer en une activité pleinement consciente à l'intérieur de Leur Propre cercle infranchissable, un schéma planétaire. Ceci couvre une certaine période du schéma involutif, et cette phase de la période évolutive comprenant les trois premières rondes et allant jusqu'au seuil de la quatrième.

b. Les Hommes Célestes, étant les centres du corps du Logos Solaire, doivent parvenir à la conscience du Logos solaire. Cela suppose que l'Homme Céleste atteigne à une conscience de groupe de nature septuple, parvienne à une relation vibratoire parfaitement adéquate, avec les autres Hommes Célestes qui forment les autres centres. Ceci ne va pas sans la faculté de maîtrise pleinement consciente des sept plans du système solaire, et couvre la période de développement d'une chaîne pendant les quatrième, cinquième, et sixième rondes. Gardons à l'esprit le parallélisme suivant : le Logos solaire occupe dans le corps d'une Entité cosmique une place analogue à celle de l'Homme Céleste dans le corps du Logos solaire.

c. Atteindre la conscience d'un centre plus grand, sur les niveaux cosmiques. Ceci couvre la période de la septième ronde, et donne à l'Homme Céleste (lorsque ces rondes sont envisagées à la lumière de l'Éternel Présent, et non du point de vue de l'espace et du [291] temps) la conscience du plan astral cosmique, le deuxième plan cosmique en partant du bas. Une grande partie du problème qui trouve lentement sa solution à notre époque est due au fait que l'Homme Céleste dont le corps peut être notre schéma planétaire, n'a encore qu'une maîtrise partielle, et une expérience cosmique encore imparfaite. Ceci affecte les cellules de Son corps, de même que le manque de maîtrise astrale chez l'homme affecte son véhicule. Indiquons ici que l'évolution des Hommes Célestes est de degré inégal ; notre Logos planétaire, par exemple, n'a pas atteint le degré de maîtrise, auquel l'Homme Céleste de la chaîne de Vénus est parvenu. Chaque ronde apporte la maîtrise de l'un des sous-plans de l'astral cosmique, et la conscience de l'Homme Céleste s'étend, et inclut un sous-plan supplémentaire. Le Seigneur planétaire de Vénus a dominé les cinq sous-plans et travaille sur le sixième. Notre Logos planétaire œuvre de la même manière sur les quatrième et cinquième sous-plans. Comme c'est toujours le cas, les cycles se chevauchent ; on pourrait donner l'explication suivante :

Notre Logos est en train de parfaire sa domination du quatrième sous- plan astral cosmique, et y est presque parvenu. Il commence à travailler à la maîtrise du cinquième sous-plan, maîtrise qui sera parachevée dans la cinquième ronde.

Il perçoit la vibration du sixième sous-plan, y répond, mais n'y est pas encore pleinement conscient.

Tout ceci est reflété dans les quatrième et cinquième races-racine de la planète, races par lesquelles la conscience astrale du cycle Atlantéen est en voie de devenir parfaite, le cinquième principe est en cours de développement, et le sixième est progressivement perçu. Ceci mérite mûre réflexion.

Troisièmement. La tâche d'un Logos solaire est aussi de nature correspondante : [292]

a. Il doit venir à la pleine conscience de la totalité de Son cercle infranchissable, les sept plans du système solaire. Ceci couvre une période pendant laquelle les cinq Hommes Célestes, soit cinq de Ses centres, et donc cinq schémas, atteignent un stade où ils répondent de manière parfaite au contact et à la stimulation.

b. Étant un centre du corps d'un Logos cosmique, il doit atteindre à la conscience de ce Logos cosmique. Par l'expérience il doit trouver sa place dans le groupe cosmique dont il fait partie, la méthode étant sensiblement la même que celle suivie par un Logos planétaire. Ce but est atteint quand tous les Hommes Célestes – ou chacun des sept centres – sont éveillés et fonctionnent consciemment et librement, leurs relations réciproques à l'intérieur du système étant réglées et gouvernées par la Loi d'Action et de Réaction. Ceci place sous la domination du Logos solaire non seulement les sept sous-plans du plan cosmique physique (nos sept plans majeurs) mais nécessairement aussi le plan astral cosmique.

c. Il doit parvenir à la conscience du centre situé dans le corps de CELUI DONT RIEN NE PEUT ETRE DIT. Ce centre est constitué par la sphère d'influence d'un Logos cosmique. Un Logos solaire est un des centres du corps d'un Logos cosmique.

Il faut se souvenir que cette énumération est faite du point de vue du présent et selon l'angle de vision, (relativement limité) de l'Homme Céleste de notre schéma ; elle est donc limitée par les conditions particulières qui sont les Siennes, et qui gouvernent l'intelligence des cellules de Son corps ; elle est faite du point de vue de la différenciation et non de la synthèse. À un moment donné, survient une absorption synthétisante, concernant toutes ces Entités, et chacune subit, à son propre niveau, un processus parallèle à celui que subit le Microcosme. Dans le cas du Microcosme, le corps causal, ou corps de l'Égo, opère la synthèse de l'énergie du Quaternaire, ou Soi inférieur ; le véhicule spirituel ou monadique [294] opère la synthèse des sept principes, formant ainsi les trois, les sept, et les dix. [293]

TABLEAU II : EVOLUTION DE L'UNIVERS